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Messages de Christ79 - Page 31

Lundi 12 Février 2007 17:51

Citation de linvisible :
En ce qui me concerne, je recherche les compétitions, je suis à l'affût des tournois et je les planifie dans mon emploi du temps. Si je n'ai pas une compét par semaine, je suis frustré. A chaque début de phase, je me fixe un objectif pour la phase à venir. Je suis très stressé par les compéts et je gamberge plusieurs jours à l'avance. Cela nuit à mon sommeil, à ma forme physique et donc aussi à mes résultats. Je ne sais pas bien gérer mon stress ainsi que le nombre de compétitions auxquelles je participe. Pour moi, un match est un "combat" et je ne lâche jamais un point.

J'adore jouer contre les jeux pourris car mon cerveau fonctionne mieux que mes jambes. Je trouve ça très intéressant. C'est un défi de comprendre ce qu'il se passe.

J'arrête généralement de jouer 2 semaines pendant l'été quand je suis à la campagne, faute de partenaires.


Eh bien cela te tiens à coeur !
Tu gagnes tes matchs au moins ?

Pour en revenir au sujet, je vois que je suis comme beaucoup à me poser la question.

Depuis quelques années je me dis que je passerai bien en défense à mi-distance.
Et bien j'ai décidé de franchir le cap (à l'entrainement pour commencer) et cela me procure vraiment du plaisir car il faut de nouveau passer par un apprentissage technique, tactique, ...

Lundi 12 Février 2007 13:07

Si tu pouvais choisir, quel serait ton choix ?

Lundi 12 Février 2007 13:03

Citation de Yann-Bleiz :
Citation de bible :
Le SMIC actuel doit être -sauf erreur- aux alentours de + ou - 1250 euros ... brut


Smic mensuel brut 2006 pour 151,67h : 1 254,28 €

Smic mensuel brut 2006 pour 169h : 1 357,07 € (hé oui, certains d'entre nous sont encore aux 39H Émoticône )


C'est ton cas Yann ?

Lundi 12 Février 2007 13:02

Personnellement je trouve que le smic à 1500€ est une belle connerie (j'entend par là une augmentation en une ou deux fois pour atteindre ce seuil) car évidemment un jour il sera à 1500€ brut.
Cette augmentation ne dégagera pas de pouvoir d'achat et sera répercutée sur notre vie quotidienne. Il est à mon sens préférable de réduire les charges sociales et/ou les impôts.
Par ailleurs, c'est très démotivant pour la personne qui touche cette rémunération car le signe qui est envoyé est : ton travail ne dégage pas de valeur ajoutée, on te paye donc au minimum autorisé. Il ne faut pas rêver, il n'y aura d'effet de levier sur les salaires des personnes qui sont légèrement au dessus. Les grilles des conventions collectives ne sont pas nécessairement actualisées tous les ans.

Vendredi 09 Février 2007 16:39

Le président George W Bush, désirant améliorer sa cote de popularité auprès des jeunes,se rend dans une école et expose les objectifs de son gouvernement.

Ensuite il demande aux enfants de lui poser des questions...

Le petit Bob prend alors la parole:

- M'sieur l'président, j'ai trois questions:

> 1. Comment avez-vous réussi à gagner les élections, alors que vous avez perdu au décompte des urnes?

> 2. Pourquoi insistez-vous autant à vouloir attaquer l'Irak?

> 3. Ne croyez-vous pas que la bombe d'Hiroshima fut la plus grande attaque terroriste de l'histoire?

A ce moment même, sonne la récréation, et tous les élèves sortent de la salle.

