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Le vrai coût d'un revêtement ? - Page 2

Samedi 01 Août 2015 11:59

Pour le H3, toujours en comparaison...
Sans trop parler de Aliexpress, qui a sa qualité et ses origines à prouver (peut être aussi du second choix, faut peut être pas voir le pire) avec ses "à partir" de 5.46€ fdpi
Mais avec un revendeur comme Eacheng, 11.87$ plus des frais de port acceptables (en lot de 10)
Ca donne une idée des marges et différentes taxes que l'on paie
Liste matériel en vente http://urlz.fr/2h7k Liste revendeurs F et étrangers http://urlz.fr/2h7l

Samedi 01 Août 2015 12:16

apres faut prendre en compte la tva et les coûts de personnel / d'exploitation (hors achats de marchandises) entre les différents pays
Simon gauzy : nouveau parrain de tennis de table manager : http://www.tennis-de-table-manager.com/?suscribe&ref=14

Samedi 01 Août 2015 13:40

Comme l'a dit supersayan, Les fabricants de matériel de ping ont des charges : masse salariale, recherche et développement, publicité, sponsoring des joueurs, contrats individuels avec les meilleurs joueurs, sponsoring des gros évènements comme les championnats du monde ou open, coûts de production, autres frais liés à la fabrication + TVA.

On ne peut pas réellement évaluer le cout de fabrication des plaques fabriquées par Butterfly & co. Surtout que mis à part Cornilleau, ce ne sont ni des entreprises françaises, ni des entreprises côtées, donc elles n'ont pas d'obligation de publier des documents financiers comme le bilan et compte de résultat.

Et ça m'étonnerai que Butterfly ou Donic ou autres, viennent gentiment sur le forum pour donner le détail de ce qu'ils gagnent.

Comme toute entreprise, ils sont là pour avoir un maximum de rentabilité, et tant que le consommateur est prêt à payer, ça ne va pas changer.

D'ailleurs le champion toute catégorie est Apple, qui arrive à vendre des millions et des millions d'iphones, avec une rentabilité record. En 2014 Apple a réalisé 183 Milliards $ de CA pour un bénéfice net de 39,5 Milliards $.

Ce qui compte c'est si le consommateur achète ou pas. Si demain, tous les pongistes achètent des plaques chinoises à 10€, Butterfly & co seront obligés des réduire leurs prix pour attirer le consommateur.
Mada mada dane. You still have lots more to work on.

Samedi 01 Août 2015 14:32

autre exemple pour illustrer les dires de kirua


Quand vous allez a une fête foraine ou un évenement quelconque , la glace , la boisson ou autre on vous la vends combien , comparer au prix en grande surface (qui fait deja un bénéfice)
Simon gauzy : nouveau parrain de tennis de table manager : http://www.tennis-de-table-manager.com/?suscribe&ref=14

Lundi 03 Août 2015 13:32

Ce qui est curieux, c'est que le modèle d'affaires n'a pas évolué depuis des années - l'offre est sensiblement aujourd'hui la même qu'il y a 20 ans. Chaque année sortent des "nouveautés" avec des noms et des notes toujours plus spectaculaires les unes que les autres (et plus chères). Mise à part la technologie tensor apparue il y a une quinzaine d'années, quelles sont les innovations majeures dans ce domaine ? La qualité des revêtements continue de se dégrader rapidement et ce quelque soit le prix d'achat. En quelques semaines les revêtements ne réagissent plus de la même façon que lorsqu'ils étaient neufs ou quasi neufs. Même en en prenant soin en achetant des produits nettoyants à prix forts. Les principales marquent ne se différencient pas (à part Butterfly qui se présente comme une marque premium). Ça fait beaucoup de signes qui laissent penser que ce marché n'est pas aussi libre qu'il le devrait. Je serais curieux de connaître également le processus par lequel les revêtements sont homologués. C'est probablement une source de financement intéressante pour l'ITTF (et donc une taxe qui nous est imposée indirectement).

Il serait intéressant de voir apparaître une marque générique (à l'instar de ce qui se fait dans le domaine pharmaceutique) qui propose un choix limité de revêtements à prix cassés, permettant à la plupart des pongistes d'en changer plus régulièrement afin de garder une qualité de matériel à peu près constante dans le temps.

