Leviok,
Je serai décidément toujours aussi surpris par ce réflexe quasi pavlovien qui consiste à dire : « Déjà, il y a des années d’éminents personnages le disaient donc… » Donc quoi ? Ce n’est parce que cela a été dit, il y a longtemps, que ce n’est le cas actuellement, sinon pourquoi se casser la tête à faire cours ? Laissons tout le monde à la maison de toute façon le niveau ne peut pas baisser puisque cela a déjà été écrit, il y a des années.
Nivôdjeu,
En gros ils sont de plus en plus nombreux à en savoir de moins en moins, non ?
Eattheball,
Nombrilistes, ben voyons ! Bref passons. Je crois avoir apporté quelques liens démontrant que de toutes les matières, les mathématiques étaient, sans doute, celles qui avaient le plus souffert des coupent dans les programmes et dans les horaires (pourquoi un enseignant de SVT devrait-il protester alors que son enseignement, du point de vu des horaires tout au moins, a progressé ?) dès lors il est évident que les réactions seront plus vives dans cette matière que dans les autres.
On peut évident réagir comme certains collègues le font « Rien à foutre, ça nous fera moins de boulot ! » ou alors être un peu plus investi dans sa matière et tenter de la défendre.
Je n’ai jamais dit que pour moi une seule matière était importante mais au contraire que j’étais très heureux d'avoir étudié toutes celles qui m'étaient proposées.
Je réagissais surtout à cette notion de « connaissance utile » (que tu semblais soutenir cbs1) et qui me semble très dangereuse.
Si on veut en revenir à ce qui est utile pour tout le mode, c'est simple : Lire, écrire et compter (en fin de primaire théoriquement). Tout le reste ne sera utile qu'à certains d'entre nous.
En ce qui me concerne j'ai appris l'anglais et l'espagnol qui ne m'ont servi rigoureusement à rien (pour le coup il aurait été préférable que je travaille le russe et l'arabe), la SVT et la physique qui ne m'ont pas plus été utiles, l'histoire géographie et le français dont je ne vois toujours pas en quoi ils ont bien pu me servir (et je ne parle pas de la philosophie !) En fait, seules les mathématiques m'ont été utiles.
Evidemment, je force le trait (d'autant que je suis en fait très heureux d'avoir eu la chance d'apprendre tout cela) mais la notion de "connaissances utiles" est très difficile à définir et qu'en bien même elle le serait, je crois qu'il est très dangereux de jouer avec (utile à quoi et surtout à qui ?).
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Jeudi 16 Juillet 2009 06:18 par
tsavatanen
"J'enseigne à l'Université, et le niveau des étudiants que nous récupérons (et qui ont un bac S) est chaque année de plus en plus catastrophique, avec comme conséquence que nous ne pouvons plus assurer les cours que nous donnions il y a quelques années, car nos étudiants ne connaissent plus les bases requises en mathématiques pour faire de l'informatique, par exemple. Nous devons donc passer de nombreuses heures à revoir avec eux des choses simples, comme la notion de bases, la notion de nombre premier, ... dont certaines sont du niveau collège.
Il faut alarmer le grand public sur ce problème qui touche tous les domaines scientifiques. Il suffit de regarder la baisse des effectifs en sciences dans les universités pour constater l'ampleur de la catastrophe... "
Oui mais le programme a perdu en connaissance générale mais a t-il perdu en connaissance utile? OUI
Est ce que l'affaiblissement du niveau du programme au lycée s'est repercuté sur celui de la Fac, des BTS...? Encore OUI c'est d'ailleurs pour cela que les professeurs de faculté sont furieux.
Pour la dernière affirmation, je n'en sais rien car je n'ai pas les chiffres.
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Mercredi 15 Juillet 2009 15:44 par
tsavatanen
dragon hearth,
Si ton lycée n’a pas tendance à couper les heures en deux c’est formidable mais crois moi, ce n’est pas le cas partout… En ce qui me concerne, j’enseigne les maths en S et crois moi, les terminales S sont pleines de glandeurs et le pire c’est qu’ils finissent par avoir le Baccalauréat avec mention…
Pour te gouverne, même en incluant le programme de spécialité mathématiques (puisque tu l’auras compris c’est cette matière que j’enseigne et donc celle sur laquelle je me focalise) le programme de terminale S actuel reste une vaste rigolade face à un programme de terminale C. Le problème n’est pas seulement de ne pas être capable de faire certains sujets mais l’incapacité de faire aucun sujet…
D’autre part, je te rappelle que ce ne sont pas seulement les horaires de terminale et de première qui ont diminué (juste en passant en mathématiques, ça fait 2h30 en 2ans même avec la spécialité) mais l’ensemble des horaires (même au collège).
De plus, tu ne prends pas en compte les exigences de correction qui sont actuellement très très larges…En gros si tu as vaguement répondu tu as les points, ce qui n’était pas le cas avant.