Au retour de la pause, Bush invite une fois de plus les enfants à lui poser des questions et le petit Joey lui dit alors: - M'sieur l'président j'ai 5 questions:

1. Comment avez-vous réussi à gagner les élections, alors que vous avez perdu au décompte des urnes?

2. Pourquoi insistez-vous autant à vouloir attaquer l'Irak?

3. Ne croyez-vous pas que la bombe d'Hiroshima est la plus grande attaque terroriste de l'histoire?

4. Pourquoi la récré a-t-elle sonné 20 minutes plus tôt?

5. Où est passé bob ?

Vendredi 09 Février 2007 16:38

Un bon Prof d'économie
C'est l'histoire d'un prof d'économie dans une université Anglaise qui avait la fâcheuse tendance de toujours raconter des blagues salaces et de faire des insinuations grivoises.

Lassées d'être toujours prises pour cible, un groupe d'étudiantes décida qu'à la moindre allusion à tendance sexuelle, elles se lèveraient et quitteraient l'amphi en signe de protestation.

Néanmoins, un garçon ayant entendu les filles élaborer leur plan et voulant fayoter raconta tout au professeur.

Au cours suivant qui parlait de l'économie française, le professeur plaça judicieusement cette phrase:
-"Vous savez que malgré un taux de chômage élevé, la France a encore besoin de main d'oeuvre... On sait, par exemple, qu'il y a une pénurie de prostituées à Paris..."

À ces mots, les filles ayant décidé la rébellion se regardèrent, opinèrent du chef et se levèrent toutes en même temps pour quitter la salle...

... Et le professeur, les observant d'un air innocent leur dit bien fort:
- "Allons mesdemoiselles, inutile de vous presser! Le prochain avion pour Paris ne décolle pas avant ce soir..."

Vendredi 09 Février 2007 13:10

Merci pour la précision.
Émoticône

Vendredi 09 Février 2007 12:22

Coluche qui ne disait pas que des conneries, a dit :

"Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, le communisme c'est le contraire."

Émoticône

Jeudi 08 Février 2007 18:27

Bah non dsl, 1,1mm c'est un peu épais.

Jeudi 08 Février 2007 17:52

Citation de Tron :
Citation de Christ79 :
Génial le boulot que tu as réalisé spirit avec cet article, vraiment.


Tu n'es pas en train de commander un feint Long II à un Nico par hasard toi?

Émoticône



Oui.
Je me fais une petite raquette de défense pour m'amuser.

Jeudi 08 Février 2007 13:23

Voici le programme de Bayrou concernant les retraites, vous en pensez quoi ?
Parce que de toute façon il faudra bien prendre des décisions.

Régimes de retraites
« Réformer le régime des retraites au nom de l’égalité »
14 décembre 2006

La question des retraites n’est pas réglée : la réforme de 2003 a laissé les problèmes majeurs en suspens. Pour François Bayrou, le pilier de la réforme à remettre en chantier sera la justice. Tous les Français doivent être traités à égalité.


« La question des régimes spéciaux n’a pas été réglée en 2003, contrairement à ce que nous avions alors demandé. Il faut remettre à plat tout le système des retraites, en le fondant sur l’égalité et mener cette évolution en telle sorte qu’elle profite à tous . Je propose une refonte universelle, c'est-à-dire une réforme qui englobe tous les régimes, y compris les régimes spéciaux. Elle sera souple, ouvrant la voie à une retraite à la carte, une retraite par points.

Dans ce système de retraite par points, où le montant augmente avec le temps de cotisation, les salariés conserveront le droit de partir à la retraite à 55 ans, mais leur retraite sera plus importante s’ils partent plus tard. Cette retraite à la carte aura pour principe le droit pour chacun de définir son temps de travail et son niveau de retraite. Dès lors que cette réforme aura été adoptée, les acquis des régimes spéciaux seront individualisés : chaque agent pourra choisir lui-même l’âge de son départ à la retraite.

Cette retraite par points créera de vrais droits, prendra en compte la pénibilité et permettra ou le rachat d'années sans décote ou leur abondement par l'Etat. Ce système de retraites sera gérée en pleine responsabilité par les partenaires sociaux.

