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Elections Présidentielles

Samedi 05 Mai 2007 17:37

Ne perdons pas espoir...les sondages ne veulent rien dire...et regardez par vous meme...
http://www.3cetudes.fr/

Samedi 05 Mai 2007 17:42

effectivement, ne perdons pas espoir, Nicolas conserve toutes ses chances de victoire.

Samedi 05 Mai 2007 17:42

C'est bidon !

Samedi 05 Mai 2007 17:44

"Le campagne électorale est terminée !!!"

Non mais ! Émoticône

Samedi 05 Mai 2007 17:46

Poule !
Toujours d'humeur pour l'humour, sans déc ...

Samedi 05 Mai 2007 18:04

Citation de titeuf83130 :
Ne perdons pas espoir...les sondages ne veulent rien dire...et regardez par vous meme...
http://www.3cetudes.fr/

T'es en train de nous dire que les sondages se trompent, et que c'est un sondage qui en apporte la preuve en disant l'inverse que tout les autres ?
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Samedi 05 Mai 2007 18:04

doublon, désolé
Message modifié 1 fois, dernière modification Samedi 05 Mai 2007 18:05 par Yann-Bleiz
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Samedi 05 Mai 2007 19:43

Citation de titeuf83130 :
Ne perdons pas espoir...les sondages ne veulent rien dire...et regardez par vous meme...
http://www.3cetudes.fr/



tu peux garder espoir mais dimanche soir tu vas etre encore + deçu apres l annonce des resultats! Émoticône

Samedi 05 Mai 2007 21:39

Déçu pour tous ceux qui n'auront pas vu le(s) coup(s) venir, oui, c'est exactement cela !
Toujours d'humeur pour l'humour, sans déc ...

Samedi 05 Mai 2007 23:06

les decus seront nombreux demain !!!

Dimanche 06 Mai 2007 03:55

Selon le dernier sondage réalisé vendredi, Nicolas Sarkozy remporterait l'élection présidentielle par 55% des voix contre 45% à Ségolène Royal. La candidate PS chute de 3 points en 4 jours.

L'écart se creuse fortement entre les deux finalistes. Nicolas Sarkozy obtiendrait 55% des intentions de vote au 2e tour contre 45% à Ségolène Royal, selon un ultime sondage BVA/Orange réalisé vendredi. La candidate socialiste chute de 3 points en 4 jours. Deuxième enseignement, le nombre d'indécis est en forte diminution. 82% des personnes interrogées ont déjà décidé pour quel candidat elles allaient voter, contre 13% qui se décideront le jour même du vote. Pour rappel le 22 avril, les Français n'étaient que 64% à être sûrs de leur choix, contre 25% à vouloir se décider le jour du scrutin. Concernant le pronostic de victoire, il reste pratiquement inchangé par rapport au 1er tour. 72% des Français pensent que Nicolas Sarkozy sera élu président contre 16% pour Ségolène Royal, sachant que les sympathisants de gauche penchent à 56% pour Nicolas Sarkozy. Sur la motivation du vote, il existe une nuance de taille entre les deux camps. En effet, seules 26% des personnes ayant l'intention de voter Nicolas Sarkozy le feront parce qu'elles ne souhaitent pas que Ségolène Royal soit présidente, alors qu'elles sont 47% à voter pour la candidate PS afin de faire barrage au candidat UMP. Enfin, et ce n'est pas une surprise, 79% des personnes interrogées ont été plutôt ou très intéressées par la campagne présidentielle. (Dioranews)

Dimanche 06 Mai 2007 04:11

Si on se base sur le même taux de participation qu'au 1er tour, on peux dire qu'en gros sur les 20 250 000 voix qu'aurait Ségo, 9 520 000 ne sont en fait pas pour elle... Seul 10 730 000 français, soit un peu plus 1/6eme de la population est d'accord sur ses idées.

Et pour respecter légalité...

Si on se base sur le même taux de participation qu'au 1er tour, on peux dire qu'en gros sur les 24 750 000 voix qu'aurait Sarko, 6 420 000 ne sont en fait pas pour lui... Seul 18 315 000 français, soit un peu moins 1/3eme de la population est d'accord sur ses idées.

Dimanche 06 Mai 2007 09:01

55/45 ?

C'est pas du déjà vu ce score ... référendaire ?

55/45 ! Ainsi soit-il !

" Nous aurons le destin que nous aurons mérité " Albert Einstein . Dans un cas comme dans l'autre ...
Message modifié 1 fois, dernière modification Dimanche 06 Mai 2007 09:13 par bible
Toujours d'humeur pour l'humour, sans déc ...

Dimanche 06 Mai 2007 12:15

Citation de bible :
55/45 ?

C'est pas du déjà vu ce score ... référendaire ?

55/45 ! Ainsi soit-il !

" Nous aurons le destin que nous aurons mérité " Albert Einstein . Dans un cas comme dans l'autre ...


Fataliste bible ?

Dimanche 06 Mai 2007 12:30

le taux de participation est très élevé à midi : 34,11% contre 31,21% au 1er tour.

