pour résumer l'article, l'auteur dissèque le service de Gerell et montre qu'il est faux car il utilise sa tête pour cacher la balle au moment de servir, et que cela provoque un retour "facile" à attaquer fort la 3è balle. Il est pour que la règle sur le service soit appliquée et même durcie.
Intéressant, mais il serait préférable que cette règle floue et difficilement applicable soit supprimée plutôt que renforcée compte tenu qu'elle n'apporte pas grand chose.
Le problème avec Mattenet n'est pas son niveau de jeu, car atteindre le top 20 et se maintenir dans le top 50 c'est excellent dans l'absolu. Ce qui dérange c'est l'impression qu'il peut faire mieux, beaucoup mieux s'il modifiait certains aspects de son jeu. Depuis des années, il retombe systématiquement dans les mêmes travers : il recule immédiatement, il bloque mou en coup droit laissant l'adversaire reprendre l'initiative, etc. J'ai aussi l'impression qu'il est le type de joueur à gagner un set 11/3 et en perdre deux 9/11, mais c'est peut-être qu'une impression...
Lebesson me semble moins fort que Mattenet par exemple, mais beaucoup plus efficient. C'est ce que l'on attend d'un sportif professionnel. Il y a quelques années, Ovtcharov me semblait beaucoup moins solide en coup droit qu'aujourd'hui. Je ne m'attendais d'ailleurs pas à ce qu'il atteigne un tel niveau. Gauzy semble également progresser en coup droit depuis quelques mois, c'est agréable à constater.
Libre à toi de préférer regarder un showman jouer plutôt qu'un professionnel, mais il me semble que Mattenet se considère comme un pro et pas un pître.
Je viens de regarder le highlight du match Gerell-Mattenet et la question que je me pose c'est : Adrien est-il un showman ou un compétiteur ?
Après ce point exceptionnel à 10 partout à la belle qu'il perd, il salue le public qui applaudit les deux joueurs ; puis lorsqu'il perd le match, il se comporte comme s'il l'avait gagné en allant saluer le public directement, à l'instar de quelqu'un qui serait satisfait de sa prestation. Ce match était formidable d'un point de vue des échanges, mais son comportement ne trahit-il pas un manque d'envie de gagner ?
Quand je le vois jouer, j'ai toujours l'impression qu'il s'agit d'un amateur capable de jouer à haut niveau. Les jolis coups partent, mais le jeu manque de structure, de direction. On ne comprend pas quelle stratégie il essaie d'appliquer, comme s'il jouait de manière aléatoire comme la plupart d'entre nous les amateurs. C'est frustrant.
"Se faire traiter d'idiot par des imbéciles est un plaisir de fin gourmet"
C'est marrant quand même vous me cataloguez comme prof sans même que j'aie indiqué mon métier et ensuite vous me reprochez de ne pas savoir lire... la paille, la poutre, tout ça tout ça.
Notez bien que je préfère ne pas revenir sur les conneries que vous déblatérez au sujet des profs et de l'EN
On a bien compris que tes interventions sont soit des attaques personnelles, soit caricaturales ("courir après toujours plus", "vanter le modèle américain", etc.). Après t'as le droit de penser que s'intéresser à la FP c'est perdre son temps, mais si t'argumentais ça deviendrait intéressant.
Citation de Freedomofspeech :
Bon popette je connais, mais toi halifax je te découvre et franchement t'es lourd, j'imagine que tu idéalises les libertarians et Milto Friedmann mais tout de même tu leur fais un peu honte ne crois-tu pas?
Merci. Je n'idéalise cette pensée pas mais j'y souscrit ! Explique en quoi je leur fais honte ?
Pourtant, enseigner la meilleure façon de gérer son argent me semble une excellente chose à enseigner à l'école. Et ça commence par savoir compter ; parce que t'as beau avoir l'iPhone dans la poche, si tu n'as aucune notion de calcul mental c'est pas évident d'avoir un regard critique immédiat sur des choses toutes simples comme un prêt, une épargne, etc. Genre, on te propose un prêt à taux bas mais avec des frais de dossier ou une assurance qui multiplie le coût du prêt par deux... ou bien des mensualités basses mais un coût total qui atteint le double de l'achat de départ...