La justice est la clé de voûte de cette réforme, car elle prend en compte les engagements pris au moment de la signature du contrat de travail à l'égard des salariés. Dès lors, je suis sûr que les Français sont prêts à l’accepter, y compris - et je le souhaite - par referendum.

La question des « petites » retraites est aussi importante : aujourd’hui, un retraité seul ne peut pas s’en sortir, cela relève de la non-assistance à personne en danger ! Il faut un plan pour les petites retraites. »

Jeudi 08 Février 2007 08:21

Citation de cla.leroy :
Maxpower, laisse tomber...

Si t'es pas enseignant, inutile d'intervenir ici, il vaut mieux les laisser entre eux...


Laisses tomber...
Ce sujet finira par une conversation entre profs.

Mercredi 07 Février 2007 16:51

Génial le boulot que tu as réalisé spirit avec cet article, vraiment.

Mercredi 07 Février 2007 14:39

Yann-Bleiz et tsavatanen
Vos interventions sont très orientées. Vous cherchez à démontrer quoi ?
Que vous êtes sous-payés et que vous en faites plus que les autres ?
Et bien soit, j'avoue, honte à moi si je ne suis pas enseignant.

A votre place je démissionnerai et chercherai un job mieux payé et plus facile dans le privé. Je ne comprend pas pourquoi vous êtes encore dans l'EN.
Ah oui j'oubliai c'est un sacerdoce.

Tout ceci me confirme dans l'idée qu'il y a vraiment un fossé entre vous et les autres catégories de salariés. Qu'il est difficile d'établir un dialogue et que pour ma part je pense l'arrêté là, dommage.

Mardi 06 Février 2007 17:40

Citation de Yann-Bleiz :
Pour Christ79 et autres détracteurs des enseignants voici une petite réflexion qu'on m'a transmise il n'y a pas très longtemps.

