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Ces Mozart qu'on assassine

Vendredi 08 Octobre 2004 21:13

Le dopage, les jeunes et l'alcool, le rap, etc...Beaucoup de sujets (de société) inquiètent - à tort ou à raison, souvent à raison - les internautes.
Peu de sujets concernent la pratique du sport en tant que tel, ses aspects positifs (sans jeu de mot !) comme problématiques.

Je viens de lire cet article publié dans Libération du 4 octobre, "ces Mozart qu'on assassine". Il me semble poser des questions que tout sportif, tout dirigeant, tout entraîneur doivent bien, à un moment ou un autre, se poser.
J'ouvre donc le débat.

<A HREF="http://www.liberation.fr/page.php?Article=243213" TARGET=_blank CLASS=lien_noir>http://www.liberation.fr/page.php?Article=243213</A>
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Vendredi 08 Octobre 2004 21:17

pourquoi dans Techniques et tactiques ? <IMG SRC=smilies/quoi.gif>
salut les pongistes c'est moi elturkm mais je prefere Max. ALLEZ LE CSB Saint Dizier !!!!

Vendredi 08 Octobre 2004 21:31

Je me le demande ! ça doit être une erreur (que les modérateurs, si j'en suis à l'origine, rectifieront). Je pense que ça dev(r)ait être dans "général".

Vendredi 08 Octobre 2004 23:48

Vi, je pense que les gens de l'insep, ont par rapport à ce problème une reflexion bien trop légère.
Mais finalement, on s'en fout puisque celui qu'on verra à la télé, c'est celui qui a réussi. C'est un peu comme le rêve américain, il y en a combien qui se plante. L'important n'est pas la fiabilité de ce concept mais c'est que les gens y croient

Samedi 09 Octobre 2004 00:09

voltaire, j'ai lu l'article de Queval que tu nous recommandais.

J'ai écrit ensuite un long post pour dire ce qu'il m'inspirait comme réflexion... seulement, au moment de "l'envoyer", j'ai eu pour réponse "... réservé aux membres".

Ce n'est pas la première fois que cela arrive... en fait , ça se produit à chaque fois que je suis trop long à écrire.

Ce soir, j'ai pas la moelle de m'y remettre... un autre jour , peut-être, et en "embrayant" certainement à la suite d'autres internautes.

Tu as eu raison en tout cas de nous inviter d'y aller voir.
Toujours d'humeur pour l'humour, sans déc ...

Samedi 09 Octobre 2004 00:14

Bible, il faut systématiquement copier ce que tu viens d'écrire. Ce genre de mesaventure, j'ai connu aussi, c'est très desagréable.

Samedi 09 Octobre 2004 00:29

En technique informatique, ça veut dire quoi "copier". Surtout, varispin, comment dois-je m'y prendre?

Merci d'avance.
Toujours d'humeur pour l'humour, sans déc ...

Samedi 09 Octobre 2004 00:31

Quand tu es dans la fenêtre (si tu as windows), tu fais control+A et control+C. Ainsi, tu sélectionnes ton message et le copie en mémoire. Pour le restituer, le coller, tu fais control+V dans la fenêtre où on tape.
Sans filet pour sans balle c'est l'âme en table.

Samedi 09 Octobre 2004 00:35

Vitesse+rapidité+célérité= Smartiz
Toujours d'humeur pour l'humour, sans déc ...

Samedi 09 Octobre 2004 00:55

Smartiz l'anti souris.
Avec la souris, si tu préfères, tu noircis tout, puis clic droit, sélectionne copier.
puis de pour le coller, clic droit puis coller (par un clic gauche).

Samedi 09 Octobre 2004 03:15

Je te suis à fond Voltaire.
C'est le genre d'article bateau ( je crois qu'on appelle ça un marronnier dans le langage de la presse ) bien dans l'intellectualisme français où il est de bon ton de dénigrer le 'muscle' des autres pour valoriser son cerveau.
De mémoire, seul 13 % des français pensent que le sport est bon pour la santé !!!
Je vois rarement des articles qui dénoncent la sous pratique du sport en France et le nombre de cas de ??? (que les médecins remplissent les cases ) qui seraient évités si la pratique du sport était plus développée.

Pour résumé ce genre d'article : en tout, sport y compris, l'excès est nuisible et dans le sport, cela concerne une minorité.

Samedi 09 Octobre 2004 09:39

Je pense tout de même Chgirard que le manque d'exercice est de plus en plus fustigé pour être une des causes de l'obésité grandissante.

Un peu d'accord avec ton terme de "marronnier" mais c'est vrai que le sport de haut-niveau n'est pas le milieu tout rose que la télé veut bien nous montrer.

De toutes façons, je trouve la valorisation des bons résultats sportifs (dans les médias bien sûr) hors de proportion!

Je pense par exemple à la France championne du monde de foot 98 avec des milliers de personnes dans les rues qui ne conaissaient pas un seul joueur de l'équipe 1 mois avant.

Ou même l'importance incroyable des JO et de ses médaillés.

Le sport mérite bien son surnom de l'"opium du peuple".
L'homme est capable du pire comme du meilleur, mais c'est encore dans le pire qu'il est le meilleur.

