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Recit de son déplacement le plus pourri...

Samedi 08 Mars 2014 07:56

Inspiré par le récit d'un joueur de mon club, je vous propose de raconter votre déplacement le plus pourri, le plus catastrophique, celui qui s'est le plus mal passé de votre carrière pongiste sur un mode humoristique.

personnellement, habitant Paris, c'est un déplacement un vendredi soir au fin fond du 77 pour un match de R3...Fatigué par la semaine de boulot, reprendre la voiture pour affronter les bouchons franciliens sur 70 km...

Arriver cramé et vénère dans une petite ville ravitaillée par les corbeaux.

Ramer pour trouver la salle parce qu'à l'époque les GPS ben yen avait pas et les panneaux ben y'en avait pas non plus, qu'il faisait nuit et qu'on était déjà plus très lucides...

Finalement arriver dans une salle lisse comme mon crane avec des tables qui ont dû connaitre jacques Secrétin...

Se rendre compte que la salle de ping jouxte celle de fitness qui crache de la techno à fond les ballons toute la partie...

Voir une compo dingo avec trois 25 en A et trois 70 en B...

Faire trois belles et une balle de match pour finir par faire la bulle et voir l'équipe perdre finalement 11/09...

Retour à 2h du matin sur la capitale tellement dégouté que t'as envie de découper ta raquette en rondelle et te mettre au bridge...

Samedi 08 Mars 2014 08:46

Citation de killerpicot :
personnellement, habitant Paris, c'est un déplacement un vendredi soir au fin fond du 77 pour un match de R3...Fatigué par la semaine de boulot, reprendre la voiture pour affronter les bouchons franciliens sur 70 km...


Déjà rien que ça pour nous en Dordogne , c'est tout simplement ...pas possible Émoticône Émoticône , c'est déjà une petite mort alors avec le reste ...http://www.smiley-lol.com/smiley/mystiques/eveque2.gif! Émoticône

Samedi 08 Mars 2014 10:11

bonjour killerpicot,dans ta description je me revois en 1974 également un vendredi soir mais en championnat de paris(est-ce qu'il existe encore???)notre partenaire,chauffeur arreté, son plan,sur le capot de la voiture (évidemment pas de gps à l'époque)pour localiser cette fameuse salle située dans une zone industrielle,nous sommes arrivés plus que limite,pour rencontrer une équipe dans une ambiance désastreuse...enfin voili voilà
JONNET

Samedi 08 Mars 2014 10:30

Oui le championnat de Paris existe encore.

Samedi 08 Mars 2014 11:53

en hiver l annee derniere,un club avec des gars sympas(chambrage bon enfant,ambiance detendue)mais leur salle est collee au boulodrome couvert.le probleme,c etait que si les deux salles mettaient le chauffage en meme temps,l electrecite sautait...les boulistes etant plus nombreux et les boules de petanques pouvant faire plus de degats que nos petites balles de celluloide,resultat,meme en alternant le chauffage entre les 2 salles ont se les aient gelees toute la soiree(plus les casses de balles innombrables car le celluloide resiste moin au froid que les boules de petanques,plus les picots on ne peut plus raides)
poc,poc:picot de m....!

Dimanche 09 Mars 2014 14:30

Cela se passe au début des années 80 . Je joue à Biarritz en Nationale 4 . Deux rencontres dans le w.e . Nous partons à 7 en fourgonnette en février pour jouer l' après midi à La Voulte . Il fait froid mais tout se passe bien . Nous partons le soir pour Avignon . Dimanche matin: moins 5 degres à Avignon : fontaines gelées dans les rues .Match de la montée à 14 heures dans une salle glaciale . Nous perdons 11 à 9 . Notre capitaine porte réclamation, espérant que nous serions déclares vainqueurs, la salle n' étant pas réglementaire ou, au pire,que le match serait à rejouer à Biarritz .
Nous repartons d' Avignon avec notre fourgonnette dimanche en soirée ,et après 650 kms de voyage arrivons à 3 heures du matin le lundi pour embaucher à 8 heures .
Decision de la Fédé : match à rejouer à Avignon . Nouveau déplacement de 1300kms avec la fourgonnette :nous perdons 15 à5 .
Nous monterons la saison suivante . Ouf!!!!!

