N1 féminines à TOURS: Des conditions de jeux inacceptables.

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Lundi 08 Mars 2010 11:24

Depuis 3 ans que je me « promène » sur le circuit en N1 dames , je dois dire que nous n’avons pas été gâté pour ce 4ème tour à TOURS.

Cette analyse ne vise bien évidemment pas les membres de l’organisation, les bénévoles qui ont œuvré au mieux pour assurer l’accueil des compétiteurs et des accompagnateurs.

Je vais être pragmatique :

1 – Scandaleux et inacceptable de faire jouer des matches dans une salle où la température ne devait pas atteindre 12°C. A 8h00 du matin, les petites -11 avaient les jambes violettes dans ce gymnase. On m’a dit que le règlement ne fixait plus de température minimum pour pouvoir pratiquer. Et alors ? Du coup on doit accepter cela ?

2 – Pas de séparations suffisantes entre les aires de jeux. Des balles perturbaient en permanence les matches. Aucune surveillance au niveau des échauffements à 4, (en croisé) n’était assurée. Un arbitre était même surpris que je lui demande d’agir en ce sens.

3 – Le médecin fédéral régional doit s’assurer de la présence d’un poste de secours et d’un kiné pendant toute la durée de la compétition. Des joueuses avaient besoin de faire appel à ce service mais rien n’était mis en place.

4 – Le guide des organisations fédérales préconise 500 places dans les tribunes. Il n’y avait que 4 rangées dans la salle principale. On atteignait péniblement les 250 places je suppose (y’avait bien des places dans le « frigo » comme l’avait surnommé les joueuses mais bon, même 2 heures assis sur un gradin par 12° c’est limite). J’ai également cherché des poubelles dans la salle mais elles étaient introuvables. Pas surprenant qu’en fin de journée des déchets trainaient partout.

5 – Plus généralement et pour conclure : 30 tables réparties dans 4 salles sans gradins ! (ou presque)
Imaginer un curieux voulant voir à quoi ressemble une compétition féminine de tennis de table au plus haut échelon national. Il arrive dans une salle où il ne trouve pas de place pour s’assoir, il ne voit rien car le petit gradin n’est pas assez haut, des déchets trainent partout. L’accès n’est pas facile et il y a du monde qui discute devant les aires de jeux. Quelle image !

Certains me diront qu’il y avait besoin de 30 tables pour faire avancer les tableaux car il y avait beaucoup de joueuses inscrites. Se pose alors la question de la crédibilité d’une telle compétition que se destine à privilégier le haut niveau mais à laquelle 300 joueuses participent. Honnêtement, pensez-vous qu’autant de pongistes françaises se destinent au haut niveau ????

Nous le savons, tout cela, c’est du business.

Mais les responsables de la fédération qui avalisent les compétitions doivent ouvrir les yeux. De grâce, il faut nous épargnez à l’avenir d’organiser une compétition de cette envergure dans de telles conditions. Cela décrédibilise l’épreuve et ternit l’image du tennis de table.

Si vous partagez mon avis, faites comme moi, érivez à la fédé.