IL FAUT REVOIR LE TEMPS DE TRAVAIL DES ENSEIGNANTS! LE DECRET DE 1950 EST VRAIMENT TROP VIEUX!
Actuellement, le temps de travail d'un enseignant de collège ou de lycée est de 18 heures par semaine. C'est, pour les professeurs certifiés, le seul élément fixe et clair relatif au temps de travail qui leur est demandé. Il a été fixé par une décret datant de 1950. Rendez-vous compte!
Ce qui détermine ce qu'un enseignant doit à la nation date de 56 ans. Il est vraiment temps de se pencher sur un problème aussi lourd de conséquences.
18 heures par semaines! Quel salarié ne voudrait pas travailler aussi peu pour d'aussi bons salaires?
Comment le législateur a-t-il pu créer en 1950 un statut aussi avantageux?
Il faut peut-être y regarder de plus près. En fait, ce temps a été conçu en prévoyant qu' un enseignant travaille 1,5 heures chez lui pour une heure devant élève afin de préparer ses cours, évaluer les élèves et actualiser ses connaissances dans sa discipline. Cela fait 18 fois 2,5 heures (1 devant les élèves et 1,5 à la maison), soit 45 heures hebdomadaires. En effet, le temps de travail légal de l' époque s'il était légalement de 40 heures par semaine, était en réalité de environ 42 h par semaine, sur 50 semaines.
Mais que s' est-il passé depuis pour les enseignants? Rien! Alors que pour les autres salariés il y a eu la troisième semaine de congé payé en 1956, puis quatre en 1969. Les 40 heures réelles ont été atteint au début des années 70 (elles étaient un droit depuis 1936).
Mais ça n' est pas fini: il y a eu les 39 heures et la cinquième semaine en 1982, puis les 35 heures en 2000. En somme le temps de travail hebdomadaire pour les salariés a baissé de 25 %. Mais les enseignants doivent toujours le même service.
C' est au moins un enseignant qui écrit cela vous dîtes-vous, en lecteur éclairé! Certes je l'avoue, je fais partie de ces privilégiés. Car, comment peut-on parler de temps de travail sans parler des vacances? Eh bien justement, le législateur a tout prévu et cela de deux façons. D' abord 45 heures dues quand les autres devaient 42, ça c' est pour les petites vacances (Toussaint, Noël...). Car les vacances c'est pour que les élèves se reposent. Donc notre temps de travail était annualisé. Mais, et les deux mois d'été alors? Là, c' est un tout petit peu plus compliqué. Certains enseignants ne le savent même pas, d'ailleurs. Cela se situe au niveau de la grille des salaires. Notre grille a été, elle aussi, fixée en 1950 au même niveau que les autres cadres de la fonction publique recrutés avec un concours au niveau bac + 3. Mais à cette grille, il nous a été retiré deux mois de salaires, puis le résultat a été divisé par 12. (Par exemple si un inspecteur des impôts est payé 2000 € par mois il recevra 24 000 € par an, alors que pour la même qualification, un enseignant recevra aussi 2000 € par mois mais sur 10 mois, soit 20 000 € par an. Cette somme est ensuite divisée par 12 et donne 1667 € par mois).
Eh oui, chers lecteurs, les enseignants ne sont pas payés pendant les grandes vacances.
Oui bon d' accord, peut-être que nous ne sommes pas si privilégiés que cela concernant le temps de travail. Mais côté salaires, quand même, nous ne sommes pas à plaindre! Eh bien soit, comparons:
Nous sommes nettement en dessous de la moyenne des cadres du privé comme du public (qu'on nous prouve le contraire). Mais, à mes yeux, l'exemple le plus frappant de la dégradation de la valeur que la nation accorde à ceux qui éduquent ses enfants est le suivant. Le salaire de départ d'un enseignant en 1970 était 2 fois supérieur au SMIC. Aujourd'hui, il n'est plus que 1,2 fois plus élevé. Autrement dit si comme le PS l'a écrit dans son projet le SMIC augmentera de 25 % au cours des cinq ans à venir (et l'UMP l'a augmenté au même rythme annuel dès cette année), un enseignant débutant gagnera moins que le SMIC. Faudra-t-il en arriver là pour que la société se rende compte de la dégradation de notre situation?
Alors oui le décret de 1950 est vieux! Il est vraiment temps de le toiletter comme le disent nos gouvernants! Mais dans quel sens? Est-ce en faisant en sorte que devions travailler plus pour gagner autant comme veut le faire M de Robien?

Laurent TARILLON, enseignant de sciences économiques et sociales à Grenoble.
PS: Je joints deux graphiques dans lesquels vous pourrez vérifier mes affirmations. Si d' autres personnes ont d' autres statistiques, elles peuvent me les envoyer, y compris si elles vont dans un sens opposé.
PS 2: Ce texte est libre de droits. Vous pouvez le faire circuler autant que vous le voulez. Il peut même être publié en me demandant mon accord.
Tarillon.laurent@nepasrecopierfree.fr



Salut Laurent,
Bienvenu dans le débat.
Tu m’interpelles alors je vais tenter de te répondre.

En premier lieu, je rectifie quelque chose, je ne suis pas un détracteur des enseignants.
Je n’ai pas ouvert ce débat sur votre temps de travail (voir première page de ce sujet) mais je réagis au propos d’une part, de linvisible :

«Ah oui, j'ai oublié d'ajouter une chose concernant les horaires de travail ds enseignants. Qu'on arrête de nous rebattre les oreilles avec le temps de préparation des cours à la maison. Je lis à droite et à gauche, qu'il faut 1h30 de préparation pour une heure de cours devant les élèves. Le temps de préparation est indispensable quand on enseigne en début de carrière. Mais quand on est "rôdé", avec un peu d'organisation, il devient quasiment inexistant même si certaines adaptations doivent être faites en fonction de l'actualité. Restent les corrections... Mais là aussi, il n'y en a pas autant qu'on veut bien le faire croire. Les élèves ne sont pas évalués à chaque heure de cours, ni même chaque semaine (sauf peut-être dans les classes préparatoires). »
Qui m’ont semblé honnête et d’autre part,

