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Canicule

Mardi 12 Août 2003 17:54

Evidemment, les médias n' arrêtent pas d' en parler, donc le sujet n' est guère original.

Il n' empêche que cette canicule que nous connaissons est encore plus désagréable quand on fait une activité physique (si on excepte la natation).

Avez-vous arrêté de faire du sport pour l' instant ou avez-vous des trucs pour résoudre le problème ? Personnellement, je fais quand même du sport (fitness et ping), mais pas de façon trop soutenue et en m' hydratant beaucoup. Ensuite, je prends une bonne douche et je me change, cela va de soi.
Sapientia est ars vivendi.

Mardi 12 Août 2003 18:24

Pour moi, je ne change rien. Je bois plus, c'est tout. Ce qui fait ping et vélo ( un peu le we, quand j'ai le temps)

Mardi 12 Août 2003 18:40

Je bois 2 à 3 litres d'eau par jour plus le café et 1 ou 2 bières le soir (pas tous !).
Si tu es correctement hydraté, lorsque tu fais un footing ta salive n'est pas pâteuse et d'une manière générale on supporte très bien la chaleur qd on est bien hydraté.
On conseille 1,5 L d'eau pure par jour pour un adulte et 2,5 L ou plus qd il fait chaud pour un sportif. Pendant l'effort boire peu mais souvent.

Mardi 12 Août 2003 22:04

Je bois de l'eau Volvic au citron et citron vert glacée, c'est excelent et ça désaltère très bien !
Je continue à faire du ping (ou le matin ou le soir) pis ça m'est arrivé quelques fois de faire du vélo mais entre 1 et 4h du matin c'est le mieux.
En tout cas la piscine est bien le meilleur endroit en tant de canicule pareille !

Mercredi 13 Août 2003 00:28

Je continue à courir trois fois par semaine mais la différence est que je pars avec de l'eau.
L'homme est capable du pire comme du meilleur, mais c'est encore dans le pire qu'il est le meilleur.

Vendredi 15 Août 2003 23:44

ba moi c'est peut etre le mauvais moment mais pendant les vacances j'ai commencer a courir (1h10 tout les 2 jours dc 12 bornes a peu près) mais j'y vais tot le matin donc il ne fais pa trop chaud ! et puis je n'ai pas changer mes entrainements au ping pour autant, comme le di varispin je bois plus c'est tout... mais pour les personnes qui comences a avoir de l'age et ba sa peut déranger ... ce que je comprends tout a fait ...

Mercredi 14 Février 2007 15:33

avec le réchauffement climatique.. la canicule...

La première quinzaine du mois d'août 2003, l'Europe est atteinte par une canicule. Cette canicule est exceptionnelle, à la fois par sa durée, mais également par son intensité, puisque de nombreux records de température sont battus dans plusieurs villes européennes. Cette canicule a suivi un printemps et un début d'été marqués par une sècheresse importante qui rappelle celle de 1976 qui est encore pire en manque d'eau qu'en 2003 par sa durée.


Écart de températures en Europe par rapport à la normale lors de la canicule de 2003.Dans certains pays, comme la France ou le Portugal, les conséquences sur les écosystèmes, la population, et les infrastructures sont importantes et provoquent une crise politique.

Sommaire [masquer]
1 La situation météorologique
2 Conséquences de la canicule
2.1 La population
2.1.1 En France
2.1.2 En Italie
2.1.3 Au Portugal
2.1.4 En Suisse
2.1.5 Au Luxembourg
2.2 Les écosystèmes
2.2.1 Les forêts
2.2.1.1 Les feux de forêts
2.2.1.2 Insectes, stress hydrique
2.2.2 Les agrosystèmes et économie rurale
2.3 Autres conséquences
2.3.1 Bilan hydrographique
2.3.2 Les ressources électriques
2.3.3 Les infrastructures et les bâtiments
3 Mesures prises à la suite de cette canicule
3.1 En France
3.1.1 Plan canicule : 4 niveaux d'alerte
3.1.2 Journée de solidarité
3.1.3 Mesures préventives au travail
4 Voir aussi
4.1 Liens internes
4.2 Liens externes



La situation météorologique [modifier]
Le continent européen est diversement affecté.

Les pays du sud sont particulièrement touchés : l'Italie (le nord surtout), l'Espagne et le Portugal. Dans l'Alentejo, au sud du Portugal, la température historique record de 47,3°C est atteinte le 1er août.

Cependant, mise à part l'Andalousie (46,2º C à Cordoue, 45,2º C à Séville et 45,1º à Jerez) et l'Estrémadure (45,0º à Badajoz), c'est en France que les records de températures et la durée de la vague de chaleur sont les plus exceptionnels, d'après les relevés établis depuis 1950. Selon Météo-France, des températures supérieures à 35°C sont relevées dans les deux tiers des stations. Des températures supérieures à 40°C sont relevées dans 15 % des villes. La Bretagne connaît son record de température, dépassant 40°C. À Auxerre il y a eu 7 jours avec une température supérieure à 40ºC, 5 jours à Romorantin et 4 jours à Montélimar et Gourdon.

À Paris, la température a dépassé les 39°C, avec 9 jours avec températures supérieures à 35ºC. Les records de températures estivales moyennes de 1922 et 1976 sont battus. La température record depuis les premiers relevés datant de 1873 est atteinte à Paris dans la nuit du 10 au 11 août : 25,5°C.

Selon Météo France, « cette période de canicule dépasse de très loin tout ce qui a été connu depuis 1873 par son intensité et sa longueur tant au niveau des températures minimales, maximales que moyennes ».

La canicule touche également le sud du Royaume-Uni, le Benelux, la Suisse, les régions de l'ouest et du sud de l'Allemagne, ainsi que le Danemark. Des températures record sont enregistées comme 38,5°C à Faversham au Royaume-Uni, 32°C au Danemark (Voir cette page). Dans ces pays, comme en Belgique, l'intensité du phénomène est moins sensible qu'au sud de l'Europe.

La canicule fait suite, ou s'accompagne d'autres paramètres météorologiques, qui bien que non exceptionnels, en amplifient les conséquences, comme par exemple une sècheresse printanière et de début d'été importante, en particulier en France, la plupart des départements subissant un fort déficit hydrique. Ainsi, la pluviométrie de février à août est partout déficitaire par rapport aux moyennes, notamment dans le Centre-Est et la Corse où le déficit dépasse les 50 %.

Par ailleurs, la première quinzaine d'août, le 11 et le 12 août en particulier, a été caractérisée par des vents très faibles, ce qui a eu pour conséquence de limiter le renouvellement de l'air, et donc d'amplifier des pics de pollution à l'ozone (habituels à cette période de l'année). Ce faible renouvellement de l'air est par ailleurs à l'origine d'un pic de pollution au dioxyde d'azote.