Lundi 03 Août 2015 14:32

La vente à perte est autorisée pendant les soldes.

Des renseignements que j'ai eus "de l'intérieur" il y a quelques années, la marge du détaillant est d'au moins 2 (en hors taxes mais ça revient à peu près au même car il fait payer la TVA au client). C'est à dire qu'il achète à moitié du prix vendu, ce qui est le cas pour beaucoup de choses dans le commerce.

Quant à un H3 vendu plus de 30€, la marge est vraisemblablement d'au moins 3... Néanmoins Wack doit considérer que le bénéfice fixe n'est pas suffisant pour couvrir la manutention et le stockage puisqu'il ne vend quasiment plus de chinois.
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait" - Mark Twain.

Lundi 03 Août 2015 14:34

Citation de halifax :
Ce qui est curieux, c'est que le modèle d'affaires n'a pas évolué depuis des années - l'offre est sensiblement aujourd'hui la même qu'il y a 20 ans. Chaque année sortent des "nouveautés" avec des noms et des notes toujours plus spectaculaires les unes que les autres (et plus chères). Mise à part la technologie tensor apparue il y a une quinzaine d'années, quelles sont les innovations majeures dans ce domaine ? La qualité des revêtements continue de se dégrader rapidement et ce quelque soit le prix d'achat. En quelques semaines les revêtements ne réagissent plus de la même façon que lorsqu'ils étaient neufs ou quasi neufs. Même en en prenant soin en achetant des produits nettoyants à prix forts. Les principales marquent ne se différencient pas (à part Butterfly qui se présente comme une marque premium). Ça fait beaucoup de signes qui laissent penser que ce marché n'est pas aussi libre qu'il le devrait. Je serais curieux de connaître également le processus par lequel les revêtements sont homologués. C'est probablement une source de financement intéressante pour l'ITTF (et donc une taxe qui nous est imposée indirectement).

Il serait intéressant de voir apparaître une marque générique (à l'instar de ce qui se fait dans le domaine pharmaceutique) qui propose un choix limité de revêtements à prix cassés, permettant à la plupart des pongistes d'en changer plus régulièrement afin de garder une qualité de matériel à peu près constante dans le temps.



On s'est intéressé au sujet sur ce forum il y a quelques années quand Friendship-Paris se laissait aller à quelques remises sur les prix fabricants "conseillés".
Cet établissent à rapidement été remis "dans le droit chemin" par sa corporation, et on a vite compris qu'il s'agissait d'un chantage à la distribution: "Soit tu vends au prix conseillé, soit tu n'es plus livré..."
Je souviens avoir écrit à l'époque que cela était illégal car violant les droits de la libre concurrence, mais faut-il encore le prouver et intenter une action en justice.
De plus, ce "mal" à l'air d'être international puisqu'on relève à peu près des prix identiques sur les sites étrangers.

Donc le système est bien verrouillé, la concurrence ne fonctionne pas et seul Décathlon et ses larges épaules se permet de passer outre...
Message modifié 1 fois, dernière modification Lundi 03 Août 2015 14:43 par Gilles71
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait" - Mark Twain.

Lundi 03 Août 2015 14:40

Citation de halifax :
Je serais curieux de connaître également le processus par lequel les revêtements sont homologués. C'est probablement une source de financement intéressante pour l'ITTF (et donc une taxe qui nous est imposée indirectement).

Le processus d'homologation est détaillé dans le technical leaflet n°4.
Quand à la source de financement, je vais m'autociter, ça me fait des gouzis gouzis partout j'adore ça :
Citation de lecridupongiste, Lundi 27 Mai 2013 18:25 :
A vrai dire, je ne vois guère de raison à l'homologation des revêtements à part en faire une vache à lait. Pour mémoire, avec les tarifs de 2009 qui sont probablement bien en dessous de ceux d'aujourd'hui :
- frais de test (par revêtement, tests initiaux à renouveler tous les 5 ans) : $550
- par an, le 1er revêtement d'une marque : $1500
- par an, revêtements suivants : $200

Avec la LARC 33B, ça faisait un total de $410k.
Hmmm... ce n'est pas très parlant.
$410.000. Ah, c'est déjà mieux.
Quatre cent dix mille dollars. Par an. Sans compter les tests initiaux et re-tests (que j'estime à $140k annuels).

