Dépression pongistique - Page 4

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Jeudi 27 Février 2014 21:04

Justement, le débat, le voici :

Voici 6 points pour clarifier mon propos :

--- 1er point : Le titre. "La dépression pongistique" ou la "baisse de moral pongistique" n’existe pas ! Autrement tous les pongistes du monde seraient plus ou moins affectés par ce mal. Et cela serait une maladie répertoriée au même titre que la "dépression hivernale". Seules les problématiques personnelles de chaque individu peuvent en être la cause véritable. Même si cela se constate dans le cadre du ping, ce mal ne peut être en aucun cas une spécificité du ping. Il est donc plus sage de rechercher d’abord les vraies causes et de se payer un coach ensuite. Je pense qu’il aurait été plus précis de choisir un des titres suivants : "Dépression de pongistes" ou "Histoires de pongistes dépressifs" ou "Dépression chez les pongistes" ou "Comment retrouver de la motivation dans le cadre du ping ?" ou "Quels moyens pongistiques utilisez-vous pour vous remotiver ?", etc.

--- 2e point : L’illusion du cloisonnement. Quelle conception absurde de la vie que d’imaginer qu’il existe des cloisons hermétiques partout. Notamment entre les différents secteurs de la vie. Croyez-vous vraiment que vous pouvez être parfaitement heureux dans un domaine et être totalement triste dans un autre ? On peut refuser de voir les liens ou en mettre là où il y en a pas. Mais il s’agit du même corps et du même esprit, quelque soit le domaine. Si votre corps et votre esprit sont affectés, tout ce vous ferez dans votre vie le sera aussi. D’où la recherche de l’équilibre si cher aux yogistes et aux psys.

--- 3e point : Chaque événement qui peuple nos vies laisse une trace et ces traces sont mémorisées dans notre inconscient dont la capacité de stockage est infinie. Bien que ces traces soient hors de portées de notre conscience, elles ont, malgré tout, la capacité, ou pas, d’influencer nos vies de différentes façons. Cela va du banal acte manqué à la maladie en passant par la simple baisse de morale. Ce qui veut dire qu’une baisse de moral peut trouver sa source dans une trace qui n’a rien à voir avec l’activité en question.

--- 4e point : Après la théorie de la trace, il y a la "théorie du seuil de sensibilité". Tout le monde s’accorde sur le fait que de nombreuses taches de la vie quotidienne n’exigent pas forcément un haut niveau de précision pour être réalisées. La conduite basique d’une voiture. Préparer un repas. Rédiger un rapport. Passer l’aspirateur, etc. De même, tout le monde s’accorde sur le fait qu’avoir une bonne sensibilité kinesthésique est un avantage pour jouer au ping. Or, il se trouve que la sensibilité kinesthésique et les émotions fonctionnent ensembles. Pour jouer "comme on aime se voir jouer", il faut être au-delà d’un "certain seuil de sensibilité" La sensibilité varie au cours de la journée, au cours de la semaine, au cours du mois, au cours de l’année. Alors voilà, peut-être que votre niveau de sensibilité actuel vous permet de faire tout ce qu’il faut pour être heureux dans la vie mais il n’est pas suffisant pour vous permettre de jouer au niveau que vous aimeriez vous voir jouer. Dans ce cas, inutile d’aller rechercher une cause inconsciente.

--- 5e point : La relation ping-joueur. Quel type de relation avez-vous avec le ping ? Est-ce une galère d’aller aux entraînements ou une joie infinie ? Est-ce la compétition qui vous plait ou le simple fait de taper dans la balle ? Toutes ces questions sont importantes pour déterminer quel type de relation vous avez construit au fil du temps. En connaissant mieux votre histoire, quelqu’un pourra vous aidez à comprendre d’où vient votre baisse de moral et ainsi vous guidez pour redéfinir un nouveau type de relation.

---6e point : Parfois c’est tout con, il arrive qu’on soit en décalage et que le simple fait de faire une pause permet de se recaler dans une bonne relation ping-joueur. Ça sert à ça les vacances.

Conclusion :

Il ne faut pas s’inquiéter, outre mesure, des fluctuations normales du rythme de la vie. Il y a des hauts et il y a des bats car rien n’est linéaire dans la vie. Pas besoin de créer un sujet sur un forum juste pour dire « Hey ! Les gars je suis en bas ! Et quelques temps après, Hey ! Les gars je suis en haut ! Pas de panique, la roue tourne...

Et si la véritable cause de cette baisse de moral est une mauvaise relation avec l’activité ou pire encore, une déprime, il me semble évident que se payer un coach aura le même effet qu’un cataplasme sur une jambe de bois !