Conséquences de la canicule [modifier]

La population [modifier]

En France [modifier]
Différentes sources (Inserm, INSEE, INED) convergent aujourd'hui sur une estimation d'environ 15 000 décès en excès durant les deux premières décades d'août 2003. Ce chiffre est établi en comparant le nombre de décès observé à un nombre de décès attendu calculé sur la base assez stable des nombres de décès observés à une période de la saison comparable lors des années précédentes. Cet excès de décès a été observé très majoritairement chez les personnes âgées, représentant déjà la majeure partie des décès en période habituelle (hors vague de chaleur). Le groupe d'âge le plus atteint est celui des plus de 75 ans. Il est également notable qu'à âge égal, les femmes ont connu une plus forte augmentation de leur mortalité durant cette période.

Dans l'urgence de cette situation de crise sanitaire, le nombre exact de décès directement liés aux fortes chaleurs a été sujet à controverses; le gouvernement a d'abord annoncé 3 000, puis 5 000 décès, et les projections élaborées par les entreprises de pompes funèbres ont fait état d'une surmortalité de 10 400 morts susceptibles d'être imputables à cette canicule.
Selon une première estimation de l'Institut de veille sanitaire (InVS) remise au ministre de la Santé, la canicule a fait 11 435 morts du 1er au 15 août.
Une étude de l'Inserm publiée le 25 septembre fait état de 14 802 morts (période du 1er au 20 août) soit une surmortalité de 55 %, l'équivalent de 2 mois de vie perdus pour l'ensemble de la population française en rapport aux décès sur une année.

Les 11 et 12 août sont les plus meurtriers. Ceci pourrait être du à un effet d'accumulation des jours chauds précédents, à des températures nocturnes très élevées ou à l'absence de vent, le manque de ventilation engendrant des pics de taux de dioxyde d'azote qui s'ajoutent à la pollution par l'ozone. Cependant, la relation entre le couple climat-pollution et la mortalité étant encore mal connue, aucune explication définitive n'a pour l'instant été donnée.

Les chambres mortuaires sont rapidement saturées, la chaleur importante ne permettant pas de conserver les dépouilles dans une pièce non réfrigérée. Un hangar réfrigéré du marché international de Rungis, centre logistique de transport de marchandises agro-alimentaires dans la banlieue parisienne, est mis à disposition afin d'y entreposer temporairement les dépouilles. À la date du 24 août, en région parisienne, ce sont encore 300 corps non réclamés par les familles qui attendent une inhumation à Rungis et dans des camions frigorifiés à Ivry-sur-Seine.

Alors que les services de l'État s'étaient mobilisés au mois de juillet sur la question des incendies de forêts, ceux-ci tardent à prendre conscience du drame humain que la canicule est en train de provoquer. Les premières alarmes sont lancées par les responsables des services d'urgence dans les hôpitaux qui se voient débordés. Alors que la canicule s'estompe après le 15 août, les autorités françaises sont pointées du doigt pour la lenteur de la mise en route du plan d'urgence : le plan blanc. Le directeur général de la santé, Lucien Abenhaïm, démissionne. Le président de la République, Jacques Chirac, dont le silence est critiqué par l'opposition de gauche et d'extrême droite, s'exprime deux semaines après la fin de la crise, à son retour de vacances. Il nie la responsabilité de l'exécutif dans la tragédie et souligne le manque de solidarité entre citoyens, déplorant la dégradation du lien social, notamment envers les personnes âgées. Le président annonce notamment une révision des services de prévention et d'alerte, ainsi que des services de secours et d'urgence. Le monde médical et des soins répond de manière générale en réfutant la simplification et la déresponsabilisation.

Le 3 septembre 2003, Jacques Chirac et le maire de Paris Bertrand Delanoë assistent à la cérémonie d'inhumation au cimetière parisien de Thiais (Val-de-Marne) des 57 victimes parisiennes de la vague de chaleur exceptionnelle de début août dont les dépouilles n'ont pas été réclamées par des proches.

L'ampleur tragique des événements de l'été 2003 pose des interrogations sur la société française qui, en Europe, a la deuxieme mortalité la plus importante pour les vieillards après l'Italie. Y a-t-il une solidarité suffisante entre les générations, comment la réactiver dans une société aux comportements de plus en plus individualistes et à la mobilité croissante ? L'effort financier (en terme d'équipements et de personnels) en faveur des établissements accueillant des personnes âgées est-il suffisant ? En période de vacances estivales, comment garantir la réactivité de l'administration et du personnel politique ?

Plusieurs dizaines de décès sont également dus aux incendies de forêt. Ainsi, le 12 août, au moins 24 morts sont à déplorer. ([1]).

Le chiffre de ce qui est nommé « espérance de vie » recule cette année-là en France, sur la première décimale (dixième d'année). C'est le premier recul enregistré depuis le début des trente glorieuses.

La mortalité observée sur l'ensemble de l'année 2003 (en incluant l'hiver qui a suivi la canicule) a également été en excès de 15 000 décès par rapport à la mortalité attendue. L'excès de décès pendant la canicule n'a donc été ni compensé par une sous mortalité dans les 4 mois qui ont suivi, ni suivi d'une surmortalité persistante qui aurait pu résulter d'une fragilisation de la population.


En Italie [modifier]
Le 27 juin 2005, l'Institut national des statistiques d'Italie annonce que 20 000 décès supplémentaires par rapport à l'année précédente ont eu lieu durant la période de juin à septembre 2003. La précédente estimation, datant de l'automne 2003, était de 8 000 décès. Une estimation, fondée sur l'analyse de la série mensuelle des décès, corrigée des variations saisonnières, et faite par l'Observatoire démographique européen (ODE), estime à 5680 le nombre de décès provoqués par la canicule en août 2003 et à 12860 l'excédent des décès, toutes causes confondues, de juin à août. Cela représenterait une surmortalité de 11,9% en août (cf http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1208/publi_pdf1_popf.3_2006_sardon.pdf. pages 33-39). Les chiffres portant sur la surmortalité sont à prendre avec précautions car la canicule 2003 n'a pas été significative en Italie (voir carte).