Dimanche 06 Mai 2007 12:40

Citation de jpc45 :
le taux de participation est très élevé à midi : 34,11% contre 31,21% au 1er tour.


Une deuxième défaite pour Lepen qui a appelé a ne pas voter... Qui va s'en plaindre ?! Émoticône

Dimanche 06 Mai 2007 12:59

Citation de kiss cool :
Citation de bible :
55/45 ?

C'est pas du déjà vu ce score ... référendaire ?

55/45 ! Ainsi soit-il !

" Nous aurons le destin que nous aurons mérité " Albert Einstein . Dans un cas comme dans l'autre ...


Fataliste bible ?


- Non !

- Majeur ?

- Oui, majeur et sans doute ... minoritaire !
Toujours d'humeur pour l'humour, sans déc ...

Dimanche 06 Mai 2007 13:14

Citation de jpc45 :
le taux de participation est très élevé à midi : 34,11% contre 31,21% au 1er tour.



je suis dans les 34.11%
a voté ce midi !
Message modifié 1 fois, dernière modification Dimanche 06 Mai 2007 13:16 par micpidu29

Dimanche 06 Mai 2007 13:27

article paru da,s le Temps (journal belge)

*****************************************
C'est fini! La campagne présidentielle française s'achève ce samedi, après plusieurs mois de tournées électorales et de médiatisation intensive. La France ressort transformée de cette période charnière: par certains aspects, ce n'est plus tout à fait le même pays.

• Le constat d'une crise profondeLa nécessité d'une «rupture» avec un modèle en déclin est le cheval de bataille de Nicolas Sarkozy. En dénonçant l'échec des politiques menées «depuis vingt-cinq ans» sur le chômage - entre autres -, il a renvoyé dos à dos la gauche et la droite chiraquienne, jugées responsables d'une faillite collective. Malgré les incantations rituelles sur «la France, cinquième puissance du monde», l'image qui a dominé cette campagne est celle d'un pays en crise.

Ce constat est partagé par Ségolène Royal et François Bayrou: la première veut quitter «un système qui ne marche plus», le second souhaite un «électrochoc» qui permettrait de briser le verrouillage imposé par les «puissances» politiques, médiatiques ou financières.

• Chercher les solutions à l'étrangerC'est un autre thème martelé par Nicolas Sarkozy durant la campagne: pourquoi la France ne pourrait-elle pas diminuer son chômage et augmenter le niveau de vie de sa population, comme l'ont fait d'autres pays? Les exemples qu'il cite souvent sont la Grande-Bretagne, l'Irlande, le Danemark, la Suède, tous censés avoir réussi en introduisant une dose plus ou moins forte de libéralisme dans leur modèle social.

Ségolène Royal n'est pas en reste: elle se réfère aux «démocraties du nord de l'Europe», qui concilient croissance, innovation et protection sociale forte. Mais son parti n'a pas encore accepté deux éléments centraux du modèle nordique: un Etat maigre, bien géré, et l'assouplissement du marché du travail. Quant à François Bayrou, il a pris l'Allemagne comme exemple d'un pays où gauche et droite peuvent travailler ensemble.

• Dette et bureaucratie: le signal d'alarme est tiréNicolas Sarkozy veut diminuer les effectifs de la fonction publique, Ségolène Royal entend «débureaucratiser» et décentraliser l'administration, François Bayrou affirme que l'Etat ne peut pas tout faire à la place de la société. Tous trois - et particulièrement le candidat centriste - ont proclamé l'importance de réduire la dette publique (environ 1200 milliards d'euros). Même si leurs solutions sont différentes, ils se rejoignent sur un diagnostic: l'Etat français a atteint un degré d'hypertrophie préoccupant. S'il n'est pas aminci ou au moins stabilisé, il risque d'étouffer encore plus la croissance.

• L'écologie fait quelques progrèsC'est l'effet Nicolas Hulot: sa menace d'entrer dans la course a forcé les autres prétendants, en particulier Nicolas Sarkozy, à «verdir» leurs programmes. On a ainsi vu le candidat de droite promettre de «sauver la planète», tandis que Ségolène Royal est apparue comme la plus écologiste des grands candidats.

C'est sur l'énergie que les échanges entre présidentiables ont été les plus fournis: tous promettent un recours accru aux énergies renouvelables et des mesures d'incitation pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. En revanche, les questions touchant la biodiversité (destruction des milieux marins par la pêche, agriculture intensive, déforestation des zones tropicales) ont été peu abordées.

• Retour aux valeurs traditionnellesTravail, identité nationale, «ordre juste», hymne et drapeau... ces concepts bien éloignés du politiquement correct ont fait un retour en force dans le débat public. A la droitisation opérée par Nicolas Sarkozy se sont ajoutés les discours musclés de Ségolène Royal sur l'encadrement militaire des jeunes délinquants, et ses encouragements à manifester son patriotisme. François Bayrou et l'extrême gauche se sont retrouvés pour dénoncer, selon le mot du centriste, une forme «d'obsession nationaliste».