Soit un total de $550k, comme ça, juste pour le fun.
(source)
Sharara, conflits d'intérêts, corruption, petits fours et champibulle : http://www.tennis-de-table.com/forums/sujet-56751-1.html

Lundi 03 Août 2015 16:14

C'est très intéressant, merci. Les frais me semblent encore raisonnables, je m'attendais à davantage. Qui lance un projet sur KickStarter ? Content

Lundi 03 Août 2015 18:09

Un taux de marge BRUT de 50% dans le commerce est assez courant mais n'est pas force de loi, le tout est de le rapprocher du volume d'affaires.
Tout d'abord il faut raisonner en prix hors TVA, elle va directement dans les caisses de l'état.
Il faut distinguer 2 types de coûts, les coûts fixes et les coûts variables.
Les coûts fixes ne changent pas en fonction du volume d'affaires (ou alors par palier) alors que les coûts variables (par définition) sont proportionnels (pas forcément de façon linéaire) au volume d'affaires.
Les coûts variables sont constitués du prix d'achat, des coûts d'acheminements, d'emballage.
Les coûts fixes sont constitués des salaires (j'exclu celui du gérant qui n'est pas forcément connecté avec la réalité du travail qu'il effectue en plus ou en moins), des loyers, équipements (informatique, présentoir, rayonnage, véhicule, etc...), coûts d'énergie, coût de stockage, de la pub, coût de gestion (compta, juridique etc..), prestataires diverses pour informatique, logistique et j'oublie surement des trucs.
Le résultat (ce que gagne réellement le commerçant) est donc égale au chiffre d'affaires (CA) - somme des coûts variables (CV) - somme des coûts fixes (CF).
La marge variable (MV) correspond à CA - CV. Pour avoir un résultat de 0, donc pour ne pas gagner un rond mais faire tourner la boutique, le commerçant doit avoir une marge variable égale à la somme de ses coûts fixes.
Admettons avec un peu de mauvaise foi que le marge variable soit égale à la marge BRUT soit 50% alors qu'elle est certainement plus basse.
Un commerçant ayant 1 salarié pas payé trop cher, un local avec réserve et surface de vente(pas forcément trop grand) doit facilement avoir des charges fixes proches de 50 000 euros.
Pour être à 0 avec un taux de marge variable de 50% il lui faut donc faire un chiffre d'affaires de 100 000 € et il n'a pas encore commencé à se payer.
Maintenant partons du principe qu'il ait fait un CA de 200000 euros, avec le même calcul on est tenté de penser qu'il se met 100000 euros dans la poche... a non, en fait il ne "gagne" que la marge brut soit la moitie, donc 50000€...
C'est pas mal vous me dirai, mais non car c'est pas fini, selon sont statut il aura plus ou moins de RSI (pour 100 de salaire au gérant on reverse 50 au RSI) et biensur divers impôts comme l'impôt sur les société (minimum 1/5 du résultat), le CFE etc...
Jusqu'ici on raisonnait en Hors taxe, donc pour ramener cela à la vision du consommateur i.e. avec TVA, il faut prendre le CA hypothétique de 200000 et le multiplier par 1,2. Soit 240000€.
Donc pour gagner correctement sa vie le commerçant devra générer 240 000 euros de chiffre d'affaires TTC, soit presque 1/4 de millions d'euros par an, ce qui représente une volume de plaque, de bois et d'équipement pas si facile que ça à atteindre, ça représente vraiment du boulot et le gars est loin de rouler en porsche.
Attention aux Risques aussi que prend le commerçant, chaque Euro en dessous des 100000 pour être à l'équilibre, c'est 50% pour sa pomme.

Donc le "petit" commerçant en bout de ligne ne me parait pas la bonne cible, par contre Wacksport se gave à n'en pas douter (tant mieux pour eux vous me direz ils ont su faire leur trou).