Au Portugal [modifier]
Le même calcul que pour la France indique que la longue vague de chaleur aurait provoqué la mort de 1 316 personnes entre la fin juillet et le 12 août, dont plus de la moitié avait plus de 75 ans. Le nombre de morts est cependant moins élevé qu'en 1981 (1900 morts), grâce au déclenchement de mesures d'urgences. Le bilan de la surmortalité en 2003 selon les critères de l'OMS est revu en forte baisse (9 à la date du 10 septembre). Une estimation, fondée sur l'analyse de la série mensuelle des décès, corrigée des variations saisonnières, et faite par l'Observatoire démographique européen (ODE), estime à 2310 le nombre de décès provoqués par la canicule en août 2003. Cela représenterait une surmortalité de 25,9% (cf http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1208/publi_pdf1_popf.3_2006_sardon.pdf. pages 33-39)


En Suisse [modifier]
Le 24 mai 2005 le directeur de l'Office fédéral de la santé publique a indiqué que la canicule de 2003 avait fait 975 victimes en Suisse, soit une surmortalité de 7 %. Les villes les plus touchées furent Bâle, Genève et Lausanne. Sur le moment, les autorités ont sous-estimé l'ampleur de l'hécatombe, parlant alors de 300 victimes. À Grono on a atteint 41.5°C. Une estimation, fondée sur l'analyse de la série mensuelle des décès, corrigée des variations saisonnières, et faite par l'Observatoire démographique européen (ODE), estime à 480 le nombre de décès provoqués par la canicule en août 2003. Cela représenterait une surmortalité de 9,2% (cf http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1208/publi_pdf1_popf.3_2006_sardon.pdf. pages 33-39)


Au Luxembourg [modifier]
L'administration des services techniques del'agriculture a enregistré le 8 août 2003 une température maximale de 41,5 degrés pour la station d'Oberkorn, qui se situe dans une localité proche de la frontière franco-luxembourgeoise à côté de Hussigny-Godbrange (Moselle). Des températures supérieures à 40°C ont également été mesurées lelong de la Moselle au Luxembourg. Ce sont jusqu'à présent les températures les plus hautes jamais mesurées au Grand-Duché de Luxembourg. Des statistiques précises sur le nombre de morts liées à la canicule de 2003 n'existent pas pour le Luxembourg. Une estimation, fondée sur l'analyse de la série mensuelle des décès, corrigée des variations saisonnières, et faite par l'Observatoire démographique européen (ODE), estime à 55 le nombre de décès provoqués par la canicule en août 2003. Cela représenterait une surmortalité de 16,6% (cf http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1208/publi_pdf1_popf.3_2006_sardon.pdf. pages 33-39)


Les écosystèmes [modifier]

Le Gardon à sec, mi-août 2003Les conséquences sont multiples, mais ne découlent pas nécessairement de la seule canicule. En juillet 2003, la situation écologique était déjà inhabituelle dans de nombreux départements français, ceci en raison d'un début d'hiver assez doux, suivi d'une brutale chute de température début janvier 2003 et de très basses températures au cours de printemps, expliquant déjà des dégâts importants dans certaines régions (tels que gels de nombreux arbres fruitiers, gel du colza dans le centre de la France). Des températures plus élevées que la normale et un déficit hydrique sur la majorité des départements ont affaibli de nombreux écosystèmes (par exemple, réserve en eau des sols au plus bas, végétation déjà sèche début août).


Les forêts [modifier]
Les dégâts sur les forêts sont de deux types :


Les feux de forêts [modifier]
D'une part, de nombreux incendies sont à l'origine de la destruction de grands pans de forêt, d'autre part, au-delà de la simple disparition d'un écosystème, les espèces végétales constituant la biocénose sont endommagées. Certaines chaînes alimentaires pouvant être rompues, il est probable qu'il en résulte des dommages sur le reste des êtres vivants faisant part de ce système naturel et plus généralement une perte de biodiversité dans les écorégions méditerranéennes.

Des incendies de forêts importants se produisent dans le sud de la France, en Espagne et au Portugal.

En particulier, les incendies ont ravagé 40 % de la superficie totale des forêts portugaises et provoqué la mort de 18 personnes. En Espagne, 300 km² de forêt ont disparu, dont plus de 13 km² au nord-est, en Catalogne.


Insectes, stress hydrique [modifier]
La forêt française, déjà atteinte lors de la tempête de 1999, est touchée par la canicule. En plus des incendies, de nombreux arbres ont séché sur pied. Dans l'est de la France, la canicule a favorisé l'invasion des plantations d'épicéas par les bostryches, ce qui corrobore les observations récentes des entomologistes de la présence de plus en plus importante (ou même de l'apparition) d'insectes vers les régions septentrionales jusqu'alors habituellement présents au sud.

La sècheresse engendrant un stress hydrique se cumulant à l'effet du ralentissement photosynthétique de la végétation provoqué par la canicule, les conséquences sur la flore sont considérables.


Les agrosystèmes et économie rurale [modifier]
La production agricole française est touchée par la canicule, et ce d'autant plus que celle-ci suit un hiver au cours duquel une brutale chute de température avait endommagé de nombreuses cultures, et un printemps exceptionnellement sec dans la majorité des régions : la moisson est avancée et les rendements diminuent fortement.

Les récoltes d'automne (ensilage de maïs, moisson de tournesol, soja, maïs, vendanges) se déroulent un peu partout avec un mois d'avance. Dans plusieurs départements, des phénomènes de grêle ont suivi la canicule, endommageant certaines cultures (maïs et vigne en particulier). Une production vinicole d'excellente qualité est cependant attendue, en raison des fortes températures ayant accéléré la maturation des grains.

Le foin et l'ensilage sont très touchés, provoquant une grave pénurie de fourrage pour le bétail dans de nombreux départements français.

Conséquence directe de la canicule, plusieurs millions de volailles meurent dans les poulaillers industriels non climatisés.

Les conséquences économiques de la sècheresse et de la canicule sont estimées par les syndicats agricoles à 4 milliards d'euros de pertes de chiffre d'affaire ; 59 départements français demandent la mise en place du fonds d'aide calamités agricoles. Selon l'INRA, les pertes occasionnées par les effets de la canicule peuvent atteindre 50 % dans certaines régions et pour certaines cultures ou récoltes fourragères. Les régions les plus touchées sont le Massif Central, le sud-ouest et l'est de la France.


Autres conséquences [modifier]

Bilan hydrographique [modifier]
Le Danube atteint un de ses niveaux les plus bas, et laisse voir des bateaux coulés par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale.


Les ressources électriques [modifier]
En France, la société nationale EDF demande à ses gros clients de se préparer à une diminution de leur consommation en énergie, dès le début de juillet. C'est la première fois qu'elle prend de telles mesures en été. Elle prend également en charge les pertes qui résultent de cette réduction forcée de la consommation pour ces entreprises. De plus, elle rachète l'énergie que certains de ses clients produisent en surplus de leurs besoins (production endogène de ces clients), ainsi que l'énergie produite par d'autres compagnies étrangères.

La Société nationale d'électricité et de thermique (SNET) doit relancer ses quatre centrales thermiques au charbon — comme au plus froid de l'hiver — en raison de la baisse de la production hydraulique et nucléaire. Pour faire face à une pénurie d'électricité due à une surconsommation de 5 à 10 % par la population, une dérogation spéciale est accordée à certaines centrales pour rejeter des eaux du circuit de refroidissement à une température excédant de 1°C la norme maximale, alors que la température des eaux des fleuves est déjà avant les rejets de 5°C supérieure à la valeur moyenne observée au cours des 25 dernières années ; en Allemagne, le manque de vent pénalise la production d'origine éolienne et des dérogations similaires sont accordées.