Samedi 09 Octobre 2004 10:03

Chgirard : des sujets sur les enfants poussés aux études sont aussi traités dans la presse.

Samedi 09 Octobre 2004 10:34

En lisant cette article je pense à ma femme qui déteste le sport de haut niveau et de ces conséquences parfois dramatiques,justement pour ces arguments qui sont développés
c'est peut'être le fait aussi de travailler dans le monde médical.

Samedi 09 Octobre 2004 11:37

le sport , l'opium du peuple ? non
c'est la religion qui est surnomee "l'opium du peuple" .

Samedi 09 Octobre 2004 12:25

La religion, c'est l'opium du peuple
Karl Marx
Simple, donc intelligent.

Samedi 09 Octobre 2004 12:42

Marx a dit bcp de conneries ds sa vie aussi.

Samedi 09 Octobre 2004 13:04

Cet article, si c'est un "marronnier", n'est pas prêt de cacher la forêt des commentaires sportifs habituels en tout cas !

Je précise qu'en le donnant à lire, je n'avais pas pour but premier de mettre (une nouvelle fois) en cause le sport de haut niveau (sur lequel il est aussi légitime de s'interroger) mais les dérives qu'une certaine conception du sport entraîne.

Comme le titre l'indique (et la référence à Mozart), ce qui me semble poser problème est "la précocité croissante et la professionnalisation des enfants".

Sans être personnellement confronté au second aspect, je constate qu'il y a - parfois sous la pression des parents d'ailleurs - un désir de transformer précocement les enfants en graînes de champions et que, sauf pour ceux qui sont justement des graines de champions, cela engendre un "mal être" (blessures, cris et larmes) qui n'est pas ce que doit rechercher une pratique du sport bien comprise.
L'aspect ludique, plaisir d'être bien dans sa peau, dans son corps (dans ses baskets !) disparaît alors très vite pour laisser place à l'apprentissage de la souffrance, du "travail" forcé, "valeurs" bien opposées à ce que pourrait être l'apprentissage - par le sport - d'une vie hédoniste à laquelle je suis plutôt enclin.

C'est sans doute une question éthique.
C'est aussi une question sociale. En ce sens, je partage l'opinion de Greg : le sport peut être un nouvel "opium du peuple" et, pour réconcilier brycer et quelques autres avec la référence à Marx, j'ajouterai : la religion qui vient remplacer les autres religions quand elles ont fait faillite.
Si les sociétés - quelles qu'elles soient - ne peuvent se passer de religions, un individu libre peut rêver d'autre chose.

C'est aussi ce que nous apprend Mozart (l'enfant et l'adulte)...

Samedi 09 Octobre 2004 13:23

Oui Voltaire, moi aussi j'y vois plutôt le constat que le sport n'est pas nécessairement bon et sain.
Il est vrai que la place du sport a évolué au cours du siècle dernier. Depuis l'idéal de Coubertin (discutable parfois, il refusait le sport féminin) en passant par la glorification du sport comme moyen de perfectionnement de la race chez les nazis, puis ensuite les débuts du sport spectacle.
Dans le passé, il est vrai que le sport était amateur, le sport professionnel était considéré comme une déviance diabolique. Des sportifs ont été éliminés des JO pour peu de choses (ex. Karl Schrantz banni en gros pour avoir été sponsorisé) avec le point de vue de nos jours. Mais à l'époque, le sport était donc nécessairement un loisir, à moins d'avoir des ressources personnelles suffisantes ou d'avoir la chance de travailler aux PTT pour s'entraîner entre midi et deux comme disent les Inconnus. Cela posait un peu des problèmes d'équité, mais cela avait le mérite de limiter les charges d'entraînement. Depuis, le grand satan est devenu le dopage, car quand le sport devient professionnel et que toute la vie est tournée vers le sport, les tentations de dopage sont évidentes.
Alors finalement, d'un loisir sain, le sport est devenu une discipline à temps plein et pour moi, il n'est plus clair du tout que le sport à outrance est encore sain. C'est un peu le malaise actuel, on interdit le dopage car cela peut nuire à la santé, c'est-à-dire qu'on considère que le sport est bon pour la santé, mais ce n'est plus évident. Comment sérieusement reprocher le dopage alors qu'on cautionne le sur-entraînement ?

Pour ce qui est de la professionnalisation et l'entraînement des jeunes, c'est la même tendance à la surenchère. On voit par exemple des jeunes faire de la musculation plus qu'il ne faudrait. Et puis dans mon club, on parlait de faire un procès à un cadet parce qu'il a quitté le club malgré un contrat qui l'engageait... il y a de quoi être songeur pour ne pas dire plus !
Sans filet pour sans balle c'est l'âme en table.

Samedi 09 Octobre 2004 14:51

Les sportifs sont les héros des temps modernes, avant les héros étaient Sartre, Duras, Camus ou encore Einstein. Dès qu'il y avait un sujet de société, on leur demandait leur avis.

Maintenant, nos héros ont quelques peu changé, il s'agit de Douillet, Zidane, etc.... Cherchez l'erreur.

mais je dérive je dérive
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