En revanche, ce que j'ai plus de mal à admettre c'est la revalorisation de certains produits (comme le revêtement samba par exemple) dont le prix à été remis "au goût" du jour sans faire l'objet de nouveaux investissement ni rien, le bazar est amorti depuis belle lurette, juste pour qu'il soit raccord avec le prix des nouvelles plaques tensors. Et ici le commerçant n'a rien à voir la dedans, ce sont juste des politique marketing FORCEES et ça pour moi ce sont des pratiques déloyales.

Je me range derrière les propos de Gilles 71 qui soulèvent selon moi le seul vrai problème.
Le gif c'est la vie - http://chevignytt.fr

Lundi 03 Août 2015 19:31

Désolé des correction mais bon en tant que comptable y a des trucs qui demande pour moi d'être réexpliqué ou corrigé


Citation de lecureuil :
Un taux de marge BRUT de 50% dans le commerce est assez courant mais n'est pas force de loi, le tout est de le rapprocher du volume d'affaires.
Tout d'abord il faut raisonner en prix hors TVA, elle va directement dans les caisses de l'état.
Il faut distinguer 2 types de coûts, les coûts fixes et les coûts variables.
Les coûts fixes ne changent pas en fonction du volume d'affaires (ou alors par palier) alors que les coûts variables (par définition) sont proportionnels (pas forcément de façon linéaire) au volume d'affaires..


Pour les coûts fixes je vois ce que tu veux dire mais le terme palier n'est peu être pas clair. Un coût fixe ne dépends pas du volume d'affaire mais suite a une augmentation de celui ci il peut être nécessaire d'investir en s'agrandissant ou achetant d'autres machines

Citation de lecureuil :

Les coûts variables sont constitués du prix d'achat, des coûts d'acheminements, d'emballage.
Les coûts fixes sont constitués des salaires (j'exclu celui du gérant qui n'est pas forcément connecté avec la réalité du travail qu'il effectue en plus ou en moins), des loyers, équipements (informatique, présentoir, rayonnage, véhicule, etc...), coûts d'énergie, coût de stockage, de la pub, coût de gestion (compta, juridique etc..), prestataires diverses pour informatique, logistique et j'oublie surement des trucs..


l'énergie dans les coûts fixes je l'aurais pas mis car ca dépends . Autant chez un vendeur oui que le client achète ou non il faudra éclairer le magasin , autant si on se place chez un fabricant , pour produire plus il faudra plus utiliser les machines et donc plus d'énergie .Mais la aussi je chipote


Citation de lecureuil :

Le résultat (ce que gagne réellement le commerçant) est donc égale au chiffre d'affaires (CA) - somme des coûts variables (CV) - somme des coûts fixes (CF).
La marge variable (MV) correspond à CA - CV. Pour avoir un résultat de 0, donc pour ne pas gagner un rond mais faire tourner la boutique, le commerçant doit avoir une marge variable égale à la somme de ses coûts fixes.
Admettons avec un peu de mauvaise foi que le marge variable soit égale à la marge BRUT soit 50% alors qu'elle est certainement plus basse.
Un commerçant ayant 1 salarié pas payé trop cher, un local avec réserve et surface de vente(pas forcément trop grand) doit facilement avoir des charges fixes proches de 50 000 euros.
Pour être à 0 avec un taux de marge variable de 50% il lui faut donc faire un chiffre d'affaires de 100 000 € et il n'a pas encore commencé à se payer.
Maintenant partons du principe qu'il ait fait un CA de 200000 euros, avec le même calcul on est tenté de penser qu'il se met 100000 euros dans la poche... a non, en fait il ne "gagne" que la marge brut soit la moitie, donc 50000€...
C'est pas mal vous me dirai, mais non car c'est pas fini, selon sont statut il aura plus ou moins de RSI (pour 100 de salaire au gérant on reverse 50 au RSI) et biensur divers impôts comme l'impôt sur les société (minimum 1/5 du résultat), le CFE etc...
Jusqu'ici on raisonnait en Hors taxe, donc pour ramener cela à la vision du consommateur i.e. avec TVA, il faut prendre le CA hypothétique de 200000 et le multiplier par 1,2. Soit 240000€.
Donc pour gagner correctement sa vie le commerçant devra générer 240 000 euros de chiffre d'affaires TTC, soit presque 1/4 de millions d'euros par an, ce qui représente une volume de plaque, de bois et d'équipement pas si facile que ça à atteindre, ça représente vraiment du boulot et le gars est loin de rouler en porsche.
Attention aux Risques aussi que prend le commerçant, chaque Euro en dessous des 100000 pour être à l'équilibre, c'est 50% pour sa pomme.