Le système de distribution d'EDF, et particulièrement son réseau enterré, souffre des températures élevées. En octobre, l'entreprise publique estime à 300 millions d'euros la surcharge financière due à la canicule. Ce chiffre ne prend pas en compte ses effets à venir notamment dus à la réserve en eau très faible des barrages.

Dans de nombreux pays, des centrales thermiques (à l'énergie nucléaire, au pétrole, au charbon, ou autres, ces différents types de centrales étant soumises aux mêmes contraintes) doivent stopper momentanément leur production. Le Danemark, pays majoritairement entouré par la mer, profite du manque d'eau de la Norvège, de la Suède et en Europe centrale, et dépasse ses records d'exportation d'électricité, principalement produite par des centrales à charbon, les lacs ayant un niveau trop faible en raison de faibles précipitations au printemps.


Les infrastructures et les bâtiments [modifier]
Dans de nombreux départements, suite au retrait (crevasses) de certains types de sols à forte teneur en argile, des fissures apparaissent dans les constructions : une modification des normes de construction est prévue pour 2004.

Certaines infrastructures voient leurs contraintes augmenter, comme celles de la SNCF, le réseau routier, ou les voies navigables (fermeture de canaux à la circulation). La SNCF a connu des incidents de rupture de caténaire liés à la dilatation des fils de contact, en revanche les voies posées en LRS n'ont pas souffert. Il y eut aussi quelques incidents dus à des disjonctions automatiques de la climatisation, celle-ci n'étant pas prévue pour fonctionner à des températures élevées (au-delà de 35°C) sur certaines rames corail construites vers la fin des années 1970.

Il est envisagé de construire des tours de réfrigération comparable à celles de l'industrie nucléaire près des zones les plus vulnérables (cuvette et à forte densité humaine).


Mesures prises à la suite de cette canicule [modifier]

En France [modifier]

Plan canicule : 4 niveaux d'alerte [modifier]
Niveau 1 est automatique : il s'active le 1er juin de chaque année et se termine le 31 août. Il correspond à une veille saisonnière.
Les niveaux 2, 3 et 4 sont fondés sur des seuils biométéorologiques régionaux qui les activent ou les désactivent. Ils entraînent des actions graduées :

Niveau 2 : L'institut de veille sanitaire alerte le ministre qui alerte les préfets des départements concernés.
Niveau 3 : Entrée en action du comité interministériel de gestion de crise (cogic). Les préfets déclenchent les plans blancs (hopitaux), rouge (service de secours) et vermeil (personnes vulnérables).
Niveau 4 : Renforcement des plans, déploiement de l'armée, réquisition des médias.

Journée de solidarité [modifier]
Les bénéfices de cette journée, qui devaient au départ être destinées aux handicapés, ont été étendus à l'aide envers les personnes âgées après la canicule de l'été 2003.

depuis le 1er juillet 2004, les employeurs versent à l'État une cotisation dite « de solidarité autonomie » (0,3 % des salaires soumis à cotisations URSSAF), destinée initialement à financer les mesures préventives,
en contrepartie du droit de faire travailler leurs salariés une journée supplémentaire par an, qui est par défaut le lundi de Pentecôte, qui reste un jour férié mais d'un type particulier,
Le bénéfice résultant de l'écart entre les deux versements profite donc à l'entreprise.
Cette dernière mesure a été diversement appréciée par l'opinion publique. Plusieurs sociétés ayant offert cette journée à leurs salariés ou ayant préféré maintenir le lundi de pentecôte chomé contre un jour de congé. Le nouveau gouvernement de Monsieur Villepin, a prévu de revoir cette loi en laissant plus de flexibilité aux entreprises et aux salariés quant à cette journée de solidarité.


Mesures préventives au travail [modifier]
Le ministère du Travail a diffusé une circulaire le 15 juin 2004 énonçant les principales obligations légales et réglementaires des employeurs en cas de fortes chaleurs.
La canicule de l'été 2003 ayant entraîné plusieurs accidents du travail, dont certains mortels, l'institut national de recherche et de sécurité (INRS) met à disposition sur son site http://www.inrs.fr un dossier d'information intitulé « travailler par de fortes chaleurs en été».

Voir aussi [modifier]

Liens internes [modifier]
Réchauffement climatique

Liens externes [modifier]
Dossier de Météo-France sur la canicule 2003
Communiqué de l'ADEME sur la pollution record en France
La crise sanitaire et sociale déclenchée par la canicule, rapport parlementaire, 24 septembre 2003
[pdf] Rapport canicule de l'Inserm : suivi de la mortalité et causes médicales des décès
Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Canicule_de_2003 »





en gros faut s'attendre à partir de 2015 à un an sur 2 une canicule de ce genre

Mercredi 14 Février 2007 15:39

Nicolas Hulot, tu es démasqué.......... Émoticône

en tout cas, je ne sais pas si qqu'un va lire entierement ce message, mais s'il peut me faire un resumé, c'est avec plaisir...........;;;
et PAF le chien !!

Mercredi 14 Février 2007 15:54

Cela fait 40 ans qu'il n'est pas tombé autant d’eau et qu'il n'a pas fait aussi froid au Qatar !

Mercredi 14 Février 2007 16:08

c'est depuis qu'ils ont construit une piste de ski...........c'est bien connu la neige attire la neige...........
et PAF le chien !!

Mercredi 14 Février 2007 17:52

Tu te trompes, ça c'est à دبي (dubaï)...

Mercredi 14 Février 2007 18:38

Difool, dès que j'aurai appris à lire, je reviens et je me lance... Émoticône

Mercredi 14 Février 2007 18:52

Citation de tsavatanen :
Tu te trompes, ça c'est à دبي (dubaï)...


ah oui, j'avais déjà un doute en l'écrivant.......... Émoticône
et PAF le chien !!

Mercredi 14 Février 2007 21:43

vous voulez le pax de hulot?

Mercredi 14 Février 2007 21:49

pacte écologique a fait des petits, il ny en a plus que pour les pactes: pacte pour la présidentielle chez ségo, pacte pour la république chez son adversaire. C'est un bon signe pour l'écologie.Carla21

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#2 12-02-2007 11:42:59
Cébé
Membre Re: Les PACTESBientôt le "pacte pour le pacte"

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#3 12-02-2007 21:33:08
carla21
Membre Re: Les PACTESoui comme tu le dis "le pacte pour le pacte" et le pacte pour le pacte c'est très exactement tous les gens qui ne signent pas pour le pacte écologique. Il serait interessant qu'ils en prennent Conscience. Carla21

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#4 Aujourd'hui 00:19:13
étoilefilante
Membre Re: Les PACTESLa multiplication des pactes ou l'art de galvauder un terme...

