Vous êtes ici : Accueil > Forums > Machine à café

Vétérinaires en colère ! - Page 2

Mercredi 30 Octobre 2013 15:54

Je penses que si l'ordre des véto était plus connu par le grand public, il y aurai plus de pression sur ceux qui ont moins d'éthique et font des prescriptions abusives.

Tout viens de là ! Ce qui par conséquent ouvre une brèche, ce qui entraine d'autres problèmes etc.

Mercredi 30 Octobre 2013 16:09

Non, là tu te trompes. Je te l'ai expliqué, le problème est financier au départ. La lutte contre l'antibiorésistance est un prétexte pris par les pharmaciens pour récupérer la vente du médicament vétérinaire. L'Ordre des Vétérinaires fait son travail, avec (parfois trop de) zèle, et il arrive que l'Ordre dénonce des pratiques qui ne sont même pas toujours suivies d'effet quand ça passe devant le tribunal, que ça concerne des vétos, des pharmaciens, des vendeurs frauduleux ou des escrocs pratiquant la médecine vétérinaire sans légalité.

Les vétérinaires ne font pas de prescription abusive. Les pays européens qui ont mis en place le découplage, donc chez qui les vétérinaires prescrivent et les pharmaciens vendent, n'ont pas de meilleurs résultats que les autres pays en matière d'antibiorésistance. Et les vétérinaires, cible des pharmaciens, sont surcontrolés par l'Ordre de façon à ce que leur image ne soit pas ternie par des raccourcis comme celui que tu viens de faire.
Ni Dieu, ni maître... mais des FRITES !!! Bordel...

Mercredi 30 Octobre 2013 16:10

le site de l'Ordre :
http://www.veterinaire.fr/
Ni Dieu, ni maître... mais des FRITES !!! Bordel...

Mercredi 30 Octobre 2013 16:36

Un blog sympa qui décrit bien les enjeux, sans langue de bois
http://vetandthecity.wordpress.com/
Ni Dieu, ni maître... mais des FRITES !!! Bordel...

Mercredi 30 Octobre 2013 17:02

Citation de popette58 :
Bonjour à tous

Pour changer, voici un sujet un peu sérieux. Les vétérinaires de France et de Navarre sont en colère ! En effet, le gouvernement prévoit de lancer le découplage prescription-délivrance.

Keksekssa ? C'est la fin de la possibilité offerte aux vétérinaires de vendre eux-même les médicaments qu'ils prescrivent. Actuellement les vétérinaires sont à la fois prescripteurs et vendeurs des médicaments qu'ils prescrivent. Le pharmacien est en droit de vendre tout médicament de la pharmacopée, qu'il s'agisse d'un médicament pour humain ou toute autre espèce. Mais la plupart du temps, nous avons des médicaments adaptés à la prise par un animal et nous vendons alors le médicament adapté. Nous prescrivons en pharmacie soit parce que nous sommes en rade soit parce que la molécule visée n'a pas fait l'objet de la commercialisation d'un médicament spécifiquement vétérinaire.

Evidemment, le pharmacien, lui, considère ça comme un manque à gagner. Depuis des années, régulièrement le lobby des pharmaciens fait tout ce qu'il peut pour obtenir non pas le droit de vendre (qu'ils ont déjà) mais bien le monopole de la vente de médicaments humains ET vétérinaires.

Récemment, les pharmaciens ont été "attaqués" par les supermarchés, Leclerc en tête, qui veulent eux aussi vendre des médicaments sous certaines conditions. Les pharmacies ont déjà quasiment perdu le marché de la parapharmacie, concurrencés par des pures parapharmacies moins chères que les officines.
Le vieux serpent du découplage est donc revenu sur le devant de la scène et une première série de médicaments, des antibiotiques dont la liste n'a pas été définie, doit passer par une délivrance unique du pharmacien le 13 novembre (examen au conseil des ministres. Il est évident que d'autres suivront et que cette première mesure est le début du découplage total.