D'accord avec ça. Tout le monde y gagnerait que les éléments de base de la finance personnelle soient expliqués à l'école (salaires, retraites, impôt sur le revenu, cotisations patronales/salariales, TVA, CSG, assurances-vie, PEA, actions, obligations, immobilier, prêts, etc.). À l'université au Québec j'avais assisté à un cours sur la finance personnelle qui présentait le système québécois, les différentes façons de placer son argent et leurs implications. Ces connaissances-là en France ne sont pas facilement accessibles et c'est dommage. Autour de moi je vois de l'argent dormir sur des comptes faiblement rémunérés ou investi dans des fonds de gestion moisis surfacturés (sous les conseils de pseudos conseillers financiers - càd, vendeurs - des principales banques, dont le conflit d'intérêt est évident et ne choque personne).
Citation de popette58 :
Quant à prendre le temps du vivre, c'est bien une réflexion de prof ça. C'est sûr que quand tu as un bon salaire, 4 mois de vacances payées et une 20 aine d'heures de présence à assurer par semaine, tu peux effectivement prendre le temps de vivre, à défaut de t'enrichir.
Les profs (<= lycée) ont un salaire médiocre, mais au vu de ce que l'EN produit ça reste cher payé. Privatisons l'EN.
- c'est marrant qu'on nous vante encore le modèle américain tout de même quand on voit à quel point leur société fonce dans le mur, m'enfin bon ça dépend des lunettes que l'on porte me direz vous
Ce qui est surtout marrant, c'est que nulle part n'est vanté le modèle américain.
Citation de Freedomofspeech :
- euh et sinon si on en a rien à faire de s'enrichir et qu'on préfère prendre le temps de vivre plutôt que de le perdre en courant après toujours plus?
- rien qu'en y pensant deux secondes je trouve des dizaines de choses plus intéressantes à enseigner à l'école
Comme apprendre à lire, par exemple ? Reprends du pop corn, car personne n'a dit qu'il était préférable de courir après toujours plus.
De toute façon, si les profs comprenaient quelque chose à l'argent ils ne seraient pas profs.
Je pense que plus de français que tu ne le crois sont conscient de la dérive du système mais passé 45-50 ans tu as tellement "investi" dans le système que tu te sens un peu obligé de croire qu'il va continuer.
En être conscient et pratiquer la politique de l'autruche, c'est une belle preuve de lâcheté. J'encourage les jeunes à quitter la France et ses absurdités.
Citation de mithrandir :
Et ne t'enflammes pas trop sur la supériorité nord-américaine, les 401-K des salariés d'Enron de WorldCom, de Lehman sont là pour montrer que le système américain est très loin d’être la panacée.
Sans parler de la période 2008-2011 ou leur immobilier a perdu 30 % et leurs actions 50 %, heureusement que la Fed était là pour leur sauver les miches...
Les faillites sont un mal nécessaire dans un marché libre. Les salariés dont tu parles qui ont "tout" perdu, ce sont certainement ceux qui ont investi toute leur retraite dans le fonds de pension de leur société. Personne ne les y a obligés. Ce n'est pas le système qui est en cause ici, mais les (mauvais) choix individuels.
Citation de mithrandir :
Je préfère largement le modèle suédois avec un compte personnel par point et la valeur du point revue selon la démographie et la performance des marchés financiers, c'est à dire un système collectif avec une gestion sérieuse et pas comme en France, avec la technique je repousse la patate chaude a mon successeur
Je ne connais pas assez ce système pour en parler, mais comme on a probablement l'un des pires systèmes au monde je ne prends pas beaucoup de risques en abondant dans ton sens.
Enfin il existe des facteurs culturels et historiques qui font que les européens sont plus averses au risque que les nord-américains ce qui se répercute sur le nombre d'investisseurs en bourse, etc ...
J'échangerais averses contre aveugles en ce qui concerne les français : leurs cotisations alimentent un système en faillite et ils n'ont aucun moyen de récupérer leur mise !