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#5 Aujourd'hui 02:20:57
jaf
Membre
Re: Les PACTESTant qu'à faire, ce serait bien s'ils nous sortaient le jour de "la commémoration du souvenir".
Depuis le pacte avec le diable, pactiser avec l'ennemi, est-ce que le pacte retrouverait une odeur de sainteté?

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chemidée en avatar: Viens donc sur "sortir de l'age du feu"
Brûler des bagnoles dans les banlieues, ça n'est après tout que de l'autodestruction
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#6 Aujourd'hui 02:29:39
RémiC
Membre Re: Les PACTESdes pactes... des pactes... oui mais la Tanzanie?? (vu l'heure cette blague a le droit d'être de piètre qualité )

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Quant vous irez vous déplacer pour voter en avril prochain, arborer l'image du Pacte écologique pour montrer notre engagement ! APPEL IMPORTANT A TOUS LES CITOYENS DIGNE DE CE NOM !

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#2 12-02-2007 23:22:07
RémiC
Membre Re: Allez voter avec le sigle du Pacte !je ne suis pas sûr que ce soit autorisé

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#3 Hier 23:49:20
étoilefilante
Membre Re: Allez voter avec le sigle du Pacte !Et pourquoi pas? Tous en tee-shirt Pacte écologique, par exemple. On va pas t'interdire l'entrée du bureau de vote parce que ton tee-shirt ne revient pas à un assesseur, non?! Nicolas Hulot n'étant pas candidat, il n'y a aucune raison que ce soit considéré comme un outrage.

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#4 Aujourd'hui 00:08:30
RémiC
Membre Re: Allez voter avec le sigle du Pacte !ouais c'est ce que je me suis dit "comme il n'est pas candidat..."
mais la dernière fois avec le coup de Le pen ils avaient dit qu'il ne fallait aucun signe distinctif alors je ne sais pas...
enfin je n'en sais rien, personnellement je ne vois pas ce que cela apportera vraiment.

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#5 Aujourd'hui 00:28:13
étoilefilante
Membre Re: Allez voter avec le sigle du Pacte !Ce sera peut-être tout simplement moins pénible d'aller au bureau de vote? (je pense surtout au second tour, là)

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#6 Aujourd'hui 01:20:17
RémiC
Membre Re: Allez voter avec le sigle du Pacte !peut-être... (je dois dire que si c'est comme la dernière fois je ferai l'impasse)

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Accueil forums » SIGNER LE PACTE ÉCOLOGIQUE » Allez voter avec le sigle du Pacte !

Nous avons identifié 10 Objectifs prioritaires à atteindre. Il s'agit de pistes de réflexion ouvertes au débat
et à l'avis de tous. Nous demandons aux candidats de se prononcer sur ces objectifs, de les étudier, de les enrichir, voire de les aménager et/ou de proposer des alternatives.
alain83
Membre Et les avions?Bonjour à tous
Plutot partisant du mouvement pour la decroissance,j'etais rétissant envers les "molles"propositions de N Hulot,sans compter ses sponsors que je ne peux approuver.Puis j'ai assisté à une conférence de J P Besset sur...la décroissance qui m'a presque convaincu de signer le pacte et pourquoi pas m'engager plus encore ,pour une fois que quelqu'un parle haut et fort des problèmes essentiels!
D'accord sur beaucoup de choses je ne vois rien concernant le traffic aerien,et pourtant J P Besset explique que c'est un problème enorme,un"scandale"" dit il.OR,j'ai meme lu N Hulot :l'avion"merite d'etre evité"ce qui me semble tres leger comme recommandation!A mon avis,tout effort de reduction des emissions de co2 est négligeable si l'on ne commence pas par réduire le traffic aerien (voir J M jancovici par exemple).Merci de me renseigner sur les veritables intentions de N Hulot sur ce point!

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#2 16-12-2006 21:47:25
RémiC
Membre Re: Et les avions?Etant donné que Besset et Jancovici font partie des gens qui ont écrit le pacte, je ne serais pas étonné qu'Hulot soit réceptif à ce que tu avances. Après le Pacte n'est pas un programme politique qui décline point par point des actions à mettre en place, c'est une base, un début qui donne une orientation générale.
Je ne suis pas vraiment étonné qu'il n'y ait rien de spécifique pour l'avion mais quand on dit "diminuer la consommation d'énergie" il est certain que l'avion est concerné.

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#3 17-12-2006 19:54:19
Croa
Membre
Re: Et les avions?L'aviation commerciale est justement à la pointe des nuisances. La mode est au bas coût («low cost» dans le jargon libéral) afin, dit-on, d'offrir des vacances de rêve à tous. En avons-nous besoin ?
Le kérozène est un des carburant les moins cher car détaxé.

Résultat : Une production de CO2 par cette source en croissance exponantielle. Ce n'est pas acceptable !

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#4 17-12-2006 22:57:15
ecololo
Membre Re: Et les avions?http://www.latribune.fr/info/Bruxelles- … ticles.nsf

Bruxelles veut que le transport aérien intègre le système de quotas, mais ça ne devrait pas trop nuire au secteur...

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#5 17-12-2006 23:10:35
hug
Membre Re: Et les avions?ecololo a écrit:
http://www.latribune.fr/info/Bruxelles-veut-plafonner-les-emissions-de-carbone-dans-l-aviation-~-IDAF78FED03547FDBAC1257247004F1179-$Db=Tribune/Articles.nsf

Bruxelles veut que le transport aérien intègre le système de quotas, mais ça ne devrait pas trop nuire au secteur...

Voir ici, le sujet traité avec humour ... et une certaines justesse.
http://www.dailymotion.com/visited/sear … ndecologie

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#6 20-12-2006 03:14:53
lucasfrance
Membre Re: Et les avions?Quand on pense qu'un Boing 747 (ou un gros Airbus) consomme 100 Tonnes de Kérozène toute les 8 heures pour transporter 300 personnes et relache son CO2 dans la haute atmosphère, on a là un bon raccourci de l'absurdité de nos sociétés.

J'ai pour ma part pris une décision très simple, je ne prends plus l'avion (je reconnais l'avoir bcp pris aussi bien pour mon job que pour mes vacances) mais c'est terminé. J'ai quitté mon job qui me faisait aller au moins 1 fois par mois en Asie et je ne m'en porte que mieux !

De plus, combien de ces voyages en avions sont ils vraiment nécessaires ??? Un simple coup de fil ou une visionconférence suffirait dans de bien nombreux cas !

Mais les cadres sont motivés pour voler de plus en plus pour leur travail pour accumuler des miles leur permettant de partir en voyage gratuitement avec leur famille.... en avion... Et voilà, la boucle est bouclée, plus d'avions entraine plus d'avions.

Je proposerai d'interdire les miles gratuits aux compagnies aériennes.