• L'acceptation d'une femme présidenteLe duel télévisé de mercredi a levé le tabou d'une fonction présidentielle réservée aux hommes. Même si Nicolas Sarkozy a été jugé plus convaincant par 59% des Français, selon l'IFOP, contre 38% pour Ségolène Royal, la candidate socialiste a réussi durant sa campagne à s'imposer comme «femme présidentiable», thème qu'elle ne s'est d'ailleurs pas privée de marteler. Ségolène Royal, ne l'oublions pas, fut l'un des artisans de la loi sur la parité votée en 2000 sous Lionel Jospin.

Dans un pays où les femmes n'ont obtenu le droit de vote qu'en avril 1944 (vingt-six ans après les Allemandes ou les Britanniques), la «ségolénisation» de la vie politique française semble appelée à durer. Comme Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy et François Bayrou s'étaient engagés avant le premier tour à respecter la parité ministérielle.

• Une nouvelle polarisation de la vie politiqueLes élections législatives de juin peuvent inaugurer une profonde reconfiguration de la vie politique française. Avec, à droite, une Union pour la majorité présidentielle (UMP) plus forte que jamais et, à gauche, une coalition plus fermement arrimée au Parti socialiste si celui-ci parvient à surmonter l'épreuve de ses fractures (voir ci-dessous). Le très mauvais score de la gauche radicale rend possible une recomposition qui aboutirait, comme au Royaume-Uni avec les conservateurs, les travaillistes et les libéraux, à trois grandes forces: l'UMP, le PS, et le Parti démocrate que promet de créer François Bayrou sur la base de ses 18,55%.

L'enjeu de cette recomposition est de permettre une alternance dans laquelle le centre ferait pencher la balance. L'obstacle reste évidemment la nature du régime français, présidentiel et peu propice aux coalitions. Cette nouvelle polarisation n'aurait de sens que dans le cadre d'une revalorisation du rôle du parlement, et d'une introduction d'une part de proportionnelle aux législatives.

• L'illusion de la puissance française est dissipéeIl y a les mots. Et il y a les faits. Sur le papier, et dans leurs discours, les deux candidats ont gardé des accents gaulliens, et vanté l'indépendance de la France, garantie par la dissuasion. En réalité, l'un comme l'autre ont fait le deuil de cette puissance française. Nicolas Sarkozy, plutôt atlantiste, a pris acte de l'hyperpuissance américaine. Ségolène Royal, peu portée sur la politique étrangère, a surtout cherché à évacuer le sujet.

Il ressort de cette campagne l'image d'une France dans le monde... à sa juste dimension: c'est-à-dire désormais contrainte de s'allier pour se faire entendre. L'absence presque totale de la politique internationale dans le débat électoral, y compris sur ce sujet sensible que sont la guerre en Irak et le refus de Jacques Chirac d'y engager des troupes, laisse d'ailleurs penser que les Français ont intégré cette mutation. L'opinion publique semble avoir compris que les décisions, en la matière, ne se prennent plus dans l'isolement gaulliste de l'Elysée.

• Une social-démocratie devenue possibleC'est le défi majeur de l'après-présidentielle. Et il est pour une fois réalisable en France, ce pays où le PS n'a jamais fait son «Bad Godesberg». Les réformateurs de gauche, ceux qui militent pour un PS réconcilié avec l'entreprise et avec la flexibilité incontournable du marché du travail dans une concurrence mondialisée, sortent renforcés de cette bataille présidentielle. Ils ne seront plus obligés, comme ce fut le cas de Michel Rocard sous l'Union de la gauche, d'avaler les couleuvres de la «realpolitik».

Il reste bien sûr à ce camp à trouver des leaders. Il reste aussi à définir le rôle exact du centre incarné par François Bayrou. Mais l'axe de gravité de la gauche a bougé. Pour le PS, l'espoir d'un retour aux affaires, en cas de victoire de Nicolas Sarkozy, est à ce prix.

• L'extrême droite sur la défensiveLa roue a tourné. Les esprits français, disent les commentateurs, se sont «lepénisés». Mais le Front national est pour la première fois depuis vingt ans en position de faiblesse. L'offensive droitière de Nicolas Sarkozy a été couronnée de succès et l'on ne voit pas, étant donné la détermination de ce dernier à attaquer de front le terrain de la sécurité et de l'immigration, ce qui pourrait la contrecarrer. Sauf s'il devait échouer ou décevoir.

Le FN est aussi frappé par la limite d'âge de Jean Marie Le Pen, dont la personnalité dominait le parti. Le spectre de 2002 est devenu un fantôme.

Dimanche 06 Mai 2007 13:34

Citation de jpc45 :
le taux de participation est très élevé à midi : 34,11% contre 31,21% au 1er tour.


un sondage non publié (interdiction) s'esta priori trompé car il donne une participation plus faible qu'au 1er tour.
Le résultat sera peut plus serré que prévu!
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