Dimanche 09 Mars 2014 15:26

Moi, c'était il y a 4 mois. On joue le leader chez lui. C'est un club de campagne à plus de 30 km de chez nous. On arrive à leur salle qui n'est autre qu'un prêt-fabriqué en tôle. Il devait faire 3 degré dans la salle... Résultat : impossible de jouer de façon convenable dans la salle. Les plaques sont dures, on a peur de faire un faux mouvement lors d'un déplacement à la table et de finir sur le carreau.
Score final : 18-0

A la fin du match, nos adversaires nous ont bien fait comprendre qu'ils étaient habitué à jouer dans ces conditions et qu'ils n'allaient pas faire pression sur leur mairie pour avoir du chauffage ou une autre salle pour jouer. Émoticône

Lundi 10 Mars 2014 11:46

Il y a quelques saisons en Bourgogne.
Un déplacement en régionale de 2 x 3h. Je suis complètement malade, type gastro... Je vous laisse deviner le nombre de fois où l'on a dû s'arrêter. Super, les autoroutes, pour ça ! Bref, fièvre, pas bien, vomi dehors, dormi dans la voiture, et tout et tout.
La rencontre s'arrêtant au score acquis (11 points) et étant la 5e roue de l'équipe, je ne joue qu'un match, contre le plus fort du tableau A. Et je prends une fessée, bien sûr. Pourtant j'ai joué avec une seule idée en tête : "Ne rien lâcher" (normal quand on a une gastro !).
Mon équipe prend une branlée (11-1), je ne joue qu'un match, et rebelote pour 3h de route durant lesquelles je me suis vraiment demandé ce que je foutais là...
"La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l'infini", Ernest RENAN (Dialogues et fragments philosophiques).

Lundi 10 Mars 2014 12:23

Citation de killerpicot :
Inspiré par le récit d'un joueur de mon club,


Ravi de t'avoir inspiré pour ce sujet Bobounet Émoticône

En espérant que tu reprennes la compète ! Ca reste heureusement marginal ce genre d'expérience et partager certaines galères pongistiques ça soude aussi les équipes. Et puis ça ne reste que du ping même si sur le moment effectivement le retour à la maison est difficile.

Lundi 10 Mars 2014 14:03

Perso, j'hésite... Sur le sujet du déplacement en lui-même, on a réussi l'incroyable exploit (attention, histoire belge inside) de se tromper de ville. Nous arrivons donc à Philippeville, à l'adresse indiquée il y a bien une maison mais c'est un brave retraité répondant au nom de Jaquet (presque comme le pain) qui vient nous ouvrir et plié de rire "On ne me l'a encore jamais faite, celle-là".

Il fallait donc nous rendre à ... Philippeville. Oui oui, il y a deux Philippevilles en Belgique et pas du tout dans le même coin. Ce fut donc un forfait annoncé à nos adversaires hilares à qui, visiblement, on ne l'avait encore jamais faite non plus.

Je disais que j'hésitais parce qu'au temps où le Brabant ne représentait encore qu'une seule province, j'ai eu l'horreur (et non l'honneur) d'aller jouer à Tirlemont, au milieu du zoning des raffineries. La salle était brillante, au point qu'on pouvait pratiquement se voir dans les tables. Et le sol était un parquet ciré à rendre verte de jalousie n'importe quelle patinoire. Ce fut donc la première (et heureusement dernière) fois que je parvenais à déranger 5 tables en même temps, pour avoir voulu faire un pas châssé.

Lundi 10 Mars 2014 15:58

Citation de Xyphis :
Perso, j'hésite... Sur le sujet du déplacement en lui-même, on a réussi l'incroyable exploit (attention, histoire belge inside) de se tromper de ville. Nous arrivons donc à Philippeville, à l'adresse indiquée il y a bien une maison mais c'est un brave retraité répondant au nom de Jaquet (presque comme le pain) qui vient nous ouvrir et plié de rire "On ne me l'a encore jamais faite, celle-là".