Le salaire moyen des américains c'est dans les 4000€ brut par mois cowboy, même en compensant pour ceci ou cela, je pense que n'importe qui conviendrait qu'on est bien au dessus du français moyen...
Parcqu on a pas tous comme objectif dans la vie de se créer capital et de le faire grossir? Et de passer tout notre temps libre (que ce soit en action ou en pensée ) a chercher comment s'enrichir. .
Vision typiquement française tu me diras...mais je ne suis pas pressé qu'on s'americanise plus qu'on ne l'est déjà. .
Il est possible de s'intéresser à ses finances et apprendre à les gérer convenablement (avec ses propres objectifs, pas nécessairement en visant le gain maximal) sans y consacrer beaucoup de temps. Ne tombe pas dans l'extrême. L'américain moyen n'est pas à mon sens un exemple de bonne gestion (surendetté, surconsommation, compte retraite insuffisamment alimenté).
halifax, beaucoup de tes considérations ne reflètent pas la réalité de la vie de tous les jours pour beaucoup (la majorité ?) des Français. Il y a actuellement 11 ou 12% de chômage en France (certainement beaucoup plus car les chiffres sont biaisés). Si tu rajoutes à celà, les très nombreuses personnes qui travaillent à temps partiel (surtout des femmes), là tu te rapproches de la réalité.
Je ne nie pas ce constat de réalité, la France s'étouffe de l'omniprésence étatique. L'initiative privée tourne au ralenti alors l'état intervient pour tenter de parer au mal qu'il a lui-même causé, en bon pompier pyromane qu'il est.
Citation de baldeping :
Je te conseille de regarder les indicateurs de pauvreté (économiques, sociaux etc...) en France et ce que tu y verras va clairement te faire halluciner. La France que beaucoup décrivent comme un pays riche est en train de se paupériser (jeunes et moins jeunes). Et même ceux qui sont censés gagner et avoir un peu d'argent n'y arrivent plus (agriculteurs, artisans et j'en passe). Et de plus en plus de gens (y compris les diplômés) vivent de petits boulots pour survivre.
Pourquoi, à ton avis ? On a la société qu'on mérite. Dans mon entourage, ceux qui s'en sortent le mieux financièrement et professionnellement ont quitté la France. Aujourd'hui ce que je vois, c'est qu'il y a de nombreuses opportunités sur Internet pour faire des affaires. Va sur les sites comme UpWork, elance, freelancer, etc. Il y a beaucoup de projets, pourtant je ne connais aucun français qui se soit lancé dessus. C'est plus facile d'occuper son temps à pleurer les fermetures d'usines, délocalisations et autres licenciements massifs que d'apprendre des compétences recherchées et bien rémunérées.
Citation de baldeping :
IL NE S'AGIT PAS DE FAIRE DU MISERABILISME mais de constater que pour beaucoup de gens, mettre de l'argent de côté est impossible.
Si tu n'es pas capable d'épargner c'est soit parce que tu dépenses trop, soit parce que tu ne gagnes pas assez. Dans les deux cas, tu peux changer quelque chose. Si tu ne changes rien la source du problème c'est toi et pas le peu d'argent que tu gagnes ou le trop d'argent que tu dépenses. Il s'agit de responsabilité individuelle, un concept assez lointain dans un système paternaliste étatique bien établi comme c'est le cas en France.
Citation de baldeping :
Pour revenir sur les formations : et bien...pour la plupart elles ne sont pas gratuites...beaucoup de conseils régionaux ont coupés les subventions. C'est donc souvent compliqué (pas impossible...hein...mais compliqué).
Qui passe encore par ces formations obsolètes qui préparent aux métiers d'hier ? Va donc sur coursera, udemy, khan academy, etc. Beaucoup sont gratuites. Aller à l'université n'est plus nécessaire aujourd'hui avec la démocratisation de la connaissance sur Internet. Je sais que c'est difficile à comprendre en France où l'on aime les règles bien établies et les parcours bien tracés, où l'on cultive la discrimination au diplôme.