Qu'en pensez-vous ?

Dernière modification par lucasfrance (20-12-2006 03:22:03)

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#7 20-12-2006 10:20:29
Ashuapmushuan
Membre
Re: Et les avions?Il est exact que les avions polluent. Mais comment traverser l'océan atlantique par exemple sans avions? Alors il est vrai qu'il y a sûrement de l'abus, mais comme partout. En tout cas, je me vois mal prendre l'avion comme ça toute les semaines vu le prix des billets.

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« La terre ne nous appartient pas, ce sont nos enfants qui nous la prêtent. » (chef Seattle)
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#8 20-12-2006 10:33:06
lucasfrance
Membre Re: Et les avions?Afin de convaincre tout le monde de la dimension du problème lié aux avions, regardez donc ce site qui montre le trafic aérien au dessus des US en temps réel :

http://flightaware.com/analysis/allflights_movie.rvt

N'oubliez pas que chaque point rouge consomme 100 Tonnes de kérozène toute les 8 heures..... et laisse dans le ciel une trace qui a aussi un impact sur l'effet de serre.

Cet impact de trainée a pu être mesuré le 11 septembre 2001 et les jours suivants quand le ciel US a été vidé de tous les avions.

Regardez aussi au dessus de vos tête et comptez les avions.

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#9 20-12-2006 12:56:05
Sha
Membre Re: Et les avions?ca fait peur

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#10 21-12-2006 23:03:20
Croa
Membre
Re: Et les avions?Ashuapmushuan a écrit:
Mais comment traverser l'océan atlantique par exemple sans avions?

Avec un bateau !

Il suffit d'utiliser le vent !



En tout cas, je me vois mal prendre l'avion comme ça toute les semaines vu le prix des billets.

Mais pourquoi voyager si loin toutes les semaines ???

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#11 21-12-2006 23:18:31
hug
Membre Re: Et les avions?lucasfrance a écrit:
Afin de convaincre tout le monde de la dimension du problème lié aux avions, regardez donc ce site qui montre le trafic aérien au dessus des US en temps réel :

http://flightaware.com/analysis/allflights_movie.rvt

N'oubliez pas que chaque point rouge consomme 100 Tonnes de kérozène toute les 8 heures..... et laisse dans le ciel une trace qui a aussi un impact sur l'effet de serre.

Cet impact de trainée a pu être mesuré le 11 septembre 2001 et les jours suivants quand le ciel US a été vidé de tous les avions.

Regardez aussi au dessus de vos tête et comptez les avions.

Pour être précis, il s'agit d'un accéléré. Regardez l'horloge en bas à gauche.
Cela dit, c'est impressionant.

Dernière modification par hug (21-12-2006 23:18:44)

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#12 24-12-2006 13:13:13
Zosmadaleo
Membre Re: Et les avions?ce que je vais dire peut paraitre naïf, tant le pouvoir du pétrole est énorme aujourd'hui, mais pourquoi ne pas soutenir d'avantage la recherche sur les avions à énergie propre? Je sais qu'une équipe européenne s'est déjà lancer dans cette recherche.

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#13 26-12-2006 11:39:13
momo
Membre Re: Et les avions?Et j'imagine que vous avez entendu aux infos que Air-France se lance dans le low-cost dés l'année prochaine, pour permettre aux masses de voyager au Maroc etc etc des qu'ilzs ont un WE... On va pas y arriver comme ca...

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#14 10-02-2007 04:12:10
jaf
Membre
Re: Et les avions?Salut!
L'aviation a été voulue car on a ringardiser les dirigeables, il est vrai qu'il ne vont qu'à 150 km/h au lieu des 800 d'un avion. On a voulu aller toujours plus vite en faisant des avions de plus en plus gros, les pièces de l'A380 auraient pu être transportée par un dirigeable. Comment ça! Utiliser la concurrence! Non, on va pas le dire, on va trouver d'autres raisons technique... Alors, les pièces du fuselage sont transportées par convois spéciaux.
"Le gros porteur d'Airbus ne voit pas le jour,,, pour des problèmes électriques. Il est très économique: à peine 2 litres de kérosène au 100 par personne transportée". Airbus donne l'exemple à son concurrent Boeing en se sabordant. Applaudissons!

Un état dirigeable
En 1937, faute d’obtenir de l’hélium des Etats-Unis, le Hindemburg du baron von Zeppelin prit feu à Lakehurst faisant 35 victimes sur 97 passagers. Depuis lors, l’aviation prompte à brûler des tonnes de kérosène prit le relais sans partage.
Les dirigeables n’ont pas besoin de piste d’atterrissage (cette chose laide et grise), un champ avec des mâts (comme les éolienne) suffit pour sa giration. Il consomme 10 fois moins de carburant en allant 5 fois moins vite, mais à sa décharge, il a bénéficié de 67 ans de quarantaine, donc de recherche moindre.
L’aviation internationale nous promet une descente aux enfers de 130 personnes par semaine d’ici 2005, actuellement c’est un avion par mois. A la vitesse où vont les choses, ce n’est pas d’un quinquennat dont les français(es) auraient besoin mais d’un troismoisna!

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chemidée en avatar: Viens donc sur "sortir de l'age du feu"
Brûler des bagnoles dans les banlieues, ça n'est après tout que de l'autodestruction
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#15 10-02-2007 10:21:27
Gaby
Membre Re: Et les avions?Croa a écrit:
Mais pourquoi voyager si loin toutes les semaines ???

Moi, en ce moment, je prends un avion toutes le lundi et le vendredi pour mon boulot. Je n'ai pas de carte d'abonnement et je m'en fous. C'est vrai que beaucoup de cadres de grosses boîtes voyagent de même pour une raison simple, les usines sont réparties de part le monde et ils profitent, comme le dit lucasfrance "Mais les cadres sont motivés pour voler de plus en plus pour leur travail pour accumuler des miles leur permettant de partir en voyage gratuitement avec leur famille.... en avion... Et voilà, la boucle est bouclée, plus d'avions entraine plus d'avions. " L'avion a ceci de pratique, qu'il permet de passer un peu plus de temps le WE avec ta famille. La débilité de l'affaire réside dans le fait que l'on t'impose de plus en plus à travailler loin de chez toi et dans d'autres pays. Comme le dit NH, le travail de proximité fait parti de cette solution. Les vacances, je les passe en France pour une raison toute bête, c'est un beau pays, sauf que les locations sont chères, mais bon. Quant aux avions, un premier effort avit été tenté après le choc pétrolier des années 70 en R et D, mais ça c'est vite arrêté, on a préférer détaxer le kérosène.

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#16 10-02-2007 15:39:04
caltecor
Membre Re: Et les avions?les compagnies " low cost" signent l'holocauste de l'environnement: le tourisme de masse achèvent l'équilibre nature-homme.