Donc le "petit" commerçant en bout de ligne ne me parait pas la bonne cible, par contre Wacksport se gave à n'en pas douter (tant mieux pour eux vous me direz ils ont su faire leur trou).

.


Sur le principe je suis d'accord mais bon les chiffres ne sont qu'hypothétique donc dur de démontrer quelque chose avec. Par contre tu comptes tes impôts en dehors des charges . Autant sur l'IS je suis d'accord , autant la taxe professionnelle (CFE maintenant) . Sinon pour wack je suis totalement d'accord surtout qu'en plus 2 facteurs viennent en plus renforcer le fossé : l'économie d'échelle (les coûts fixes même si différent selon la taille de l'entreprise ne sont pas proportionnel au chiffre d'affaire voir plus haut , faudra toujours un abonnement de téléphone par exemple ) MAIS AUSSI et surtout le prix d'achat des marchandises , ben oui quand t'es gros tu peux te permettre de faire une pression sur les prix d'achats (les grandes surfaces le font énormément , wack le fait probablement aussi)
Simon gauzy : nouveau parrain de tennis de table manager : http://www.tennis-de-table-manager.com/?suscribe&ref=14

Mardi 04 Août 2015 07:50

J'ai reçu des informations de la part de l'ITTF concernant le processus d'homologation des revêtements. Voici la partie concernant les frais :

A. Authorisation Fee
1. Authorisation fees from 1st April to 31st March of the following year and for each supplier name and first brand (racket covering): USD 1600
2. Each subsequent additional brand (racket coverings): USD 220

* Supplier entering the LARC for the FIRST TIME in October will only pay half amount for the first brand (racket covering) and full amount for each additional brand (covering).

B. Testing Fee
1. Standard test for 2 colors: USD 575
2. Standard test for 1 color: USD 350
3. Friction test for pimples out racket covering only: USD 470
4. Only color test: USD 260
5. VOC and thickness test: USD 190

Note: Tests depend on the type or racket covering (pimples in, pimples out) and are applied for every single test (ie. if a racket covering fails a test and needs to be retested, a new testing fee will be charged).

Mardi 04 Août 2015 11:07

Citation de supersayan :
Désolé des correction mais bon en tant que comptable y a des trucs qui demande pour moi d'être réexpliqué ou corrigé


Citation de lecureuil :
Un taux de marge BRUT de 50% dans le commerce est assez courant mais n'est pas force de loi, le tout est de le rapprocher du volume d'affaires.
Tout d'abord il faut raisonner en prix hors TVA, elle va directement dans les caisses de l'état.
Il faut distinguer 2 types de coûts, les coûts fixes et les coûts variables.
Les coûts fixes ne changent pas en fonction du volume d'affaires (ou alors par palier) alors que les coûts variables (par définition) sont proportionnels (pas forcément de façon linéaire) au volume d'affaires..


Pour les coûts fixes je vois ce que tu veux dire mais le terme palier n'est peu être pas clair. Un coût fixe ne dépends pas du volume d'affaire mais suite a une augmentation de celui ci il peut être nécessaire d'investir en s'agrandissant ou achetant d'autres machines

Citation de lecureuil :

Les coûts variables sont constitués du prix d'achat, des coûts d'acheminements, d'emballage.
Les coûts fixes sont constitués des salaires (j'exclu celui du gérant qui n'est pas forcément connecté avec la réalité du travail qu'il effectue en plus ou en moins), des loyers, équipements (informatique, présentoir, rayonnage, véhicule, etc...), coûts d'énergie, coût de stockage, de la pub, coût de gestion (compta, juridique etc..), prestataires diverses pour informatique, logistique et j'oublie surement des trucs..