au propos de looping06 :
« 3- Sur le temps de travail des enseignants :
- Copies à corriger, cours à préparer, réunions exponentielles sont des facteurs qui allongent le temps de travail des enseignants et l'amène très facilement à 35 heures. Mais en plus de cela, il est plus fatigant d'être à 100 % devant des élèves pendant 18 heures que de travailler peinard dans un bureau ou de se rendre en bagnole à un rendez-vous commercial ou d'avoir un rendez-vous d'affaires ou d'attendre le client dans une boutique...

Alors, arrêtons de faire le procès des profs. Ils travaillent au moins autant que les autres.»

Qui m’ont semblé un peu moins honnête.

A partir de ces deux réflexions, j’ai pris la liberté de pousser ce raisonnement jusqu’au bout en essayant de mettre en relief les limites de ce dernier.

A cette fin, j’ai tenté de déterminer un volume d’heure annuel pour pouvoir comparer les professions entre elles, étant entendu qu’il n’est pas possible de le faire à partir d’autres critères plus subjectifs comme l’intensité du travail, la pénibilité…
On n’oppose à mon raisonnement que le temps de travail des enseignants n’est pas comparable aux autres catégories de salariés car ce dernier est réalisé sur 10 mois. Par conséquent, pour les 2 mois restant il ne s’agit pas de congés payés mais d’un lissage de rémunération comme tu l’as si bien expliqué.

Voilà un petit rappel pour ceux qui prennent le train en marche.


Je trouve ton intervention intéressante notamment au niveau de l’historique. Il n’est pas inutile.
Si effectivement le calcul de votre temps de travail date de 1950, il est évident que tout cela est archaïque.

Tu précises que ce volume a été calculé en 1950 sur la base de 18 heures de cours hebdomadaire auxquelles il faut ajouter 1,5h (en centième) au titre de la préparation, de l’évaluation et de la veille professionnelle.
A ce niveau là, j’ai une petite remarque à faire quand même. Si ce décret est archaïque, on peut peut-être légitimement se poser la question de la pertinence de cette même évaluation en ce qui concerne la préparation. En plus ou en moins d’ailleurs. Maintenant, je serai étonné que ce temps de préparation soit toujours le même aujourd’hui compte tenu des gains de productivité phénoménaux que la bureautique, la photocopie, l’Internet, ont amené depuis (à l’époque, le carbone était roi).
Maintenant, à combien on peut l’évaluer aujourd’hui ? Vous n’êtes pas tous d’accord visiblement.

Dans ton historique, tu expliques ensuite que les salariés des autres catégories socioprofessionnelles ont bénéficié de semaines de congés supplémentaires tandis que parallèlement vous n’avez rien obtenu.
Là j’avoue ne pas bien saisir. Vous auriez du avoir des semaines de congés supplémentaires ?
Si oui, tu proposes de les prendre quand ?

On arrive aux rémunérations.
Tu précises que votre rémunération est équivalente à 10 mois de travail. Elle est le fruit d’un prorata qui a été fait à l’époque selon la grille des cadres de la fonction publique soit, 10/12.
Il n’y a rien de choquant là dedans non ?
Si effectivement l’inspecteur des impôts dans ton exemple gagne plus à l’année civile c’est parce qu’il travaille 2 mois de plus, rien de plus. Je pense que l’équité est respectée dans le cas présent. Elle ne le serait pas au contraire si toi tu gagnais la même chose que lui en travaillant deux mois de moins. Il faut être logique. Mais bon, j’ai peut-être mal interprété ou mal compris le sens du message.