Je trouve cette discussion vraiment intéressante en tout cas car elle fait bien ressortir les différentes façons de voir les choses.
1. Élimine ce fatalisme (smicard un jour, smicard toujours)
2. Utilise ton temps libre (en France on n'en manque pas) pour te former à d'autres activités
3. Développe une activité à côté de ton travail de smicard qui te permettrait de générer des revenus additionnels (avec le statut d'autoentrepreneur par exemple)
Je veux bien éliminer le fatalisme du smicard toujours mais franchement ton point 3 est tout de même osé. Dire qu'après ta journée de travail tu puisses repartir sur une autre activité, ça revient à dire que l'on doit être capable de faire 2 journées dans une, enfin au moins 1 journée et demie.
Seule une petite minorité pourra faire ça.
À long terme je suis d'accord, je n'encourage pas au surmenage. Prendre le temps de se former pendant un certain temps pour soit compléter ses revenus soit changer de métier, c'est accessible à tout le monde avec un peu de volonté.
Si on va par là et pour suivre la comparaison avec les américains, c'est vrai qu'ils sont de vrais modèles en matière de consommation et d'économie d'énergie, il n'y a qu'à voir la taille et la consommation de leurs véhicules !
Le PIB par habitant des États-Unis est d'environ 20% supérieur à la France ($53K vs. $44K), mais la plupart vit à crédit et ils ont d'ailleurs de gros problèmes de retraites (pas de quoi se féliciter de notre système par répartition ruiné cela dit, chez eux au moins ce sont ceux qui n'ont pas cotisé assez ou fait n'importe quoi qui en font les frais, en France c'est tout le monde).
Citation de archeo :
Mon propos ne remet cependant pas en cause ton post d'origine avec lequel je suis assez d'accord. Et sans pousser jusqu'aux placements financiers, rien qu'acquérir la jugeote suffisante pour faire la part des choses entre recettes et dépenses (combien confondent chiffre d'affaires et profit), ça éviterait déjà bien des soucis financiers à bon nombre de ménages.
Je ne suis pas d'accord en ce qui concerne les placements financiers. Par exemple, investir dans un PEA permet de faire fructifier son capital à l'abris de l'impôt (seules les plus-values sont taxées à 15.5% lorsque l'argent est retiré après plus de 8 ans il me semble). Investir une petite somme chaque mois en pensant aux études de ses enfants dans 18/20 ans ou pour leur permettre de se lancer plus sereinement dans la vie active est une bonne idée à mon avis.
Bien moins de revenus = bien moins de placements et d'investissements = c'est mathématiques.
L'argent va dans le loyer, la nourriture, les factures, les charges et quand il en reste, le ping pour les gens de ce forum et aussi les enfants ou parents âgés à aider (financièrement et matériellement) pour ceux qui en ont... est-ce que tu me vois venir ???
Ce n'est pas une différence de mentalité mais seulement la réalité de la vie...
Le smic net aujourd'hui doit tourner aux alentours de 1200 euros...donc, avec tout ce que j'ai énoncé plus haut, à la fin du mois il n'y a plus rien...
Le problème de fond, c'est la tendance que l'on a à ajuster ses dépenses à son niveau de revenus. Combien de smicards possèdent un smartphone et paient un forfait de 30 à 40 euros/mois ? Combien de personnes utilisent leur voiture à la place du vélo pour des petits déplacements ? Il y a plein de petites décisions que l'on prend chaque jour sans vraiment y réfléchir qui coûtent beaucoup d'argent.
Lorsque l'on en prend conscience, il devient plus facile de réduire les dépenses qui n'apportent pas de réelle valeur ajoutée (smartphone par exemple). Et miraculeusement, on finit par en trouver de l'argent. Certes en gagnant 1200 euros/mois, c'est difficile d'épargner 2000 euros. 200 euros en revanche, non. C'est un choix de vie. L'argent investi travaille pour toi, alors que si tu dépenses la quasi totalité de ton salaire tu finis par travailler pour avoir de l'argent... Il faut en être conscient.