Quelles seront les conséquences ? Les vétérinaires ne pourront plus vendre directement les médicaments. Ils feront la consultation, les actes, et laisseront une ordonnance pour que le client aille à la pharmacie.
Concrètement, cela se traduira par :
- une augmentation des tarifs des actes, car pour le moment quand il faut pondérer une facture, on fait couramment un geste sur un acte, pas sur un médicament qu'on a acheté au préalable. Malgré les apparences beaucoup d'actes sont actuellement sous-tarifés si on compare avec la médecine humaine, il y aura forcément une remise à niveau par les cliniques pour compenser la perte de chiffre d'affaire
- une augmentation du tarif des médicaments, car comme il y a beaucoup plus de pharmacies que de vétérinaires, les pharmaciens n'ont pas les mêmes débits de ventes et donc pas les mêmes conditions tarifaires. Nous avons beaucoup de médicaments sous la forme de "vracs" que nous déconditionnons pour vendre à l'unité moins chers que les boîtes séparées et que les pharmaciens n'utilisent pas car ça leur fait trop cher d'acheter le vrac entier.
- la fermeture de nombreuses cliniques en milieu rural. Vu le prix de la viande toujours plus bas, les éleveurs ne cherchent plus à soigner une bête malade et le nombre d'actes a chuté énormément pour les vétérinaires "ruraux" (qui soignent les vaches, cochons, moutons etc). On soigne maintenant en faisant des visites d'élevage régulières et en délivrant les médicaments nécessaires, administrés par l'éleveur en général. Ceci impliquera des délais de traitement beaucoup plus longs vu que le maillage des cliniques va s'éclaircir considérablement
- une baisse de la qualité de soins. Il est certain qu'un bon nombre de propriétaires ne feront pas la démarche d'aller chercher les médicaments à la pharmacie, moins pratique et plus cher qu'avant. Au mieux ils iront chercher le médicament plus tard. Ce sera pire si on nous retire aussi la possibilité de vendre les injectables, car qui reviendra pour une seconde visite pour "faire la piqûre" après avoir acheté le médicament en pharmacie ?
- la probable fin à terme des urgences assurées par les vétérinaires. Comment soigner un animal si on ne peut pas délivrer le médicament nécessaire ? Vu que les pharmacies de garde doivent en général être contactées au préalable par la police pour vendre un médicament le week-end, comment cela se passera-t-il pour un médicament destiné à un chat ou un chien ? Et quel est l'intérêt de voir un animal le week-end ou la nuit si de toutes façons le traitement doit attendre le lundi que le pharmacien soit ouvert ? En médecine humaine les médecins n'assurent plus les gardes, ils renvoient à l'hôpital. Des hôpitaux vétérinaires, en général regroupant des spécialistes, se créent actuellement et assureront probablement les urgences, mais à quel tarif ?

Ici un article d'un site pour les ASV (Auxiliaire Spécialisé Vétérinaire) qui résume bien le problème posé par cette loi prévue par le ministère de la Santé, Marisol Touraine en tête.

http://www.asvinfos.com/component/flexicontent/92-articles-professionnels-auxiliaire-veterinaire-asv/802-le-projet-de-loi-qui-met-les-veterinaires-en-colere.html?Itemid=97

Ici une pétition à signer si vous vous sentez solidaires de ce problème
http://www.stop-marisol-touraine.com/

Je suis à votre disposition si vous voulez des explications complémentaires.

vetopop'

C'est signé !

Mercredi 30 Octobre 2013 17:06

Émoticône
Ni Dieu, ni maître... mais des FRITES !!! Bordel...

Mercredi 30 Octobre 2013 17:37

D'accord et pas d'accord avec Popette.
Je suis contre le monopole des pharmaciens à délivrer des médicaments.
Pour mes chevaux, mes chats ou mes chiens, je suis bien content d'avoir un vétérinaire capable de me donner les médicaments nécessaires après une visite ou une intervention (et croyez-moi, c'est fréquent, hélas).

Par contre, les vétérinaires doivent balayer devant leur porte.
Ils font le même lobbying contre les maréchaux ferrant, les dentistes équins ou les ostéopathes équins.
Chacun cherche à faire son blé.
Je me suis même engueulé avec un véto parce que je vermifugeais moi-même mes chevaux (ce qui est couramment fait et autorisé en Angleterre, aux US, en Australie ou ailleurs).
Sur certains produits les marges des vétérinaires sont énormes (un vermifuge est multiplié par 2).
Sur les antibios, anti-inflammatoires en revanche, il n'y a pas trop d'écart.