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#17 10-02-2007 17:44:04
SANSCHEQUIER
Membre Re: Et les avions?Je dois avouer avoir mis au point une méthode d'éradication de l' aviation , tout en maintenant des emplois dans des entreprises qui seraient chargées de "déconstruire " les avions de ligne , afin de récupérer les matériaux comme l' aluminium .
Mais il faut aussi préciser que les avions commerciaux contiennent parfois des produits hyper toxiques ( de l' uranium appauvri )
Pour ce qui est des nouvelles générations d' avion , notamment l AIRBUS A 380 , qui nous sont présentés comme peu pollueurs et économes :
Il faut préciser qu ils transportent beaucoup de passagers , donc ils partiront à partir de gros " hub " approvionnés par des norias d' avions plus petits , qui eux aussi polluent !
Autre précision importante: L' objectif d' AIRBUS est naturellement de fabriquer de grandes quantités d' A 380 .
Un simple calcul maintenant :
Des gros avions qui consomment peu , c' estvrai .
Mais qui devraient être fort nombreux , et qui devraient parcourir de trés grandes distances :
Au total , ça fait encore bien plus de pollution que maintenant .

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#18 10-02-2007 23:22:11
Emmanuel Rousselet
Membre Re: Et les avions?Si je vois mal comment se passer de l'avion pour les transports transcontinentaux (indispensable à l'heure ou nous dit on on est tous citoyen de la Terre...), je verrai bien une super surtaxe pour les transport sur lignes interieures et autres déplacements de personnalités -qu'elles soient, au reste, signataires ou pas du "Pacte"- en avion taxi (ou hélicoptère...) pour se rendre "en province", quand un conséquent reseau de chemin de fer existe

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#19 11-02-2007 20:14:08
Croa
Membre
Re: Et les avions?Emmanuel Rousselet a écrit:
Si je vois mal comment se passer de l'avion pour les transports transcontinentaux (indispensable à l'heure ou nous dit on on est tous citoyen de la Terre...), ...//...

Voilà, tout est dit ! (C'est moi qui ai mis en gras)

Les poubelles regorgent d'indispensable, les cimetières aussi !

Quant à l'espèce humaine au moins sait-on qu'elle n'est en rien indispensable à la terre !

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#20 11-02-2007 21:24:57
RémiC
Membre Re: Et les avions?ouais les publicitaires et ceux qui les emploient sont super forts pour créer de l'indispensable...

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Accueil forums » SIGNER LE PACTE ÉCOLOGIQUE » Et les avions?

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en résumé
D’un côté, notre système économique engloutit massivement des ressources naturelles non renouvelables. De l’autre, il rejette sans vergogne gaz à effet de serre et déchets. 80% des produits fabriqués en France ne donnent lieu qu’à un seul usage. Parallèlement, les risques de pénuries, de pollutions et de déstabilisation générale s’accumulent. Il s’agit donc de s’orienter vers une «économie circulaire» dont l’ambition ne soit plus de produire pour produire mais de réduire les flux de matière et d’énergie.
En produisant exclusivement des biens ou des déchets recyclables, réutilisables, réparables, valorisables ou biodégradables.

En transformant les déchets en ressources et les matières utilisées en matières premières.
En changeant les procédés de fabrication en fonction de leur impact écologique.
En mettant en réseau et en mutualisant les unités de productions.
En fabriquant des biens durables plutôt que jetables, c’est toute la logique économique qui change.
Cette nouvelle organisation des modes de fabrication se trouvera renforcée par la mise en place d’une «économie de fonctionnalité». Celle-ci consiste à remplacer la vente d’un produit (bien ou service) par la vente ou la location de
son usage (par exemple une entreprise peut louer l’utilisation d’une photocopieuse au lieu de l’acheter).

Cette double mutation obligera à des reconversions vers des productions économes en matières premières et en énergie ainsi qu’à des innovations dans la conception des produits. Elle ne casse pas pour autant l’outil industriel puisqu’elle propose une autre façon de produire et de consommer. Elle est également favorable à l’emploi. Ainsi, par exemple, de multiples emplois locaux devront être créés pour entretenir le système de maintenance, de réparation et de récupération.

Notre génération doit anticiper et amortir un double choc.
D’une part, pétrole, gaz naturel et charbon sont les premiers responsables d’une concentration croissante de gaz carbonique dans l’atmosphère, aggravant un effet de serre qui menace de bouleverser le climat et l’habitabilité de la Terre ; d’autre part, ces combustibles fossiles vont progressivement se raréfier, compromettant le développement économique et les niveaux de vie qui lui sont attachés.
Les énergies fossiles ont pris une part tellement prépondérante dans les activités humaines qu’il apparaît impossible de leur substituer, à volume
équivalent, des ressources alternatives. Aucune offre nouvelle d’énergie n’est susceptible de répondre quantitativement à la demande de consommation si celle-ci reste en l’état, quelques soient par ailleurs les progrès accomplis en matière d’efficacité énergétique.
La conclusion s’impose donc : si nous voulons éviter la catastrophe climatique et ne pas épuiser totalement les combustibles fossiles, il n’y a pas d’autre solution que de réduire massivement la consommation énergétique globale.
Pour ce faire, nous proposons d’introduire une taxe progressive et permanente sur le pétrole, le gaz et le charbon (voir notre proposition n° 2) tout
en recourant à un plan ambitieux d’économie d’énergie et de développement des énergies renouvelables.
Si nous ne planifions pas une action volontaire et négociée de diminution de la demande énergétique, nous nous exposons avant la fin du siècle
à une brutale diminution de notre consommation et donc à une régulation par la pénurie.
à un risque climatique majeur. A ceux qui considèrent que la gestion d’une baisse de la consommation énergétique s’avèrerait antisociale, faut-il rappeler que rien ne serait plus inéquitable que le chaos que nous risquons?


Produire autrement

L'agriculture « industrielle » se révèle à la fois destructrice pour l’environnement et excluante pour les hommes. Elle vit sur un modèle insoutenable : l’artificialisation à outrance des systèmes agricoles et le camouflage de ses coûts réels sous le flot des subventions. Au bout du compte, ce sont les conditions de la fertilité qui se trouvent compromises. Et les agriculteurs sont nombreux à se trouver dans l’impossibilité de réunir les moyens nécessaires pour rester compétitifs et à devoir quitter la terre.
La spécialisation des systèmes de culture, le recours à des engins motorisés de très forte puissance et l’emploi croissant d’engrais azotés

de synthèse entraînent une augmentation de la consommation de pétrole. L’agriculture est ainsi devenue l’un des secteurs qui participe le plus à l’effet de serre. Elle ne se révèle rentable qu’au prix de pulvérisations de pesticides qui s’avèrent souvent dangereux pour la santé des agriculteurs eux-mêmes et des consommateurs.
La rentabilité des systèmes agricoles devrait être évaluée désormais de façon à ne pas prendre seulement en compte les coûts monétaires des productions mais en s’attachant à la valeur du patrimoine naturel, aux bilans énergétiques, aux coûts écologiques, aux bienfaits ou méfaits sociaux, alimentaires et sanitaires qui se

manifestent à l’échelle de la société dans son ensemble.
C’est pourquoi nous proposons, à l’inverse des politiques de soutien aux productions intensives, de favoriser l’agriculture durable de qualité - produits biologiques ou certifiés - en lui ouvrant un marché grâce au redéploiement du montant des aides agricoles européennes vers la restauration collective, moyennant un engagement d’approvisionnement de proximité auprès des producteurs de ce type d’agriculture (lire notre proposition n° 3).



