Je dois partir en week end les 23 et 24 juin à Montpellier (départ de Paris)... Je me renseigne donc sur le site de la SNCF qui m'indique triomphalement deux prix PREM'S (dont un en 1ère classe moins cher que le prix complet en seconde).
Prix total : 160,00 €... Ouille, c'est dans ces moments là que ça fait mal d'avoir plus de 25 ans !
Par acquis de conscience, parce que via internet c'est quand même pas compliqué, je vais voir le site d'Air France. Même choix de date, vendredi soir 22 et dimanche soir 24... Et pouf, la magie du libéralisme (spéciale dédicace à jpc45 et Lussy ) Je me retrouve avec un billet allez-retour à 142,29€ ! Sans aucune réduction style Prem's ou autre ! Et pour une durée moitié moindre !
Qu'en pensez-vous ? Comment expliquez-vous qu'un trajet en avion coûte moins cher qu'en train (j'ai du mal à englober les coûts de l'un et de l'autre, mais il me semblerait logique qu'il coûte moins cher de faire avancer un train que de décoller un avion ? ... Surtout que lorsque je vois la facture de l'avion je lis : Montant hors taxes : 72 € Taxes : 65,29 €, donc le prix de mon aller-retour serait de 72€, à peine plus qu'un aller simple hors taxe en train !)
Et seulement pour ceux qui réussiront à répondre à cette question, la question subsidiaire plus simple, vous, vous êtes plutôt train ou avion ? (celui qui me répond 4*4... : )
Train=centre ville a centre ville.
Avion=30km du centre a 30km du centre.
Bref en avion, tu mets autant de temps qu'en train... et tu vas peut etre meme payer plus si tu ajoutes le taxi (ou autres).
Je ne dirais pas ou je travaille.
A un niveau de prix plutôt équivalent je choisis sans hésiter le train pour des raisons écologiques.
Que tu sois dans l'avion ou pas, les effets nefastes de ce vol ne vont pas changer.
D'abord c'est faux, puisque si l'avion n'est pas plein, eh bien l'avion consommera moins de carburant.
Ensuite si une part non négligeable des voyageurs potentiels raisonnent comme moi, certains vols seront supprimés.
Moi, je prendrais plutôt le train. Ya souvent des retards dans les avions, de l'attente dans les aéroports, des frais ainsi que du temps supplémentaires pour se rendre du centre ville à l'aéroport (au départ et à l'arrivée). Il faut prendre en compte ces paramètres. Porte à porte, tu ne mettras pas plus de temps en train, à mon avis.
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Mardi 15 Mai 2007 08:23 par
linvisible
A un niveau de prix plutôt équivalent je choisis sans hésiter le train pour des raisons écologiques.
Que tu sois dans l'avion ou pas, les effets nefastes de ce vol ne vont pas changer.
D'abord c'est faux, puisque si l'avion n'est pas plein, eh bien l'avion consommera moins de carburant.
Ensuite si une part non négligeable des voyageurs potentiels raisonnent comme moi, certains vols seront supprimés.
Si je comprends bien, tu es contre les transports aériens. Mais si les avions polluent, c'est moins important qu'une voiture ( 4 fois moins polluant ), mais le train est très nefaste aussi sur l'environnement, surtout d'un point de vue visuel. Mais si je te suis dans ta logique, tu dois privilégié les transports en commun de ville, prendre ton vélo pour allez cherché ta baguette ? Parce que pour aller jusque là sur le choix de l'avion ou du train pour des questions d"environnement, tu dois avoir une démarche très poussé.
Mes chiffres sont archi-faux, excusez moi, je suis tomber sur un site qui raconter nimporte quoi. L'avion est 40 % plus polluant finalement, ce n'est pas négigeable éffectivement.
C'est bizare comme truc... Déjà je lis pas les mêmes résultats que toi sur ce site, mais bon... Pas bien grave. Par contre, ils donnent pour le vélo un résultat de 2 et pour la marche a pied 5... Arretez de marcher au fioul les mecs
Il se peut que les chiffres ont évolué car je ne suis pas retourné sur ce site depuis quelques temps.
Mais s'il y a des grosses différences, il serait plus simple de les donner plutôt que de mettre des points de suspensions sans grand intérêt.
Je suis pas sur qu'ils aient beaucoup d'interet ces chiffres... Car on a pas l'échelle de comparaison qui a été utilisée. Comment il arrive a dire un marcheur consomme 5, un vélo 2, un train qui fonctionne a l'électricité entre 15 et 30, une voiture qui fonctionne avec une base de pétrole 58 et un avion entre 50 et 80 ? ça veut dire quoi "gramme équivalent pétrole" ? Gramme de quoi ? De sueur ? De Co2 ? d'eau ? De pétrole ?
Soit, fourni leur ton échelle d'évaluation et transmet la leur ils seront sans très intéressé d'apprendre qu'il y a sur T2T un pongiste qui porte le pseudo de lussy qui possède la clef du problème...
Evidemment que ces chiffres ne permettent pas à eux seuls de répondre à cette question complexe (je ne pense pas qu'il en existe), c'est juste un indicateur.
Pour ce qui est des g équivalent pétrole :
Tonne d'équivalent pétrole
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La tonne d'équivalent pétrole (symbole tep) est une unité d'énergie d'un point de vue économique et industriel.