Après que la SVT soit plus ou moins bouche trou comme tu le dis, je n’en sais rien, je ne connais pas suffisamment les programmes de cette discipline pour pouvoir faire un commentaire. La seule chose que j’entends lors des corrections du baccalauréat c’est qu’ils ne regardent plus ni les fautes d’orthographes ni les fautes de syntaxes qui étaient pénalisées avant.
Maxpower,
Crois moi j’ai eu l’occasion d’entendre et de lire à de multiples reprises des textes allant dans ce sens mais il ne s’agit pas ici d’impressions mais de faits. On peut dire ce qu’on veut mais quand on enlève 30 à 40% d’un programme sens rien ajouter, il est difficile de dire autre chose que : Il y en a moins qu’avant !
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Mercredi 15 Juillet 2009 15:30 par
tsavatanen
Mais ce qu'il faut voire c'est que depuis 1994 (il me semble), les bac C,D et E n'existe plus que sous la forme S avec option.
Par exemple le bac C c'était Math-Science Physique.
Il n'y a pas d'équivalent. Le bac S option Math, tu as 8H de math par semaine.
Pour les 2 autres options (SVT et P-C) tu n'as que 5H30 de math. Je trouve ca logique d'avoir moins de math pour les 2 autres options.
Donc par comparaison avec le bac C, les elèves perdent 1H de math par semaine mais gagnent dans les autres matières qui sont plus représentées.
Bon pour commencer la terminale S spécialité mathématique c’est 7h30 et non 8h donc 1h30 de perte. Il ne faut pas oublier non plus que toutes les classes de la 6ème à la terminale ont vu leurs horaires de mathématiques fondre comme neige au soleil.
Pour ce qui est du programme de mathématiques c’est bien simple, il est pratiquement impossible aujourd’hui d’utiliser un des sujets de terminale C avec aucun élève – pas plus de spé que de tronc commun – car au bout de deux questions tous les élèves sont largués par manque de connaissances (et non de capacités c’est le plus pénible)…
Je peux me tromper mais je crois que ces heures ne sont pas allés aux autres matières scientifiques mais plutôt à ces âneries de TPE…Voici deux petits tableaux assez instructifs….
Première S (1982 – 1993) Mathématiques : 6h Physique: 5h SVT : 2h30
Première S (1993 – 2001) Mathématiques : 6h Physique : 4h SVT : 3h
Première S (depuis 2002) Mathématiques : 5h Physique : 4h30 SVT : 4h
En gros la terminale S actuelle est une terminale D allégée (sauf 30 minutes en physique mais avec des épreuves expérimentales dont le but est de gonfler les résultats…).
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Mercredi 15 Juillet 2009 14:19 par
tsavatanen
Et encore pas tout de suite !! Il faut bien rattraper le retard accumulé durant les 12 années précédentes... Rien qu'en terminale S, on en est à 5h30 de cours de mathématiques alors qu'un terminale C en avait 9h, soit pratiquement 1an de perdu en 1an !! Et tout le reste est à l'avenant.
Malheureusement, cela ne risque pas de s'arranger avec les futures réformes notamment celle de la seconde. Cette dernière se proposait de simplifier à l'extrême le programme déjà allégé qui est enseigné. Heureusement les protestations des professeurs de mathématiques ont eu, en partie, raison de cette ânerie mais on peut déjà parier qu'elle reviendra plus tard...
La différence est que maintenant tout le monde va en 3ème, aussi bien des petits génies que des enfants en grande difficulté scolaire. Je me demande d'ailleurs comment font les profs de 3ème pour gérer une telle hétérogénéité avec réussite.
En ce qui nous concerne, puisqu’il n’y a pas d’autre possibilité, on les amène tous au Baccalauréat, d'où la constitution de terminale n'ayant à priori aucune raison de se trouver là.
Le plus drôle, c'est que presque tous finissent par l'avoir !! Je me souviens d’une classe de TL où la majorité des élèves était en grande difficulté en français et où portant il n’y a eu aucun échec (pas même un rattrapage)…
les emplois total sont majoritairement crée à l'étranger, il faut avoir le sens de l'exil quand on a une famille en france mais la paye doit être très correct en V.I.E...
C'est vrai que Total est assez généreux avec ses VIE surtout quand on pense que les anciens CSN en ambassade étaient payés des clopinettes aux mêmes endroits...
Le sens de l'exil ! Fichtre comme tu y vas ! Il s'agit juste de vivre pour une durée déterminée dans un endroit qui n'est certes pas toujours agréable mais toujours avec une rémunération qui te permet d’améliorer le quotidien…
S'il persiste, il ne sera plus évêque, c'est tout, on ne s'oppose pas au Pape et à son infaillibilité. Je ne vois quoi en quoi ça déshonorerait l'Eglise, qui a toujours eu une conduite exemplaire en la matière.