Il fallait donc nous rendre à ... Philippeville. Oui oui, il y a deux Philippevilles en Belgique et pas du tout dans le même coin. Ce fut donc un forfait annoncé à nos adversaires hilares à qui, visiblement, on ne l'avait encore jamais faite non plus.

Je disais que j'hésitais parce qu'au temps où le Brabant ne représentait encore qu'une seule province, j'ai eu l'horreur (et non l'honneur) d'aller jouer à Tirlemont, au milieu du zoning des raffineries. La salle était brillante, au point qu'on pouvait pratiquement se voir dans les tables. Et le sol était un parquet ciré à rendre verte de jalousie n'importe quelle patinoire. Ce fut donc la première (et heureusement dernière) fois que je parvenais à déranger 5 tables en même temps, pour avoir voulu faire un pas châssé.


la salle ciré j'ai connu ca. Ca fais zarb de voir le gars de la table a côté arriver sur le cul devant sa table .

Balle !!! Ah non , bonhome !!!
Simon gauzy : nouveau parrain de tennis de table manager : http://www.tennis-de-table-manager.com/?suscribe&ref=14

Lundi 10 Mars 2014 18:54

Les déplacements en régionale en France ça doit être absolument abominable Pleurer
Vous devez bien rire des petits belges pleurer de leurs déplacements MDR
C'est triste d'avoir un coup droit, un revers et de ne faire que des tranches :D

Lundi 10 Mars 2014 19:08

Alors pour ma part... un beau calvaire...

Fin fond du 77, 1h15 de déplacement hummm...

Et une fois arrivé sur place, la salle est hors norme... 4 tables, y a mon équipe de 6 joueurs, l'équipe adverse... et 2 autres équipes de 6 joueurs, c'est la que je comprends que nous allons jouer sur 2 tables... hummmm²

Maintenant description de la salle... lorsque nous nous trouvons à la table, si nous levons le bras on touche le plafond, si on met le bras en arrière on touche le mur du fond, et de part et d'autres si on tend le bras on arrive aux autres tables... hummmmmmmm le nombre de balle à remettre, etc...

Heureusement dans notre malheur nous avons gagné mais nous avons finit à 02h30 et donc rentrer à la maison à 3h45 hummmmmmmmmmmmm

Lundi 10 Mars 2014 21:58

j'ai eu un peu le meme genre de galére avec des soucis pour trouver une salle paumé dans la cambrousse aprés avoir sillonné les petites routes de l'arriére pays un temps indéterminée par nuit noire...

Et la salle était encore plus petite, une grande piéce d'une maison en fait, 2 tables, pas de recul, plafond à 2m20...

Et le pire c'est la perturbation visuelle: les tables bleus, le sols vert vif, les murs rouges ultravifs, une touche de blanc des boiseries alu, le tout mis en valeur par des néons aussi bas que puissants qui te chauffent le crane.... vas-y pour voir la balle! le temps qu'on s'habitue un peu on était 6/0, et bien sur on a perdu (10/4 je crois)

Si j'ai à y retourner je prends mes lunettes de soleil pour jouer!!!
Message modifié 1 fois, dernière modification Lundi 10 Mars 2014 21:59 par Ivanof
Ne te fie ni aux hommes, ni aux femmes, ni aux dieux. N'ai confiance qu'en une seule chose, le bois de ta raquette.

Mardi 11 Mars 2014 02:56

Pourquoi vous n'avez pas refusé de jouer (salle non règlementaire) ?

Mardi 11 Mars 2014 07:33

Citation de Romain2k :
Pourquoi vous n'avez pas refusé de jouer (salle non règlementaire) ?


Tu ne peux pas. La décision doit venir du JA ou de celui qui en tient lieu. Si les joueurs refusent de jouer, c'est considéré comme un forfait...

Mardi 11 Mars 2014 08:54

Ca va me ramener plus de 25 ans en arrière...