Elle vaut, par définition, 41,868 GJ (10 Gcal), ce qui correspond au pouvoir calorifique d'une tonne de pétrole. Elle sert aux économistes de l'énergie pour comparer entre elles des formes d'énergie différentes. Les équivalences sont calculées en fonction du contenu énergétique ; ce sont des moyennes choisies par convention.
Les multiples les plus utilisés sont :
• la kilotonne équivalent pétrole (ktep) : 1 ktep = 1000 tep ;
• la mégatonne équivalent pétrole (Mtep) : 1 Mtep = 1 000 ktep = 1 000 000 tep.
Le pétrole étant le combustible le plus utilisé, les économistes choisissent cette unité de référence pour comparer entre elles les différentes sources d'énergie. En général, à l'international et dans le bilan français on utilise la MTep, au niveau régional la ktep, et au niveau local simplement la tep. Les équivalences en tonne équivalent pétrole des différentes énergies : charbon, pétrole, gaz, bois etc. sont données ci-dessous. Pour l'électricité la méthode de calcul intègre les rendements des centrales. Pour le nucléaire, le rendement moyen est actuellement estimé 33 %. Le projet de réacteur EPR permettrait de passer à un rendement de 35 %, c’est-à-dire qu'il y aura 65 % de perte.
Conversions entre unités
1 tep = 41,855 GJ, certaines organisations utilisant cette valeur arrondie (par convention) à 42 GJ
1 tep = 39,68 MBtu
1 tep = 11 628 kWh
1 tep = 1 000 m³ de gaz (équivalence conventionnelle du point de vue énergétique)
1 tep = 7,33 barils de pétrole (équivalence conventionnelle du point de vue énergétiques.
Équivalences des principales formes d'énergie
Une tep correspond à environ 1,5 tonne de charbon de haute qualité, à 1 100 normo-mètres cubes de gaz naturel, ou encore 2,2 tonnes de bois bien sec.
• Combustibles fossiles :
•
o GPL : 1 tonne = 1,095 tep
o Essence : 1 tonne = 1,048 tep
o Fioul lourd : 1 tonne = 0,952 tep
o Coke de pétrole : 1 tonne = 0,762 tep
o Houille : 1 tonne = 0,619 tep
o Coke de houille : 1 tonne = 0,667 tep
o Lignite : 1 tonne = 0,405 tep
• Électricité:
o Électricité géothermique (1) : 1 MWh = 0,860 tep
o Électricité nucléaire (2) : 1 MWh = 0,261 tep
o Électricité fossile ou renouvelable: 1 MWh = 0,086 tep
o Gaz naturel : 1 MWh PCS (3) = 0,077 tep
• Bois : 1 stère = 0,147 tep
(1) Le contenu énergétique du MWh est de 0,086 tep, mais pour l'électricité d'origine géothermique on retient un rendement théorique des centrales de 10 % ; le coefficient d'équivalence en énergie primaire est donc de 0,086/0,10 = 0,860 tep.
(2) Pour l'électricité d'origine nucléaire on retient un rendement théorique des centrales de 33 % ; le coefficient d'équivalence en énergie primaire est donc de 0,086/0,33 = 0,2606 tep.
(3) PCS : Pouvoir calorifique supérieur
Critique du calcul du bilan d'énergie primaire
Le bilan en énergie primaire accorde une importance considérable à l'électricité d'origine nucléaire, devant le pétrole et loin devant les autres sources (gaz naturel...). En effet, la convention adoptée au niveau international consiste à évaluer la quantité de combustibles fossiles (en tep) qui aurait été nécessaire pour obtenir la même quantité d'électricité si on avait utilisé ce combustible, mais avec le rendement de la filière considérée. Elle gonfle donc artificiellement la part des filières aux plus mauvais rendement dans les bilans. [1]
Toutefois, cette critique pertinente pour l'électricité d'origine pétrolière, gazière ou renouvelable thermique, qui sont minimisées par la non-application d'un coefficient de rendement (de l'ordre de 0,387 pour le pétrole) ne concerne que la production d'électricité et ne s'applique pas aux sources renouvelables non thermiques pour lesquelles le rendement peut être égal à 1. Compte tenu de la très faible part d'électricité produite, en France, par du gaz, du pétrole ou des ENRt, ce biais n'a pas d'impact notable sur le poids relatif des sources de production de l'électricité dans ce pays. Par contre, la méthode utilisée pour comparer l'électricité avec les autres énergies est discutable. [2]
Jusqu'en l'an 2000, la conversion de l'électricité en tonne équivalent pétrole effectuée par l'Observatoire de l'énergie, organisme français chargé d'établir les statistiques énergétiques de la France, reposait sur des principes différents de la comptabilité internationale employée par l'Europe ou l'AIE. Les conséquences de ces changements sur les bilans sont importants : Si les consommations totales d'énergie primaire varient peu d'un bilan à l'autre, la consommation finale d'énergie est largement diminuée (de 25% environ), quant à l'autoconsommation de la branche des producteurs d'énergie, elle est mutlipliée par 3 ou 4. Il est donc important de mettre en garde les lecteurs de statistiques économiques contre les dangers d'un mélange des deux comptabilités.
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Mardi 15 Mai 2007 10:30 par
tsavatanen