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Interview de Jean-Philippe Gatien

Mercredi 18 Novembre 2009 02:34

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17 novembre 2009 : Depuis l’arrêt de son immense carrière en 2003, Jean-Philippe Gatien n’est pas resté inactif, loin de là. Consultant pour son partenaire historique Cornilleau, créateur et président de Ping Attitude, Philou s’est aussi mué en organisateur du Grand Prix de Levallois devenu un must dans l’univers du tennis de table. Il met aussi à profit le Master qu’il a décroché à l’ESSEC, la prestigieuse école de commerce.

Jean-Philippe, le volet médiatique est-il en progression cette année ?
Incontestablement. Je suis satisfait de voir que le dispositif média monte en puissance avec notamment une retransmission en direct sur Sport +. C’est une très bonne évolution qui nous encourage, après deux éditions, à continuer à travailler comme nous le faisons. Il s’agit d’une marque de confiance de notre diffuseur qui ouvrira son antenne en direct pour les demi-finales sachant que la finale sera visible légèrement en différé. C’est l’opportunité de voir du ping en direct et dans de bonnes conditions à un horaire intéressant puisqu’il s’agit de la fin de l’après-midi et de la soirée du dimanche. Sébastien Dupuis et Christian Martin prépareront ensuite un best-of de deux heures qui sera aussi diffusé le mardi suivant le Grand Prix, à l’excellent horaire de 20h30.

Et pour le volet étranger ?
En 2007, nous avions déjà lié contact avec les chaînes asiatiques. Cette année, elles seront à nouveau au rendez-vous avec Shanghai TV qui diffusera l’intégralité du Grand Prix en différé. D’autres chaînes en Asie, qui sont suivies par plusieurs millions de téléspectateurs, relayeront aussi notre épreuve.

Concernant internet, as-tu prévu une action spécifique ?
Là aussi, c’est le partenariat avec Sport + qui va jouer. Le best-of de deux heures sera en effet disponible sur www.canal.fr. Cela ouvre également des perspectives supérieures à l’édition précédente. Si j’ajoute à cela le dispositif de promotion offert par la radio RMC, cela nous permettra de toucher un public plus large avec, espérons-le, un développement pour le Grand Prix et une notoriété accrue.

De façon générale, les partenaires te suivent...
Le fait est que cette année nous avons su attirer de nouveaux partenaires et fidéliser la quasi-totalité des anciens. Dans le contexte général, rien n’est aisé mais c’est encourageant car à terme l’objectif est d’être moins dépendant du soutien des collectivités territoriales. Depuis 4 ans, nous avons développé des réseaux qui s’avèrent constructifs.

Sportivement, comment positionnes-tu le Grand Prix de Levallois ?
Le Grand Prix de Levallois n’est pas un tournoi officiel puisque le plateau est bâti sur invitation. Les éditions précédentes nous ont montré que la qualité et le niveau de jeu étaient bien présents. Cette année, nous avons un peu manqué de chance car, parmi les trois derniers opens du Pro-Tour, le seul qui s’est maintenu est la Pologne, le même week-end que le Grand Prix. Des joueurs comme Michaël Maze ou Timo Boll sont obligés de se rendre en Pologne. Les autres joueurs ont répondu présents malgré un calendrier très chargé, ce qui me fait dire qu’ils estiment beaucoup ce tournoi. Ils reviennent avec la même envie de performer sachant que la dotation financière est incitative. La participation d’un public nombreux impliqué au travers du kit oreillette, la mise en scène générale du Grand Prix, l’accueil que nous leur réservons, tous ces aspects séduisent les joueurs. J’ai passé vingt ans sur le circuit mondial et je participais à des tournois sur invitation. Je revenais là où je me sentais particulièrement bien et je peux dire que l’accueil et notre organisation professionnelle n’ont rien à envier à d’autres événements.

Un événement que vont découvrir les jeunes pousses tricolores...
C’est dans la tradition du Grand Prix de donner l’opportunité à des jeunes de se confronter aux meilleurs et de se montrer. Naturellement, nous nous inscrivons dans l’action de la FFTT et de la direction technique nationale. Quentin Robinot et Simon Gauzy ont tout à gagner, c’est le message que je leur ferai passer. Ils ont encore peu l’occasion de le faire sur des opens du Pro-Tour car c’est déjà difficile de franchir les qualifications. Pour Adrien Mattenet et Emmanuel Lebesson, c’est différent car ils sont en position d’outsiders, en capacité de réaliser des performances sur les meilleurs, c’est tout le bien que je leur – et que je nous - souhaite. Pour Patrick Chila, c’est encore différent, il défend les couleurs du club de Levallois et a encore la capacité d’aller chercher un résultat notamment face aux défenseurs asiatiques.

C’est la troisième édition, comment te sens-tu dans les habits d’organisateur ?
Le plaisir est identique. Nous avons connu beaucoup de difficultés, notamment l’annulation en 2008 pour téléscopage de dates. C’est toujours très excitant de voir la deadline arrivée. La densité du calendrier renforce ma volonté de poursuivre dans cette voie : faire du Grand Prix de Levallois un tournoi-laboratoire avec le soutien de l’ITTF (fédération internationale) et de l’ETTU (fédération européenne) sous le parrainage de la FFTT. Si j’ai un souhait à émettre, c’est l’intégration du Grand Prix au calendrier international pour gagner en sérénité. Cela ferait briller plus encore le Grand Prix de Levallois. Notre but est commun aux instances : montrer le ping et le faire aimer, pour le développer.

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Source : http://www.lsctt.com/

Mercredi 18 Novembre 2009 21:03

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