Je jouais dans l'Oise, dans un club installé tout au sud du département et nous devions aller jouer dans un club à l'exact opposé, plus de 70 bornes sans embouteillage mais rien que des petites routes rurales. Heureusement, nous bénéficions d'un véhicule fourni par la mairie, une vaillante Renault Estafette !
Arrivé dans le bled, tout juste deux lampadaires allumés et heureusement, le seul commerce du coin ouvert, un bistro qui a su nous indiquer le lieu que nous cherchions. Une simple adresse bien entendu, pas de salle municipale ou de salle des fêtes vu la taille du bourg (à peine 400 habitants).
On découvre donc la "salle" qui n'est rien d'autre qu'un garage dans lequel on trouve deux tables installées l'un derrière l'autre, dans la longueur de la pièce, avec juste une filet (genre celui qu'on met sur des arbres fruitiers pour éviter les oiseaux) pour séparer les deux aires de jeu. Et dans le coin de la pièce, un vieux poêle certes inactif mais suffisamment présent et gênant. Heureusement, nous avions des petites planches de bois avec des papiers pour noter les scores, les papiers en question étant des bulletin de vote de la précédente élection Émoticône
On salue nos adversaires du soir, le premier devait être mécano vu le cambouis qu'il avait encore sur les mains, le second devait travailler dans l'agriculture si j'en crois la terre qu'il avait sous les ongles, le troisième a joué en jean et chaussures de ville tandis que le quatrième joueur et capitaine avait un œil de verre. Vous voyez un peu le tableau...
Je ne me souviens plus du score précis mais seulement que nous sommes sortis vainqueurs de cette rencontre qui, vous pouvez le constatez, m'aura laissé un souvenir indélébile ! Émoticône

Mardi 11 Mars 2014 09:14

Sinon, ça me rappelle un épisode raconté par mon cousin, dans le Limousin. Déplacement d'environ 80 bornes pour attérrir dans un bled paumé et la salle des fêtes... vide. Après quelques épisodes de recherche téléphonique, mon cousin (capitaine de l'équipe) arrive à joindre un responsable du club en face qui tombe des nues : "Aaah ??? Vous n'étiez pas au courant ??? Ben on avait dit qu'on annulait...".

Super, retour chez bobonne en grande pompe ou comment passer une après-midi sur les routes pour gagner par forfait.

Mardi 11 Mars 2014 09:27

Mais, mais... Vous racontez ce que je vis pratiquement un week-end sur 2 depuis les 20 ans que je joue au ping (encore qu'en 20 vingt ans j'ai vu une vraie amélioration dans la qualité des salles).
Jouer loin: dès qu'on est en régionale, les déplacements sont longs (faites Millau-Tarbes un 15 janvier, vous verrez ce qu'est un long déplacement...), les salles dans les bleds de 400 habitants: regardez le nombre de clubs en PdL et le nombre de villes de plus de 3000 habitants... Les salles qui ne sont que des hangars ou des arrières salles de bar, ça existe encore... En Midi-Pyrénées, y'a d'abord le rugby, puis le foot et si la mairie a encore quelques sous, peut-être le ping pong aura droit à quelque chose, on arrive souvent en 10 ou 15e position dans la hiérarchie des sports communaux, à moins d'avoir un nationale ou plus de 100 licenciés.
Mais c'est aussi ça qui fait le charme de notre sport et fait des déplacements mémorables... Vaut mieux en rire et passer un bon moment entre potes à chercher une salle polyvalente non chauffée dans un bled où l'accueil se fera au vin chaud que dans une grande salle magnifique mais où les mecs sortent tout juste un bouteille de jus d'orange à l'apéro parce qu'on attends le nationale qui n'a pas fini sa rencontre (5-5) alors que nous, on a pris 11-00 (ça c'est du vécu) et qu'on a fait 1h30 de route pour venir.

Mardi 11 Mars 2014 11:12

Un long déplacement de 2h pour se trouver dans une salle des fetes...
Sol: carrelage, une vrai patinoire
Vestiaires: dans les cuisines...
Table d'arbitrage: derrière le bar...
Douche: A 100m de la salle, dans les vestiaires de foot pleines de boue et froides...

Heureusement, on avait trouvé un bon resto qui nous a fait oublié tout ça.
Avec du recul, c'etait une Super journée!
Accroc au sport....
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