J'ai pourtant comme l'impression qu'un certain malaise règne autour de l'attitude de Pie XII durant la seconde guerre mondiale.
Je pense quand même que, dans le jeu, celui qui attaque prend davantage un risque que celui qui "remet" ou défend en attendant la faute où la possibilité de contrer.
Après, "le risque paye" en tennis de table (en bourse aussi, les résultats des actions sur longue période battent toujours les autres placements) lorsque ce risque est calculé, maîtrisé, mais çà, ce n'est pas une surprise ou une nouveauté.
Donc dire que la stratégie d'attaque n'est pas "courageuse", au vu des résultats qui montrent qu'elle est la plus souvent payante, ne me paraît pas juste.
En tennis de table, la prise d'initiative est souvent récompensée, c'est ce qu'on peut dire
Après je suis d'accord pour dire qu'il y a un déséquilibre de ce point de vue 'elle est peut-être "trop" récompensée)
On ne parle pas ici de courage (ce n’est que du ping…) mais de stratégie plus ou moins risquée.
Il faut être réaliste : Qui est le dernier N°1 mondial défenseur ? En ce sens, se dire dès le départ, je serai défenseur est la stratégie la plus risquée même si ce n’est pas celle qui amènera à la plus grande prise d’initiative.
Il faut tout de même remarquer que la défense pure n’existe pratiquement plus, les défenseurs prennent de plus en plus l’initiative (retour agressifs, tops…)
J'ai, pour ma part, de plus en plus l'impression que l'une des plus scandaleuses inégalités ne réside ni dans l'aspect financier (inéluctable), ni dans l'aspect familiale (là encore inéluctable) mais dans l'aspect géographique (qui lui ne n’est pas inéluctable).
Selon le lieu où tu étudies, tu auras plus où moins de chance de parvenir à ces écoles. Je précise que je me situe au niveau régional voire départemental et non national lorsque que parle du lieu d'étude.
Je ne sais pas qui est ce paris18 mais ce qu'il dit ne me semble pas idiot.
1 : On peut perdre en ayant gagné plus de points que son adversaire et donc perdre même avec 51% de ses "superfrappes" sur la table.
2 : L'attaque est une prise de risque certes mais si c'est la stratégie qui mène le plus souvent à la victoire, est-ce la plus risquée ?i
100% d'accord pour les 4 sets.
3 sets , ça passe tellement vite... Mais bon, on ne regrette pas au vu des retransmissions télé qui ont fortement augmenté depuis le changement.
Si tu parles des chaines généralistes (les seules avec lesquelles on puisse comparer étant donné que les autres n'existaient pas - ou peu - avant les sets en 11), j'avoue être assez surpris.
on fait moins bien que l espagne pourtant ils etaient a 15% il y a quelques années!
va au bout de tes idées, qu'en conclus tu?
je fais juste une constatation . on a ete moins performant en france pour reduire le taux de chomage ou alors l espagne a ete plus performant que la france pour creer des emplois.
Le chômage augmente encore en Espagne Par La Tribune
En Espagne, le nombre de demandeurs d'emploi augmente en juillet de 1,5% par rapport au mois précédent. Beaucoup d'entre eux sont issus du secteur de la construction qui est sinistré.
Le nombre de demandeurs d'emploi en Espagne a atteint 2.426.916 personnes au mois de Juillet selon le ministère du Travail espagnol. Il a augmenté de 1,5% par rapport à juin avec 36.492 chômeurs de plus.
Le taux de chômage, calculé par l'institut national de la statistique (Ine), a progressé au deuxième trimestre pour atteindre 10,44% de la population active, contre 9,6% au premier trimestre. "Ce sont des données très préoccupantes", a commenté la secrétaire générale chargée de l'Emploi au ministère, Maravillas Rojo, citée dans le communiqué paru ce lundi.
Ces chiffres sont en effet significatifs du très fort ralentissement économique auquel l'Espagne est en proie en ce moment. Le pays a été de 2001 à 2006 la région de la zone euro ou la création d'emploi était la plus importante. Mais la hausse record des prix du pétrole et l'effondrement du secteur immobilier ont entamé la croissance, et le pouvoir d'achat des Espagnols.
La crise immobilière notamment pèse sur la conjoncture. Le secteur immobilier a subi de plein fouet l'année dernière la crise des subprimes et la crise du crédit. Le nombre de permis de construire délivrés a chuté de 58% en mai 2008 par rapport au même mois de l'année dernière. Les emplois liés à ce secteur se sont réduits de 4,5% au deuxième trimestre. Le ministre des finances Pedro Solbes déclarait mercredi 30 juillet que la croissance, de 3,8% en 2007 pourrait être de 1,6% en 2008 et proche de zéro en 2009.