l'énergie dans les coûts fixes je l'aurais pas mis car ca dépends . Autant chez un vendeur oui que le client achète ou non il faudra éclairer le magasin , autant si on se place chez un fabricant , pour produire plus il faudra plus utiliser les machines et donc plus d'énergie .Mais la aussi je chipote


Citation de lecureuil :

Le résultat (ce que gagne réellement le commerçant) est donc égale au chiffre d'affaires (CA) - somme des coûts variables (CV) - somme des coûts fixes (CF).
La marge variable (MV) correspond à CA - CV. Pour avoir un résultat de 0, donc pour ne pas gagner un rond mais faire tourner la boutique, le commerçant doit avoir une marge variable égale à la somme de ses coûts fixes.
Admettons avec un peu de mauvaise foi que le marge variable soit égale à la marge BRUT soit 50% alors qu'elle est certainement plus basse.
Un commerçant ayant 1 salarié pas payé trop cher, un local avec réserve et surface de vente(pas forcément trop grand) doit facilement avoir des charges fixes proches de 50 000 euros.
Pour être à 0 avec un taux de marge variable de 50% il lui faut donc faire un chiffre d'affaires de 100 000 € et il n'a pas encore commencé à se payer.
Maintenant partons du principe qu'il ait fait un CA de 200000 euros, avec le même calcul on est tenté de penser qu'il se met 100000 euros dans la poche... a non, en fait il ne "gagne" que la marge brut soit la moitie, donc 50000€...
C'est pas mal vous me dirai, mais non car c'est pas fini, selon sont statut il aura plus ou moins de RSI (pour 100 de salaire au gérant on reverse 50 au RSI) et biensur divers impôts comme l'impôt sur les société (minimum 1/5 du résultat), le CFE etc...
Jusqu'ici on raisonnait en Hors taxe, donc pour ramener cela à la vision du consommateur i.e. avec TVA, il faut prendre le CA hypothétique de 200000 et le multiplier par 1,2. Soit 240000€.
Donc pour gagner correctement sa vie le commerçant devra générer 240 000 euros de chiffre d'affaires TTC, soit presque 1/4 de millions d'euros par an, ce qui représente une volume de plaque, de bois et d'équipement pas si facile que ça à atteindre, ça représente vraiment du boulot et le gars est loin de rouler en porsche.
Attention aux Risques aussi que prend le commerçant, chaque Euro en dessous des 100000 pour être à l'équilibre, c'est 50% pour sa pomme.

Donc le "petit" commerçant en bout de ligne ne me parait pas la bonne cible, par contre Wacksport se gave à n'en pas douter (tant mieux pour eux vous me direz ils ont su faire leur trou).

.


Sur le principe je suis d'accord mais bon les chiffres ne sont qu'hypothétique donc dur de démontrer quelque chose avec. Par contre tu comptes tes impôts en dehors des charges . Autant sur l'IS je suis d'accord , autant la taxe professionnelle (CFE maintenant) . Sinon pour wack je suis totalement d'accord surtout qu'en plus 2 facteurs viennent en plus renforcer le fossé : l'économie d'échelle (les coûts fixes même si différent selon la taille de l'entreprise ne sont pas proportionnel au chiffre d'affaire voir plus haut , faudra toujours un abonnement de téléphone par exemple ) MAIS AUSSI et surtout le prix d'achat des marchandises , ben oui quand t'es gros tu peux te permettre de faire une pression sur les prix d'achats (les grandes surfaces le font énormément , wack le fait probablement aussi)

Personnellement je suis contrôleur de gestion et ancien prof de compta de gestion, je crois que tu as mal suivi tes cours de compta de gestion pour trop te concentrer sur tes cours de compta général. ;-)

Le terme de Palier est très claire, les coûts fixes sont soit liés à l'investissement soit à l'embauche d'où le phénomène de palier.
Dans notre exemple je prenais un commerce, et l'énergie n'est pas proportionnelle au volume d'affaires donc c'est un coût fixe.
Effectivement pour un industrielle une part de l'énergie peut être imputé aux CV.
Pour le CFE généralement on l'inclu dans les CF du loyer car lié au foncier mais ok sur le principe.

Après que les chiffres soient hypothétiques ils n'en sont pas moins représentatifs et c'est à cela que je voulais en venir.
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