Mercredi 30 Octobre 2013 18:09

J'ai difficile à croire à l'histoire du gentil veto qui ne pense qu'au bonheur des petits animaux contre le méchant pharmacien cupide. Je n'oublie pas que vétérinaire c'est aussi veiller aux intérêts financiers des éleveurs de viande avec tout ce que ça comporte en terme de traitement "productifs".
Bois: Dotec Ovtcharov All+ CD: DHS H2 2mm - RV: CTT National Pogo ox

Mercredi 30 Octobre 2013 18:19

Vermifuger toi-même tes chevaux ? Euh... je vois pas là, j'ai jamais demandé à un propriétaire de chevaux de les vermifuger moi-même ! En-dehors de médicaments très spécifiques (injectables) je ne vois pas bien pourquoi le véto t'a engueulé.

Le problème des professions "para-vétérinaire" est différent. Dans le sujet qui nous occupe aujourd'hui, on ne fait pas du lobbying, c'est tout simplement notre exercice qui est remis en cause.

Pour ce qui est des chevaux, étant vétérinaire canin, je ne suis pas très bien informé sur la totalité des problématiques. A ma connaissance, il n'y a pas de liste officielle d'actes relevant exclusivement de l'exercice stricte de la médecine vétérinaire. Même s'il paraît tout à fait logique que ce soit un véto qui ouvre le ventre d'un cheval, d'une vache ou autre, pourtant beaucoup d'éleveurs préfèrent "bricoler" la césarienne eux-mêmes en se procurant les instruments chirurgicaux quitte à perdre la bestiole plutôt que de payer le véto. La discussion financière est une chose, la qualité des soins par contre...
Bref, pas de liste d'actes techniques relevant exclusivement du vétérinaire, ceci rendant la notion d'exercice illégal de la médecine vétérinaire un peu floue.

Pour ce qui est des professions comme l'ostéopathie, le maréchal-ferrant, la dentisterie... à mon avis, chacun doit être conscient de ses limites. Certains vétos équins trouvaient peu intéressants certains actes, ou fastidieux, et c'est facile de les laisser déléguer à d'autres professions (dentisterie ou soin du pied). L'ostéopathie est une discipline ne relevant pas de l'allopathie et n'est pas enseignée dans les écoles pendant les études fondamentales, un vétérinaire non spécialisé en ostéopathie n'est donc pas compétent dans ce domaine.
A côté de ça, si un maréchal-ferrant est au contact des chevaux toute sa journée, il n'est pas véto et se doit de ne pas dépasser ses prérogatives ou ses compétences, de même qu'un dentiste équin. Je ne pense pas que ces deux professions disposent de la formation d'un véto en pharmacologie, médecine ou chirurgie. Chacun doit pouvoir être à sa place, véto, maréchal-ferrant, dentiste, ostéopathe...

En ce qui me concerne, je serais très intéressé par une formation en ostéopathie. Je fais de l'orthopédie, je traite des boiteries, je répare des fractures, je soigne des chiens arthrosiques et les disciplines comme l'ostéopathie, la physiothérapie sont une autre façon de voir les choses qui sans empiéter sur les disciplines classiques, peuvent être un bon complément dans le but, toujours le même, de mieux soigner l'animal.
Par contre quand j'entends des gens me dirent "on vient vous voir après être allés consulter un ostéopathe pour chien" et que l'animal a un cancer... Émoticône

Je suis ouvert pour traiter de n'importe quel sujet avec vous. Simplement, essayons d'éviter les amalgames, tout en gardant la langue... pas en bois.
Ni Dieu, ni maître... mais des FRITES !!! Bordel...

Mercredi 30 Octobre 2013 18:24

@Capoblanco
Il n'y a pas de gentil ou méchant véto ni de véto cupide ou désintéressé.
Simplement même du point de vue du consommateur, ce projet de loi est stupide. On devrait avoir le choix mais surtout la possibilité de se fournir chez son véto.
Le pharmacien est de bon conseil lorsqu'il s'agit de "médecine" humaine.
Ce n'est pas le cas pour la médecine animale, loin de là.
Message modifié 1 fois, dernière modification Mercredi 30 Octobre 2013 18:28 par straits85

Mercredi 30 Octobre 2013 18:25

Citation de Capoblanco :
J'ai difficile à croire à l'histoire du gentil veto qui ne pense qu'au bonheur des petits animaux contre le méchant pharmacien cupide. Je n'oublie pas que vétérinaire c'est aussi veiller aux intérêts financiers des éleveurs de viande avec tout ce que ça comporte en terme de traitement "productifs".