Contenir l'extension périurbaine et relocaliser les activités humaines

L'aménagement du territoire tel qu’il se poursuit prolonge l’artificialisation de l’espace au détriment des paysages et des écosystèmes. Il perpétue une organisation spatiale caractérisée par une extension périurbaine diffuse qui favorise la croissance des déplacements automobiles et des émissions de gaz à effet de serre.
La multiplication de zones pavillonnaires dévore le territoire, lesquelles s’accompagnent inévitablement de la construction de nouvelles infrastructures et voies de circulation.
Il s’agit de parvenir à un zonage du territoire qui ne sacrifie plus les écosystèmes et n’encourage plus à une mobilité incessante.
Cela suppose de rompre avec la course aux infrastructures et avec la tendance à un étalement urbain continu.
Les élus comprendront-ils que désormais leur rôle n’est plus de lancer des projets (souvent ruineux financièrement) à base d’équipements lourds, mais de mettre en place une gestion durable du territoire dont ils ont la responsa-
bilité ?
Il est temps de :
Renoncer à la logique de l’étalement urbain au profit de la densification de petits centres urbains et ruraux.
Mettre en place une politique qui réconcilie dans un même espace les zones résidentielles
et les activités économiques, commerciales et de loisirs. Autrement dit, rapprocher les bassins de travail des lieux d’habitation, encourager le retour des commerces de proximité et des lieux de loisirs au sein des pôles urbanisés au détriment des hypermarchés et des sites de loisirs de la périphérie.

Ainsi économisera-t-on l’espace naturel, favorisera-t-on l’accès aux services publics, diminuera-t-on le flux des déplacements motorisés, la consommation énergétique, les émissions de gaz à effet de serre, la pollution de l’air, les temps de transport, les travaux de voirie et la démultiplication des services.







Sortir du tout routier

L’essor des déplacements de personnes et de marchandises est de l’ordre de 5% chaque année en France.
Le secteur routier se taille la part du lion (plus de 80%) au détriment des voies ferrées et navigables.
Symbole du dynamisme et de la mobilité, le trafic routier constitue en même temps un des principaux défis écologiques : automobiles et poids lourds prélèvent 65% de la consommation française de produits pétroliers (contre 34% il y a trente ans) ; l’augmentation de la circulation renforce les émissions de gaz carbonique (un tiers environ des rejets).

En développant une sorte de «système global» fondé sur la mobilité, le transport routier précipite la société dans une spirale insoutenable. Il faut donc modifier l’offre de transport.
En bridant la puissance des moteurs. Les rendre conformes aux limitations de vitesse réduirait d’environ 20 % leur consommation et leurs émissions de gaz carbonique.
En donnant la priorité au rail. Les trains consomment moins d’espace et d’énergie, ils polluent peu. Leur développement passe par l’extension des voies, des dessertes et des cadencements des trains express régionaux.
En favorisant les transports en commun et

les moyens de circulation douce. Augmenter l’offre en modes de déplacement collectifs (transports en commun) et individuels (marche, vélo) attractifs, efficaces et adaptés aux horaires des rythmes urbains.
En taxant les véhicules les plus polluants. Le coût du transport par poids lourd doit intégrer ses coûts indirects et les automobiles les plus gourmandes et les plus polluantes être mises à contribution selon le principe du pollueur-payeur.
En réaménageant le territoire. Relocaliser les activités économiques, rapprocher les services, densifier de petites unités urbaines, organiser des circuits courts de distribution.


Prévenir avant de guérir

Il est absolument nécessaire que la France évalue les facteurs environnementaux qui concourent aux risques de dégradation de la santé publique. Trois priorités nous semblent devoir être retenues :
L’alimentation. La pollution de l’environnement et de la chaîne alimentaire - usage massif de pesticides, contamination de l’eau et de l’air - et la dégradation de la qualité alimentaire contribuent à l’augmentation de la prévalence des cas de cancers (+ 62 % en vingt ans) et des cas d’allergie (ils ont doublé en 20 ans). L’excès de poids et le diabète sont en pleine expansion. La progression conjointe de

ces maladies plaide pour une modification du système de production agricole et des habitudes alimentaires.

Les pesticides. La France se situe au 3éme rang des pays qui répandent le plus de pesticides. Ces biocides participent à l’extinction des espèces et polluent l’environnement. Ils peuvent s’avérer allergisants, neurotoxiques, immunodépresseurs, mutagènes, cancérigènes, perturbateurs endocriniens (atteinte de la fertilité, malformations), y compris à faible dose.
Il est de la responsabilité des autorités d’appliquer les engagements de réduction de l’emploi des pesticides, de soutenir le projet

REACH pour établir le recensement des polluants chimiques, préciser leur toxicité et revoir leur autorisation, de développer les formations aux pratiques sans pesticides.

Les OGM. Produits expérimentaux, est-il normal de retrouver les OGM dans les champs et les assiettes alors qu’on a peu de connaissances sur les risques engendrés par les manipulations génétiques et les interactions entre gènes?
On ne peut que recommander que la loi française transpose fidèlement les directives européennes veillant à la maîtrise de la dissémination d’OGM dans l’environnement

Mercredi 14 Février 2007 22:09

Dico, nous avons bien compris que tu maîtrises très bien le copier-coller. C'est bien. Mais maintenant tu peux arrêter...

Mercredi 14 Février 2007 22:13

ah, désolé... mais je suis pas sûr que ce soit toujours possible, désolé encore.
on ne m'a jamais reproché j'ai toujours fait ce type de découpage que ce soit sur tt.com ou d'autres forums... cela fait rire les autres plus qu'autre chose, libre à toi de lire

Mercredi 14 Février 2007 22:16

y en a c'est pire regarde les messages de ce membre
http://www.tennis-de-table.com/forums/sujet/mid/12943/p/3
Message modifié 1 fois, dernière modification Vendredi 27 Août 2010 11:55 par Armel

Mercredi 14 Février 2007 22:17

Libre à toi de croire que ton charabia va être lu...

Mercredi 14 Février 2007 22:19

bon c'est sûr son classement est bien représentatif de sa situation
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