«Nous sommes nettement en dessous de la moyenne des cadres du privé comme du public (qu'on nous prouve le contraire) ».
Comme nous l’avons vu plus haut, ta rémunération est le fruit de 10 mois de travail lissé sur 12.
Si on prend l’exemple des 20000€ il faut les multiplier par 12/10 pour établir un ordre de grandeur équivalent aux autres professions à l’année. Cela ne me paraît insensé comme raisonnement, si tu enseignais toute l’année, c’est bien le salaire que tu percevrais, non ?
Si les 20000€ sont des traitements nets, il ne faut pas oublier les prélèvements sociaux (25% environ en +) pour obtenir la rémunération brute.
C’est important, car généralement lorsque l’on parle de salaire dans le privé, il s’agit de brut annuel.

Dans ce cas là, les écarts sont-ils toujours aussi importants ?

Par rapport aux cadres du privé, là par contre on vient sur un terrain que je connais mieux.
On va éviter les clichés facile mais dans la mesure où les enseignants n’aiment pas qu’on les titille sur leur temps de travail, je m’octroie le droit de préciser deux ou trois petites choses quand même.
Eh oui, chacun son tour.

En ce qui me concerne et au travers des cadres que je connais, le volume hebdomadaire est très rarement en dessous des 50h hebdomadaire (c’est une évaluation empirique personnelle). Je ne prend pas en compte les cadres dirigeants, les commerçants, les artisans pour qui le volume est nettement supérieur. Je ne prend pas en compte non plus les responsabilités, l’obligation de résultat, le stress, le management d’une équipe, la longue liste de motifs pour lesquels on peut se faire virer en cas de conneries ou, si du jour au lendemain ta tête ne plait plus. Bref, je m’en tiens au volume horaire.
En calculant un taux horaire es tu bien sur que la rémunération du cadre du privé est très nettement supérieure à la tienne ?
Pour ce qui est du salaire mensuel c’est très probable mais ce dernier est généralement en rapport avec l’investissement consenti et surtout la valeur ajoutée que peut amener le cadre.
Pour avoir une idée des salaires du privé, je te recommande la lecture de l’enquête annuelle de la revue «Management» sur la pratique des salaires en PME. Tu verras que les disparités sont très importantes selon le secteur d’activité, la taille de l’entreprise, son implantation géographique … Maintenant, ne te méprends pas, il n’y a aucune animosité dans mes propos, je te le dis comme je le pense.

Dernier point, pour les enseignants qui démarrent, je partage ton point de vue dans une certaine mesure, mais 2x fois le SMIC cela me paraît excessif aussi (je pense que tu parles de traitements nets, non ?).
Le problème de vos rémunérations tient à mon avis plus à la difficulté d’évaluer le mérite de chacun et d’octroyer donc des salaires plus juste en fonction de ce dernier critère. Il y a bien des glandeurs dans l’éducation nationale tout comme il y en a dans le privé. Ne pas l’admettre c’est être de mauvaise foi. Il faut que ceux qui tirent la charrette, obtiennent des gratifications. Mais à mon avis, il y a aussi beaucoup de chose à dire sur la gestion des ressources humaines dans l’EN.

A+

Lundi 05 Février 2007 18:23

tsavatanen
On ne sera jamais d'accord.

Pour l'école, j'aimerai que l'on m'explique cette méthode d'apprentissage en primaire. Je suis désolé de voir le niveau des gamins, c'est affligeant. On etait aussi mauvais à leur age ?

Lundi 05 Février 2007 18:17

C'est une place que je connais. J'ai pratiqué.
J'en ai essayé d'autres aussi.

Lundi 05 Février 2007 18:12

T'as raison.

Je vous propose d'arrêter là ce débat stérile.
Je ne vois pas comment je pourrai faire admettre certaines choses et personnellement je ne suis pas prêt à en admettre d'autres.
Dommage.

Mais on peut parler de l'école.
J'ai lu ce sujet parce que l'école m'intéresse.

Lundi 05 Février 2007 18:07

Congés payés, pas congés payés,
Au final, à la fin du mois du mois tu vois une différence ?
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