Les intérêts financiers des éleveurs de viande ? Franchement le véto je vois pas trop ce qu'il vient faire là-dedans. Les vétos soignent des troupeaux, administrent des traitements éventuellement antibiotiques. Ils n'ont aucun intérêt dans la rente induise par ces troupeaux. Les antibiotiques administrés par les éleveurs dans le but de mieux faire "pousser leur viande" sont dans les aliments vendus par les industriels, pas administrés par les vétos.
Le problème principal des vétos ruraux est que pour diverses raisons les actes se raréfient et qu'un certain nombre de structures tiennent grâce aux ventes de médicaments. En même temps, c'est aussi ces vétos-là qui se coltinent le "sale boulot" : gestion des crises sanitaires graves, missions d'Etat payés un prix dérisoire, visites règlementaires à tarif imposé et passablement ingrat... S'ils disparaissent, je te garantis que la qualité sanitaire de la viande et la prévention de nombreuses maladies comme la tuberculose, la brucellose et d'autres en prandra un sacré coup.
Ni Dieu, ni maître... mais des FRITES !!! Bordel...

Mercredi 30 Octobre 2013 18:29

Citation de straits85 :
Il n'y a pas de gentil ou méchant véto ni de véto cupide ou désintéressé.
Simplement même du point de vue du consommateur, ce projet de loi est stupide. On devrait avoir le choix mais surtout la possibilité de se fournir chez son véto.
Le pharmacien est de bon conseil lorsqu'il s'agit de "médecine" humaine.
Ce n'est pas le cas pour la médecine animale, loin de là.



ça c'est clair... Pour récupérer la vente du médicament vétérinaire, les pharmaciens appuient leur argumentaire, entre autres, sur leur compétence en termes de conseil sur le médicament en général et vétérinaire en particulier.
Pour vérifier ça, un représentant de journal professionnel vétérinaire est parti montrer une ordonnance de pénicilline pour un lapin. Tous les vétos savent que la pénicilline est mortelle pour le lapin, à de rares exceptions près (péniG par voie parentérale uniquement). Il est allé chercher le médicament dans 10 pharmacies différentes. Le lapin est mort 9 fois... paix à son âme...
Ni Dieu, ni maître... mais des FRITES !!! Bordel...

Mercredi 30 Octobre 2013 18:32

Là où je te rejoins Popette est au niveau de la "crise" que vivent les vétos ruraux.
Celui avec qui je me suis accroché me reprochait de ne faire appel à lui que pour les urgences (sous-entendu par pour les vaccins ou les vermifuges plus rémunérateurs).
L'acte en lui-même n'est pas surpayé et c'est sur le médicament que ces vétos font leur beurre.
Pour lui, je suis donc un "mauvais" client.
Mais je crois qu'il en oublie sa profession en me faisant cette remarque.

Mercredi 30 Octobre 2013 18:37

Citation de popette58 :

ça c'est clair... Pour récupérer la vente du médicament vétérinaire, les pharmaciens appuient leur argumentaire, entre autres, sur leur compétence en termes de conseil sur le médicament en général et vétérinaire en particulier.
Pour vérifier ça, un représentant de journal professionnel vétérinaire est parti montrer une ordonnance de pénicilline pour un lapin. Tous les vétos savent que la pénicilline est mortelle pour le lapin, à de rares exceptions près (péniG par voie parentérale uniquement). Il est allé chercher le médicament dans 10 pharmacies différentes. Le lapin est mort 9 fois... paix à son âme...


C'est surtout l'auto-médication qui pourrait être dangereuse parce que l'ordonnance de pénicilline, c'est pas un véto qui l'avait faite ?
Quel droit a le pharmacien d'aller à l'encontre d'une prescription ?

Mercredi 30 Octobre 2013 18:39

Les vétos n'ont pas raison pour tout. Et comme dans toute profession il y a des brebis galeuses. Par contre les raisons de ce projet de loi sont mauvaises et ses conséquences seront délétères pour la profession, tout autant que pour le porte-feuille des propriétaires d'animaux.
Car au final les vétos qui tiennent en grande partie par les ventes de médicaments disparaîtront. Ceux qui tiendront le feront par une augmentation générale des prix des actes. Les médicaments, eux ne baisseront pas de prix ; je vois mal les pharmaciens, qui ont les mains liées par la Sécu en ce qui concerne les médicaments humains, se mettre à baisser le prix des médicaments vétérinaires qui, non remboursés, sont à TVA à 20% et échappent au contrôle de la Sécu. Et la législation oblige les vétérinaires à prescrire un médicament vétérinaire s'il est existant plutôt qu'un médicament humain même si c'est strictement le même et qu'il vaut moins cher ! Vous pensez que le pharmacien va transgresser la loi pour permettre au client de payer moins cher et du même coup diminuer sa marge ? Euh...
Ni Dieu, ni maître... mais des FRITES !!! Bordel...

Mercredi 30 Octobre 2013 18:44

Citation de straits85 :
C'est surtout l'auto-médication qui pourrait être dangereuse parce que l'ordonnance de pénicilline, c'est pas un véto qui l'avait faite ?
Quel droit a le pharmacien d'aller à l'encontre d'une prescription ?


L'auto-médication sera très dangereuse, oui. D'autant qu'elle est encouragée par certains pharmaciens (pas tous).
Oui l'ordonnance avait été faite par un véto, et non le pharmacien ne peut pas remplacer le médicament par un autre. Par contre, s'il connaît le médicament et son danger pour l'espèce en question, il doit prévenir le client et lui demander de faire vérifier l'ordonnance, ce que l'un des 10 pharmaciens a fait.
En médecine humaine, les pharmaciens n'hésitent pas à demander conseil au médecin, éventuellement au téléphone, pour vérifier. J'ai souvent été rappelé au téléphone par la pharmacie si un médicament était indisponible ou supprimé. Voire, un pharmacien a déjà enjoint une cliente à ne pas utiliser une crème prescrite par un médecin parce que ça ne lui semblait pas judicieux donc à ne pas suivre la prescription que son médecin lui avait faite. Pas de bol, la crème était plus que judicieuse... mais bon là on était dans le domaine humain.
Message modifié 1 fois, dernière modification Mercredi 30 Octobre 2013 18:45 par popette58
Ni Dieu, ni maître... mais des FRITES !!! Bordel...

Mercredi 30 Octobre 2013 18:47

"Et la législation oblige les vétérinaires à prescrire un médicament vétérinaire s'il est existant plutôt qu'un médicament humain même si c'est strictement le même et qu'il vaut moins cher ! Vous pensez que le pharmacien va transgresser la loi pour permettre au client de payer moins cher et du même coup diminuer sa marge ? Euh..."

Certains le font mais ils ne sont pas légion.
Ils devront continuer à le faire pour ne pas être soumis à la concurrence de la pharmacie par internet.

Mercredi 30 Octobre 2013 18:50

"Par contre, s'il connaît le médicament et son danger pour l'espèce en question, il doit prévenir le client et lui demander de faire vérifier l'ordonnance, ce que l'un des 10 pharmaciens a fait."
Clairement, on atteint là le danger de cette loi.

"En médecine humaine, les pharmaciens n'hésitent pas à demander conseil au médecin, éventuellement au téléphone, pour vérifier."
Quand ils connaissent le patient/client oui mais rarement sinon (comment connaître les antécédents allergiques et pourquoi les demander si le médecin ne l'a pas fait) mais on s'éloigne du sujet.

Mercredi 30 Octobre 2013 18:53

Euh... tu veux dire qu'il faut souhaiter que les pharmaciens ne respectent pas les ordonnances prescrites par les vétos ? ça me paraît bancal non ?
Ce qu'il faudrait souhaiter, c'est au contraire supprimer cette loi idiote qui consiste à nous forcer à prescrire un truc qui a été découvert il y a 40 ans, et qui vaut peau de zob en pharmacie, sous la forme d'une pilule dorée qui engraisse surtout les laboratoires pharmaceutiques. Nos anciens prescrivaient régulièrement des médicaments humains pour les gros chiens, ils le faisaient en connaissance du médicament, et ça soulageait bien le portefeuille des clients. Aujourd'hui, on ne peut plus faire ça sous peine de risquer des milliers d'euros d'amende en cas de contrôle...
Ni Dieu, ni maître... mais des FRITES !!! Bordel...

Mercredi 30 Octobre 2013 18:55

J'ai une question pour popette58 , j'ai mon voisin qui a traité sa fille contre les poux avec du Frontline , c'est grave Dr ?
Véridique l'histoire , faut que je regarde s'il lui reste des cheveux a cette pauvre petite car son père .............c'est pas un produit fini ! Émoticône
0
0
96 messages

Vous êtes ici : Accueil > Forums > Machine à café